Le 62e Festival de Cannes, qui a su assurer sa part de glamour, de controverses et de surprises, a décerné sa Palme d'or dimanche soir. Le vainqueur est Michael Haneke avec Le ruban blanc. Charlotte Gainsbourg nous a offert un beau moment d'émotion en recevant son prix d'interprétation. Mais la comédienne n'est pas la seule française à être récompensée cette année. Retrouvez le palmarès complet.
Michael Haneke a remporté la Palme d'or du 62e Festival de Cannes, dimanche soir à 67 ans, avec "Le ruban blanc". L'Autrichien avait déjà été récompensé deux fois à Cannes. En 2005, il avait reçu le Prix de la mise en scène pour "Caché" - également César du meilleur réalisateur 2006. En 2001, "La pianiste", adapté d'un roman d'Elfriede Jelinek avait raflé le Grand Prix et les deux prix d'interprétation, l'un allant à Benoît Magimel et l'autre à Isabelle Huppert, présidente du jury cannois cette année.
Michael Haneke a remporté la Palme d'or du 62e Festival de Cannes, dimanche soir à 67 ans, avec "Le ruban blanc". L'Autrichien avait déjà été récompensé deux fois à Cannes. En 2005, il avait reçu le Prix de la mise en scène pour "Caché" - également César du meilleur réalisateur 2006. En 2001, "La pianiste", adapté d'un roman d'Elfriede Jelinek avait raflé le Grand Prix et les deux prix d'interprétation, l'un allant à Benoît Magimel et l'autre à Isabelle Huppert, présidente du jury cannois cette année.
"Parfois ma femme me pose une question très féminine, est-ce que tu es heureux ? C'est difficile de répondre, parce que le bonheur c'est une chose rare. Mais maintenant, je peux te dire Suzy, 'c'est un moment dans ma vie vraiment très heureux et pour toi aussi, je pense'", a réagi Michael Haneke après avoir reçu la Palme.
Charlotte Gainsbourg, 37 ans, a reçu le prix d'interprétation féminine pour son rôle dans "Antichrist" de Lars von Trier. L'actrice, qui a conclu ses remerciements avec une pensée pour son père, Serge Gainsbourg, s'est affirmée "très honorée et très heureuse", remerciant le festival d'avoir eu "l'audace" de sélectionner le film du Danois. Il "m'a permis de vivre l'expérience la plus intense, la plus douloureuse et la plus excitante" jusqu'à présent, a ajouté l'actrice qui a tenu à "partager ce prix" avec lui.
Le cinéma français est à la fête dans le palmarès 2009: Jacques Audiard a reçu le Grand prix pour Un Prophète, présenté comme l'un des favoris pour la Palme. Alain Resnais, qui était en compétition avec Les herbes folles, s'est vu décerner un prix spécial pour l'ensemble de sa carrière.
Retrouvez le palmarès complet :
Palme d'or - Le Ruban blanc, de Michael Haneke
Grand Prix - Un Prophète, de Jacques Audiard
Prix spécial pour l'ensemble de sa carrière et sa contribution exceptionnelle à l'histoire du cinéma - Alain Resnais
Prix d'interprétation masculine - Christoph Waltz, dans Inglourious Basterds de Quentin Tarantino
Prix d'interprétation féminine - Charlotte Gainsbourg, dans Antichrist de Lars von Trier
Prix de la mise en scène - Brillante Mendoza pour Kinatay
Prix du jury - Fish Tank, d'Andrea Arnold et, Thirst, ceci est mon sang..., de Park Chan-wook
Prix du scénario - Mei Feng, pour Nuits d'Ivresse printanière, de Lou Ye
Caméra d'or - Samson et Delilah, de Warwick Thornton (présenté dans la section officielle Un Certain Regard)
Caméra d'or (mention spéciale) - Ajami, de Scandar Copti et Yaron Shani (présenté à la Quinzaine des Réalisateurs)
Courts métrages :Palme d'or - Arena, de Joao SalavizaMention spéciale - The Six Dollar Fifty Man, de Mark Albiston et Louis Sutherland
Charlotte Gainsbourg, 37 ans, a reçu le prix d'interprétation féminine pour son rôle dans "Antichrist" de Lars von Trier. L'actrice, qui a conclu ses remerciements avec une pensée pour son père, Serge Gainsbourg, s'est affirmée "très honorée et très heureuse", remerciant le festival d'avoir eu "l'audace" de sélectionner le film du Danois. Il "m'a permis de vivre l'expérience la plus intense, la plus douloureuse et la plus excitante" jusqu'à présent, a ajouté l'actrice qui a tenu à "partager ce prix" avec lui.
