2009-12-26

Wikipedia : l'agonie?

Wikipedia en agonie ? en asphéxie ?

Appel de Jimmy Wales (le fondateur de wikipedia)


Link : l'appel de Jimmy Wales

2009-12-18

Google condamné par la justice

Google Books vient de perdre son procès qui l’opposait aux Editions de La Martinière, au SNE (Syndicat National de l’Edition française) et à la Société des Gens de Lettres (SGDL), qui avaient porté plainte contre Google en juin 2006 pour contrefaçon et atteinte à la propriété intellectuelle.

Les plaignants accusaient ainsi Google Books d’avoir, sans autorisation des ayants droit, numérisé, conservé et proposé ensuite sur son service Web des ouvrages encore soumis au droit d’auteur, et disponibles dans les bibliothèques américaines avec lesquelles Google a conclu des accords de numérisation.

Après plus de trois ans d’instructions, le verdict est tombé : le tribunal de grande instance de Paris a condamné la firme de Mountain View à 300 000 euros de dommages et intérêts pour avoir numérisé des ouvrages sans l’autorisation des éditeurs concernés.

2009-12-10

Spring Framework Training & certification in Tunisia


Core Spring Training Tunis, Tunisia 01 -04 Mars 2010
Inscrivez-vous maintenant pour la formation de 4-jours Core Spring - Spring Framework Training and Certification à Tunis, Tunisia du 1 mar 10 - 4 mar 10. Nombre de places limitées.

Informations complémentaires

Ce cours est animé en français. Il commencera chaque jour à 9h et se terminera à 17h. Des ordinateurs seront mis à disposition des participants. Le déjeuner est inclus dans le prix de la formation.

Discount: Register 2 students (10%); Register 3 or more students (20%)

Please send an email to training_fr@springsource.com to request this discount code.

Description

Voir la description de la formation
Formateurs prévus

A annoncer.
Lieu

Regus Carthage Center
Rue du Lac de Constance
Les Berges du Lac 1053
Tunis Tunisia

2009-12-02

Quand Michael Moor fait de l'éthique financière un film / When Michael Moor explain the financial crash !

Very curious to discover how Michael Moor analyses the current financial crash, I have watched last week his new movie "Capitalism". I had looked forward to apprehend the crash by non financial analyst that is used to communicate his messages in an ironic style. By a thinker who is used to strive to collect information in discrete hidden papers. Michael Moor has proved these qualities in his previous movies especially about the former president of the United States George Walker Bush and about the international holdings.
In "Capitalism", Michael Moor think that the financial crash is due to the former president of the United States Regent who made the American government a company. Not a simple company but a capitalistic company that only one priority : make money rather than make wealth and people confort. Michael Moor has wondered why American people don't stop to agree such wrong and harmful principles that sacrifices poor persons in the profit of the tycoon's ones. He concluded that the poor or middle class American has continued to approve the economic and political materialistic system in hope to become, one day, among the tycoons; but henceforth, they simply continue counting the days !


http://www.youtube.com/watch?v=IhydyxRjujU


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Michael Moore (The Big One, Bowling For Colombine, Fahrenheit 9/11, Sicko) , le cinéaste à la casquette de Baseball est de retour dans les salles obscures françaises. Après son docu Slacker Uprising visible gratuitement sur la toile par les américains uniquement, son nouveau film s’appelle Capitalism : A Love Story. On y retrouve un Moore au mieux de sa forme, arpentant Wall Street !

Le natif de Flint revient en effet avec un combat qu’il a déja mené mais qui est aujourd’hui plus que jamais d’actualité : comment la capitalisme a profité à certains et a laissé une grande partie des américains sur le bas-côté ?

Moore nous propose une plongée concrète dans les conséquences de la crise financière : les expulsions quotidiennes, les faillites, les licenciements en cascades et une classe moyenne qui paye le prix fort !

