La secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a fait escale à Tunis, au cours de sa tournée en Afrique du Nord. Si sa visite n'a pas été bien appréciée par tous, elle a réaffirmé la nécessité pour la Tunisie et l’Égypte de devenir des "modèles du type de démocratie" que Washington souhaite voir émerger.
Hillary Clinton a poursuivi sa tournée en Afrique du Nord avec une escale en Tunisie. Arrivée tard mercredi soir du Caire, Mme Clinton a rencontré jeudi 17 mars le président par intérim, Fouad Mebazaa, et devrait aussi s’entretenir avec le ministre des Affaires étrangères Mouled Kefi et le Premier ministre Béji Caïd Essebsi.
La secrétaire d’État américaine a estimé que la Tunisie était « l’épicentre » des révoltes du monde arabe. « Cette révolution a suscité tellement d'espoirs, nous devons maintenant les transformer en résultats, et cela passera par une réforme économique et une réforme politique », a-t-elle déclaré.
Hillary Clinton a promis une aide internationale au nouveau gouvernement. « Je vais envoyer une délégation des États-Unis, car nous voulons savoir ce que veut la Tunisie », a-t-elle promis. « Nous ne voulons pas venir et dire "Voilà ce que pensent les États-Unis !" », a-t-elle insisté en annonçant la tenue « dans quelques mois [d’] une conférence de pays donateurs ».
Au Caire, avant de partir pour Tunis, elle avait souligné que, pour Washington, il était essentiel que l'Égypte et la Tunisie, les pays frontaliers de la Libye (est et ouest), « soient les modèles du type de démocratie que nous souhaitons voir ». C'est « un enjeu énorme », avait-elle insisté.
Hillary Clinton devait en outre rendre visite au Croissant-Rouge tunisien, auquel elle a offert du matériel, et qui est mobilisé par la crise humanitaire provoquée l'afflux de dizaines de milliers de réfugiés qui fuient la situation chaotique en Libye.
Suite à la conférence de Hillary Clinton ministre des Affaires étrangères américaine, qui s'est tenue hier jeudi 17 mars 2011 au premier ministère, le porte-parole du département d'état américain Ernest Daniel était l'invité de Midi Show du vendredi 18 mars 2011.
ReplyDeleteBoubaker a profité de son passage sur nos ondes afin de lui poser quelques questions concernant la nouvelle image que les USA sont en train de véhiculer en affirmant leur soutien aux peuples arabes dans leur quête de liberté et de démocratie.
Ernest Daniel a aussi annoncé que Hillary Clinton a tenu à effectuer cette visite officielle en Tunisie parce qu'elle considère que notre pays est à l'origine de la révolution dans le monde arabe.
Il a également parlé du soutien économique des USA à la Tunisie et l'octroi d'emblée d'une aide financière de 21 millions de dinars ainsi que que leur intention de soutenir les tunisiens pour réaliser leurs aspirations.
I just had an excellent meeting with the president, the foreign minister, and other officials of the Tunisian Government. And I think the message is one that I particularly resonate to because the revolution here in Tunisia has not only made a significant difference in the lives of Tunisians, but it has also given hope to people everywhere.
ReplyDeleteThe political side of the revolution is going quite well. The elections were done in a very impressive way. The assembly is now constituted. The government is up and running. The challenge is how to ensure that the economic development of Tunisia matches the political development. And I would make just three points.
First, this is not an unusual challenge. Anytime there is a revolution, there will be the need to reconstitute the economic institutions as well as the political ones. The era of cronyism and corruption is over. The new era of entrepreneurship and opportunity is coming. How we hasten its arrival is the very important question that we are working on with the Tunisian Government.
Secondly, there is a need for both short-term relief and a longer-term economic plan that will make the changes in Tunisia that will open Tunisia to the world and bring opportunity here to your country. I have pledged to the president that I will do whatever I can on behalf of the United States Government to help in the short run to deal with the immediate economic needs of the Tunisian people, and also to support the longer-term changes that will make a real difference for Tunisia.
And finally, I will reach out to other governments and countries. I am a very strong champion for Tunisian democracy and what has been accomplished here. And that includes ensuring that the economic opportunities that the Tunisian people are seeking are made available.
So both on behalf of the United States and in my capacity as Secretary of State, working with colleagues from countries around the world, I will do my best to provide the support that is needed in the short term. I don’t want to over-promise. As you know, there’s a global economic downturn affecting much of the world right now, but I am confident that Tunisia has a way forward that will lead to success for this important country at this point in your history. And I thank the president for the very thorough briefing and discussion we had. I’m looking forward to meeting now with the prime minister. But I mostly come with a very specific and committed statement of support for both the political and the economic reforms that are occurring here.
Thank you very much.