Le cinéma français est à la fête dans le palmarès 2009: Jacques Audiard a reçu le Grand prix pour Un Prophète, présenté comme l'un des favoris pour la Palme. Alain Resnais, qui était en compétition avec Les herbes folles, s'est vu décerner un prix spécial pour l'ensemble de sa carrière.
Retrouvez le palmarès complet :
Palme d'or - Le Ruban blanc, de Michael Haneke
Grand Prix - Un Prophète, de Jacques Audiard
Prix spécial pour l'ensemble de sa carrière et sa contribution exceptionnelle à l'histoire du cinéma - Alain Resnais
Prix d'interprétation masculine - Christoph Waltz, dans Inglourious Basterds de Quentin Tarantino
Prix d'interprétation féminine - Charlotte Gainsbourg, dans Antichrist de Lars von Trier
Prix de la mise en scène - Brillante Mendoza pour Kinatay
Prix du jury - Fish Tank, d'Andrea Arnold et, Thirst, ceci est mon sang..., de Park Chan-wook
Prix du scénario - Mei Feng, pour Nuits d'Ivresse printanière, de Lou Ye
Caméra d'or - Samson et Delilah, de Warwick Thornton (présenté dans la section officielle Un Certain Regard)
Caméra d'or (mention spéciale) - Ajami, de Scandar Copti et Yaron Shani (présenté à la Quinzaine des Réalisateurs)
Courts métrages :Palme d'or - Arena, de Joao SalavizaMention spéciale - The Six Dollar Fifty Man, de Mark Albiston et Louis Sutherland
Le Ruban blanc est un "film extraordinaire" qui ne "livre pas de message, mais dit des choses importantes", a affirmé Isabelle Huppert, lors de la conférence de presse après la cérémonie de clôture. La présidente, qui a joué dans deux films de Michael Haneke, a affirmé, s'exprimant en anglais : "J'adore son travail, son humanité qui prend parfois un chemin étrange, ce qui rend son travail encore plus intéressant, encore plus fascinant. Il entre dans l'âme humaine". Et d'ajouter : ce "film est philosophique en un certain sens, il est totalement moral. C'est ce que je voulais récompenser. Il garde la distance parfaite".
Interrogée sur le nombre d'oeuvres récompensées - 9 sur 20 en sélection - elle a répondu : "ces films méritaient d'être primés, cela reflète nos goûts". Prix de la mise en scène, Kinatay du Philippin Brillante Mendoza a suscité quelques huées pendant ses projections cannoises. Cela veut dire "que le jury l'a apprécié. Mais ce n'est pas un film à l'eau de rose", a déclaré le juré turc, le réalisateur Nuri Bilge Ceylan, à propos d'un film qui montre des images éprouvantes de l'assassinat d'une jeune prostituée. "N'y allez pas en amoureux", a ironisé l'écrivain britannique Hanif Kureishi.
A propos des rumeurs de fortes dissensions dans le jury, la jurée indienne Sharmila Tagore a dit : "Cela devait rester entre nous". Le jury présidé par l'actrice française Isabelle Huppert était composé des comédiennes taïwanaise Shu Qi, américaine Robin Wright Penn, italienne Asia Argento, des réalisateurs turc Nuri Bilge Ceylan, américain James Gray et sud-coréen Lee Chang-dong et du romancier Hanif Kureishi.