Michael Moor pense que la crise de nos jours est, en réalité, due aux travaux de Regent qui a fait du gouvernement américain une véritable entreprise. Mais pas une simple véritable entreprise, une entreprise purement capitaliste qui priviligie le gain de l'argent au détriment des pauvres, de la construction de la richesse et du confort du peuple.

Moor se demande pourquoi le peuple Américain, concient de la défaillance de ce système, n'arrête pas de l'approuver et de voter pour ceux qui le sponsorisent. Il arrive à la réalité : ào l'intérieur de toout un chacun des Américain le rêve de devenir un jour archimilliardaire (bien évidemment via ce système); mais il continuent tous à compter les jours !

Michael Moor a, en effet, traiter un ancien sujet presque tabou de la finance : l'éthique financière.

http://www.youtube.com/watch?v=IhydyxRjujU

PS.: link to Crise Financière

2009-11-27

Le feu couve dans la planète finance : L'émirat de Dubaï au bord de la faillite

Lesté de 80 milliards de dollars de dettes, Dubaï semble au bord de la faillite. Mercredi, l'une des holdings les plus importantes de l'émirat, Dubaï World, propriétaire via ses filiales immobilières, du gigantesque complexe hôtelier construit sur une île artificielle en forme de palmier, a demandé à ses créanciers un sursis pour renégocier l'intégralité de ses dettes, soit 59 milliards de dollars ! Il ne compte plus rien rembourser avant le 30 mai afin de mener à bien cette restructuration, ce qui suppose de ne pas honorer les prochaines échéances (9 milliards de dollars dus dans les quatre mois qui viennent).

Aussi désespérée qu'inattendue, cette requête a affolé les marchés. Le prix de la couverture contre un défaut de paiement de la dette souveraine de Dubaï (CDS) a bondi, hier, de 111 points de base, pour atteindre 429 points. Le flamboyant émirat pointe ainsi au sixième rang mondial des États les moins solvables de la planète, d'après l'agence Bloomberg. Indicateur clé des risques de faillite, le coût du CDS de Dubaï a plus grimpé en un mois que l'avait fait celui de l'Islande, en octobre 2008, en pleine tourmente financière.

Effet de domino ! Effet boule de neige.

Les Bourses asiatiques poursuivaient leur repli vendredi. Tokyo a chuté de plus de 3,0% en clôture, tandis que Hong Kong reculait de 3,45% à la mi-séance. Shanghai affichait un repli de 1,05% à la mi-séance. Séoul a terminé sur une dégringolade de 4,69%.

Le Dow Jones cède 1,48% à 10310 points et le Nasdaq Composite -1,68% à 2138 points. Les marchés américains ont ouvert aujourd'hui pour une demi-journée au lendemain de Thanksgiving.

Le CAC40, pénalisé hier par l'inciedent Dubai, a repris aujourd'hui à la hausse et suite aux assurrences d'Abou Dhabi (le grand frère de l'emarat de Dubai) qu'il viendra en rescousse de Dubai en achetant des obligations.

2009-09-01

GMAIL is down !

The google mail, Gmail, is down.

At 10:40 pm, the financial news channel Bloomberg mentions that Google communicate that the service will be restored in 2 hours.

This inconvenience push us to wonder about the limit of the high availability in IT.

2009-08-07

Et si les crises financières n'étaient pas nouvelles ?


Crise, Crise, Crise… Crise financière, crise économique. Une crise dévastatrice qui a dépassé le périmètre de l’économie virtuelle pour toucher l’économie réelle. Les taux de chômage sont en hausse partout dans le monde. Aucun ne fut épargné ; ni les pays émergeants, ni les pays sous développés. De Sydney à New York et en passant par Hong Kong, El Manama, Francfort et Londres aucun n’a réussi à éviter la crise. Ni les formules sophistiquées de calcul du risque, la VAR en tête de liste, ni les réformes réglementaires récentes, Bale 2 et Mifid pour ne citer que ces deux, n’ont réussi à nous aviser d’un effondrement quasi-total des principales places financières mondiales ; un effondrement qui s’est propagé comme une épidémie. Une Crise, à échelle planétaire, qui a réussi à fragiliser monnaie, budget et établissements bancaires. Une crise qui, bizarrement et pour la première fois, a poussé Européens Américains et pays émergeants (notamment ceux qui ont réussi à s’échapper de la mondialisation) à se mettre sur une même table et à mettre en question le modèle économique planétaire voire même les notions mêmes du capitalisme… Stop ! Et si les crises en finance ne sont pas nouvelles ; et s’il s’agit d’un phénomène récurrent et d’une maladie chronique qui se sont aiguisés grâce à l’incarnation de l’économie du marché et de la mondialisation ? Analysons en revenant aux vieux registres de la finance. Tirons les leçons des « Loose Story » du passé afin de mieux gérer la crise d’aujourd’hui. Posons les bonnes questions pour trouver les bonnes réponses.

Les toutes premières crises de la Finance

L’année 1620 connut la première crise financière de l’histoire. Grâce à son port et son emplacement géographique, Gêne était un hub commercial pour la marchandise venant du monde entier notamment du continent Américain (surtout l’or et l’argent venant de l’Amérique). Les Lombards, alors reconnus pour leurs qualités de comptables et de spéculateurs se spécialisaient dans l’activité du crédit et finançaient les princes d’Europe aussi bien que les industriels du textile. La récession de l’activité venue de l’Espagne fragilisait brusquement la position de Gêne en tant que centre de capitalisme en provoquant une pénurie de ressources et de mains d’œuvre. Gêne se voyait, alors, dépassée par Amsterdam. Depuis, les écarts en volumes d’échanges et de niveau de vie se sont creusés entre les pays nordiques, le Pays-Bas comme centre, et les pays du bassin de la Méditerrané.

Que ce soit à Londres ou à New York, ces crises ont été suivies par une restructuration des deux places financières et la création d’institutions financières à savoir la banque centrale à la City et la réserve fédérale à Washington.

En 1637, Amsterdam connut à son tour une crise financière. Les hollandais, connus par le commerce des bulbes de tulipe (fleur originaire de Constantinople), créèrent les premiers contrats à termes (contrats d’achats notariés entre deux acheteurs s’effectuant à la fin de la saison) et une bourse de commerce où se négociaient ces contrats de vente des bulbes de tulipe. Le but était de faire face aux demandes croissantes des bulbes et aux cycles de culture de la fleur. La spéculation sur ce produit de lux était tellement poussée au point que certaines variétés se négociaient jusqu’à vingt fois le salaire annuel d’un artisan. La crise (la tulipomanie) se déclencha en Février 1637 lorsque le cours des bulbes connut un effondrement brutal. En conséquence, plusieurs contrats à termes n’ont pas été honorés et un nombre important d’individus et d’institutions ont fait faillite. Ainsi, la politique expansionniste qui favorise la spéculation et néglige le risque (les autorités finissaient par retirer la clause d’obligation d’achat des contrats à termes de la tulipe) a prouvé ses limites et a fini par créer la première bulle spéculative de l’histoire qui a fait effondrer tout le système.

En 1717, afin de diminuer ses charges de dettes, le gouvernement Britannique échangea avec la Compagnie des Mers du Sud (South Sea Company) 10 millions de Livres en bons de trésor d’état contre des actions de la compagnie rémunérés à 6% et contre l’octroie à la dite compagnie du monopole des échanges commerciaux avec les colonies espagnoles en Amérique. En 1719, la Compagnie de Mers du Sud détenait déjà 11.7 % de la dette de la Grande Bretagne. Suite à la propagation de rumeurs quant au volume d’activité de la compagnie Londonienne, les cours de la compagnie s’envolaient pour passer de 128£ en Janvier 1719 à plus de 900£ en 1920. Cette frénésie spéculative poussait les investisseurs à s’intéresser aux actions de la Compagnie des Mers du Sud et à d’autres actions. Mais à l’atteinte du seuil psychique de 1000£, le marché se retournait brutalement et le cours de l’action s’effondrait à 150£. L’éclatement d’autres bulles à Paris et à Amsterdam ruinait les investisseurs qui ont acheté des actions à crédit et les banques qui ont prêté sur gage d’actions. Conséquences : la compagnie passa sous le contrôle de l’état, ses dirigeants furent été jugés, le parlement fut été dissous et le gouvernement décida de structurer les activités de la City.