Interrogée sur le nombre d'oeuvres récompensées - 9 sur 20 en sélection - elle a répondu : "ces films méritaient d'être primés, cela reflète nos goûts". Prix de la mise en scène, Kinatay du Philippin Brillante Mendoza a suscité quelques huées pendant ses projections cannoises. Cela veut dire "que le jury l'a apprécié. Mais ce n'est pas un film à l'eau de rose", a déclaré le juré turc, le réalisateur Nuri Bilge Ceylan, à propos d'un film qui montre des images éprouvantes de l'assassinat d'une jeune prostituée. "N'y allez pas en amoureux", a ironisé l'écrivain britannique Hanif Kureishi.
A propos des rumeurs de fortes dissensions dans le jury, la jurée indienne Sharmila Tagore a dit : "Cela devait rester entre nous". Le jury présidé par l'actrice française Isabelle Huppert était composé des comédiennes taïwanaise Shu Qi, américaine Robin Wright Penn, italienne Asia Argento, des réalisateurs turc Nuri Bilge Ceylan, américain James Gray et sud-coréen Lee Chang-dong et du romancier Hanif Kureishi.
A près le Festival de Canne, place à Roland Garros. Daniel Nadal le numéro un mondial y est déjà !
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Michael Haneke's "The White Ribbon," a a chilling study of malice in a German village on the eve of World War I, snatched top honours at the Cannes film festival on Sunday.
The Austrian director's austere black-and-white work overcame stiff competition from films by heavyweight auteurs like Quentin Tarantino and Jane Campion to win the coveted Palme d'Or at the world's greatest cinema showcase.
"Today is a moment in my life when I can say I am very happy," said Haneke, whose often harrowing films -- such as "Funny Ganes" and "Code Unknown" -- have shown modern middle-class lives disrupted by malevolent forces.
He was handed the award at a star-studded red carpet gala by the Cannes jury president, French star Isabelle Huppert, who played a sadomasochistic musician in his 2001 film "The Piano Teacher."
Huppert said "The White Ribbon," hailed by critics here and seen by many as a parable on the roots of Nazi savagery, was an "extraordinary film" that "doesn't deliver any messages, but says important things."
The notoriously extravagant festival toned down the glitz for this year's recession-era bash and was lighter than usual in star power, but it still saw celebs like Brad Pitt and Angelina Jolie sashay up the fabled red carpet.
Billed as a battle of auteur titans, it mostly lived up to expectations, with Britain's Independent on Sunday newspaper calling it "a superior vintage" and France's Journal du Dimanche declaring "the return of great cinema".
A range of other prizes were dished out on Sunday to the 20 films in competition, with French director Jacques Audiard -- who had been a frontrunner for the Palme -- taking the Grand Prix for his bleak prison drama "A Prophet."
Cult South Korean director Park Chan-Wook and Britain's Andrea Arnold jointly took the jury prize for "Thirst," a vampire romance, and "Fish Tank," a coming-of-age drama set in a grim London suburb.
Austrian television star Christoph Waltz clinched the best actor award for his role as a multilingual Nazi nicknamed the "Jew Hunter" in Tarantino's "Inglourious Basterds."
France's Charlotte Gainsbourg took the best actress award for her taboo-defying role as a woman driven insane by grief in the shock Danish thriller "Antichrist" by Lars Von Trier.
Alain Resnais, 86, the grand old man of French cinema and erstwhile "New Wave" icon, was awarded a special prize for his half-century career.
Brillante Mendoza of the Philippines picked up the best director prize for "Kinatay," while Australian Aboriginal director Warwick Thornton's "Samson and Delilah," was awarded the Camera d'Or prize for a first film.
Penelope Cruz was among the A-list celebrities at the 12-day annual French Riviera bash, who also included Martin Scorsese and Jim Carrey.
Tarantino's march up the red carpet -- flanked by Pitt and his wife Jolie -- for the world premiere of his long-awaited "Basterds" on Wednesday provided the biggest celebrity buzz of the 12-day festival.
Scandal came in the form of Von Trier's "Antichrist", which provoked fainting, gasps and walk-outs and received an "anti-prize" for misogyny that the festival director angrily denounced as an attempt at censorship.
The late Heath Ledger's unfinished stint in Terry Gilliam's "The Imaginarium of Doctor Parnassus" was screened out of competition, while "Spider-Man" director Sam Raimi returned to horror with his new flick "Drag Me To Hell".
After The Canne festival, it is time to move to Roland Garros and enjoy the number one tennis man, Daniel Nadal, play.
Michael Haneke's "The White Ribbon," a a chilling study of malice in a German village on the eve of World War I, snatched top honours at the Cannes film festival on Sunday.
The Austrian director's austere black-and-white work overcame stiff competition from films by heavyweight auteurs like Quentin Tarantino and Jane Campion to win the coveted Palme d'Or at the world's greatest cinema showcase.
"Today is a moment in my life when I can say I am very happy," said Haneke, whose often harrowing films -- such as "Funny Ganes" and "Code Unknown" -- have shown modern middle-class lives disrupted by malevolent forces.
He was handed the award at a star-studded red carpet gala by the Cannes jury president, French star Isabelle Huppert, who played a sadomasochistic musician in his 2001 film "The Piano Teacher."
Huppert said "The White Ribbon," hailed by critics here and seen by many as a parable on the roots of Nazi savagery, was an "extraordinary film" that "doesn't deliver any messages, but says important things."
The notoriously extravagant festival toned down the glitz for this year's recession-era bash and was lighter than usual in star power, but it still saw celebs like Brad Pitt and Angelina Jolie sashay up the fabled red carpet.
Billed as a battle of auteur titans, it mostly lived up to expectations, with Britain's Independent on Sunday newspaper calling it "a superior vintage" and France's Journal du Dimanche declaring "the return of great cinema".
A range of other prizes were dished out on Sunday to the 20 films in competition, with French director Jacques Audiard -- who had been a frontrunner for the Palme -- taking the Grand Prix for his bleak prison drama "A Prophet."
Cult South Korean director Park Chan-Wook and Britain's Andrea Arnold jointly took the jury prize for "Thirst," a vampire romance, and "Fish Tank," a coming-of-age drama set in a grim London suburb.
Austrian television star Christoph Waltz clinched the best actor award for his role as a multilingual Nazi nicknamed the "Jew Hunter" in Tarantino's "Inglourious Basterds."
France's Charlotte Gainsbourg took the best actress award for her taboo-defying role as a woman driven insane by grief in the shock Danish thriller "Antichrist" by Lars Von Trier.
Alain Resnais, 86, the grand old man of French cinema and erstwhile "New Wave" icon, was awarded a special prize for his half-century career.
Brillante Mendoza of the Philippines picked up the best director prize for "Kinatay," while Australian Aboriginal director Warwick Thornton's "Samson and Delilah," was awarded the Camera d'Or prize for a first film.
Penelope Cruz was among the A-list celebrities at the 12-day annual French Riviera bash, who also included Martin Scorsese and Jim Carrey.
Tarantino's march up the red carpet -- flanked by Pitt and his wife Jolie -- for the world premiere of his long-awaited "Basterds" on Wednesday provided the biggest celebrity buzz of the 12-day festival.
Scandal came in the form of Von Trier's "Antichrist", which provoked fainting, gasps and walk-outs and received an "anti-prize" for misogyny that the festival director angrily denounced as an attempt at censorship.
The late Heath Ledger's unfinished stint in Terry Gilliam's "The Imaginarium of Doctor Parnassus" was screened out of competition, while "Spider-Man" director Sam Raimi returned to horror with his new flick "Drag Me To Hell".
After The Canne festival, it is time to move to Roland Garros and enjoy the number one tennis man, Daniel Nadal, play.
PS : On the first photo above, Afef Jnifen is between Ddoutzen kroes and Evangeline lilly. On the second one Kerry Washington is climbing the red carpet clebraties stairs.