Avec le soutien du parti démocrate, le président des Etats-Unis d’Amérique Andrew Jackson décida en 1836 de subordonner la vente des terres de l’état à un payement en métaux précieux au lieu des billets de banque. Le but de la loi était de responsabiliser les banques qu’ils accusaient de créer de l’inflation et de la spéculation en mettant en circulation des billets non couverts par des réserves de métaux. Cette décision constituait un frein devant les investisseurs étrangers, notamment les Anglais, pour l’achat de terres d’état. En 1837, lorsque la banque Centrale d’Angleterre décida d’augmenter ses taux sur les dépôts, les capitaux fuirent les Etats-Unis vers la Grande Bretagne où les placements sont devenus plus attractifs. Cette crise est connue par « la panique de 1837 ». Les analystes l’expliquent par l’erreur de diagnostique de Jackson qui expliquait l’inflation par l’excès de billets de banques américaines alors qu’elle était due à l’importance des flux des capitaux britanniques. Deux mois seulement après le déclenchement de la crise, on estimait à 100 millions de Dollars le total des faillites à la seule ville de New York. Pire encore, le système bancaire des Etats-Unis subit, un choc duquel il ne se remet jamais totalement : sur les 845 banques Américaines existantes à l’époque, 343 fermèrent leurs portes et 62 firent une faillite partielle. D’ailleurs, la place Américaine ne se remet debout que suite à la crise Londonienne de 1890 qui a entrainé l’émergence de Boston comme cœur de l’économie mondiale et de Wall Street comme centre financier planétaire. Que ce soit à Londres ou à New York, ces crises ont été suivies par une restructuration des deux places financières et la création d’institutions financières à savoir la banque centrale à la City et la réserve fédérale à Washington.

Les crises du XXème siècle

Si le XIXème siècle a connu la création de la plus part des grandes banques américaines d’aujourd’hui notamment J.P. Morgan, Rockefeller, Chase, City, Lehman Brothers, Morgan Stanley, le XXème siècle a connu la « guerre mondiale des banques ». Dès l’avènement du XXème siècle, les institutions américaines se sont devenues des instruments de collecte massive de l’épargne et de placement de titres et elles commencèrent à se substituer aux banques britanniques : Elles prêtaient généreusement en Amérique et aux quatre coins du monde et elles mêlaient investissement et dépôt. Rassurée par la croissance de la valeur de son portefeuille boursier, la classe moyenne n’hésitait pas à s’emprunter au-delà de ses capacités réelles et elle affichait un engouement pour l’immobilier en Floride. Le système financier, d’or et déjà déséquilibré et instable, finit par s’écrouler à la suite de la constitution du cartel des grandes compagnies pétrolières (les sept soeurs) en 1928 : la constitution de ce cartel a fait grimper le prix de l’essence et a effondré la production automobile. Le long de l’année 1929, la crise s’aiguisait aux Etats-Unis et se propageait pour atteindre d’autres économies : la dette américaine a frôlé les 300%, 345 banques américaines fermaient les 6 premiers mois et 4000 déclaraient faillite dans l’année, le 24 Octobre à la mi-journée le Dow Jones affichait un recul de 22,5 %, les petits porteurs se bousculaient à Wall Street pour y brader leurs actions, l’Allemagne de Weimar déjà ruinée par la guerre tomba en une longue déprime. La même année, la crise financière donna naissance à une crise économique avec une forte hausse du chômage estimée à 25%. Chaque pays chercha, alors, son salut dans les mesures de protectionnisme ; à titre d’exemples, l’Allemagne instituait un contrôle total des changes et un groupement de pays européens créait une zone Sterling pour mettre fin à la convertibilité Or de la Livre Sterling (Fin du GES). Malgré les efforts du président Roosevelt, les Etats-Unis ne se libèrent de la crise de 1929 qu’à leurs entrées à la deuxième guerre mondiale. Au 1er juillet 1944, le monde prit conscience de l’importance de l’instauration d’une organisation monétaire mondiale et de l’urgence de favoriser la reconstruction et le développement des pays touchés par la guerre : la conférence de Bretton Woods donna naissance à des accords internationaux qui ont dessiné les grandes lignes du système financier de nos jours. Les deux protagonistes principaux de cette conférence ont été John Maynard Keynes, qui dirigeait la délégation britannique, et Harry Dexter White, assistant au secrétaire au Trésor des Etats-Unis. Les accords de Bretton Woods stipulent l’organisation du système monétaire mondial autour du Dollar Américain avec un rattachement nominal à l’or et la création de deux organismes de stabilisation à savoir la Banque Mondiale (formé de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement -- BIRD et l’Association Internationale de Développement -- IDA) et le FMI (le Fond Monétaire International). Ces organisations ont été construites sur les dépôts des Etats membres. Un troisième organisme aurait dû être créé ; mais en l'absence d'accord, il ne verra le jour qu'en 1995 avec la création de l’organisation mondiale du commerce (OMC) et suite aux cycles de négociations du General Agreement on Tariffs and Trade (GATT). Les accords de Bretton Woods n’ont été abandonnés en partie qu’à l’abondement des taux de change fixes en 1971 suite à la crise de change qu’a connu le monde.

Le Lundi 6 Octobre 2008 (the Black Monday) a prouvé que, mondialisation et économie de marché aidant, aucun pays n’est à l’abri des turbulences du monde de la finance : Paris CAC 40 (-9,04%), USA Dow Jones (-6,07%), London FTSE (-7,85%), Francfort DAX (-7,07%), Riad TASI (-9,81%), Dubaï DFM (-7,61%), Abou Dhabi ADSM (-5,61%), Johannesburg JSE (-7,30%), Moscow RTS (-19,10% et la cotation a été interrompue trois fois au cours de la journée), Tunis TUNINDEX (-4,88) et Casablanca MASI (-2,30%).

Les crises récentes

Ces quarante dernières années, le monde connut quatorze crises financières soit une moyenne d’une crise toutes les 2,85 années. De la crise de change de 1971 à la crise financière planétaire de 2008, qui s’ajouta à la crise des subprimes, en passant par la crise des Saving & Loans (caisses d’épargne Américaines) de 1986 et la crise financière de l’Asie de 1997, le monde de la finance a trouvé du mal à digérer des crises dont l’étendu et l’envergure ont menacé les pays émergeants aussi bien que les pays développés. D’ailleurs, à titre d’exemple, la crise de la dette des pays du sud en 1982 a bouleversé l’économie mondiale dans son ensemble et l’éclatement de la bulle boursière Internet à Wall Street de l’année 2000 a failli exterminer de la carte NTIC des multinationales trop surévaluées sur le marché américain et des sous-traitants et des constructeurs asiatiques trop dépendant de ces dernières. D’autres scandales financiers tels que l’affaire Nick Leeson (Marché à terme à Singapore, un trou de 1,1 milliard d’euro sur le SIMEX) en 1995 et l’affaire Jérôme Kerviel (Produits dérivés, une perte de 4,9 milliards d’Euro à la Société Génerale Investment & Corporate Banking) en 2008 ont montré que les procédures de contrôle actuel sont très insuffisantes. Pire encore, la turbulence récente qu’a connu le monde de la finance avec le sauvetage et la nationalisation des banques (Dexia, Northern Rock, IKB, Sachensen LB) et la faillite de Lehman Brothers ont montré la fragilité des banques notamment les banques non universelles. Le Lundi 6 Octobre 2008 (the Black Monday) a prouvé que, mondialisation et économie de marché aidant, aucun pays n’est à l’abri des turbulences du monde de la finance : Paris CAC 40 (-9,04%), USA Dow Jones (-6,07%), London FTSE (-7,85%), Francfort DAX (-7,07%), Riad TASI (-9,81%), Dubaï DFM (-7,61%), Abou Dhabi ADSM (-5,61%), Johannesburg JSE (-7,30%), Moscow RTS (-19,10% et la cotation a été interrompue trois fois au cours de la journée), Tunis TUNINDEX (-4,88) et Casablanca MASI (-2,30%). Une telle panique, conjugué à l’absence de confiance qui a régné sur le marché interbancaire international à la fin de l’année 2008 a montré que l’avenir de la planète finance se joue sur un fil de rasoir.

Des leçons, des conséquences et des interrogations

En revenant sur les différentes crises énumérées ci-dessus, nous remarquons que la l’effondrement brutal d’une activité backbone d’une économie entraine la dés-stabilisations du système monétaire et financier. D’où l’intérêt de la diversification de l’économie et des marchés.

En temps d’un Tsunami financier désastreux, le magma d’idées et d’interrogations est un premier pas vers la résolution. Aujourd’hui, partout dans le monde on parle d’ « éthique financière », de moyens efficaces qui nous permettent d’empêcher le transfert du risque et de garantir la fluidité du marché interbancaire et l’équilibre entre le volume des emprunts sur le marché bancaire et le marché boursier.

Plusieurs crises ont prouvé que la politique expansionniste et la ruée effrénée vers l’enrichissement se traduit, effet iceberg aidant, par une bulle spéculative. De mêmes les politiques permissives des banques et l’engouement affiché à l’économie virtuelle et aux montages et aux produits financiers complexes à haut risque (notamment les Black-Scholes et les Junk Bonds) fragilise le système financier et monétaire.

Last but not least, les paradis fiscaux et l’absence d’une politique financière et monétaire commune et/ou l’incapacité des institutions financières internationales à faire passer et à faire respecter les réglementations qu’elles dressent renforcent l’inégalité de la distribution de la richesse, approfondissent le gap entre le Nord et le Sud, fragilisent les économies sous développées et privent les économies développées de plusieurs opportunités de croissance notamment en période de crise.

D’autres conséquences de la crise financière que nous vivons peuvent être qualifiées de métamorphoses. A titre d’exemples, nous citons la révision de la rémunération des traders et l’élargissement du club des décideurs de la planète finance à 20 Etats pour inclure le Brésil, l’Arabie Saoudite et l’Afrique du Sud et ce à la recherche d’une meilleure gouvernance.

En temps de crise, il est important de poser les bonnes questions et de rester méfiant ; d’ailleurs, l’embellie qu’a connue les bourses internationales ces deux derniers mois nous donne droit à l’espoir mais elle est loin d’être rassurante. Sommes-nous devant une maladie chronique qui exige une vaccination voire même la recherche d’un nouveau vaccin qui arrête le mal engendré par la défaillance de nos anticorps ? Sommes-nous devant un mal sécuritaire où seules la vigilance et la veille continues sont les remèdes exactement comme c’est le cas pour les virus informatiques dont la virilité et l’étendu de la contamination sont méconnues et imprévisibles ? Désormais, en temps de grippe porcine et de bourses électroniques, l’évocation des registres médical et informatique s’impose.

dans l’attente d’un éclaircissement du paysage de la finance à l’échelle planétaire, toute bonne nouvelle est désormais « a pencil of light in the darkness » et en espérant aboutir à un système financier et monétaire plus équilibré contentons nous de dire « Small is beautiful, but safer is charming » !

En temps d’un Tsunami financier désastreux, le magma d’idées et d’interrogations est un premier pas vers la résolution. Aujourd’hui, partout dans le monde on parle d’ « éthique financière », de moyens efficaces qui nous permettent d’empêcher le transfert du risque et de garantir la fluidité du marché interbancaire et l’équilibre entre le volume des emprunts sur le marché bancaire et le marché boursier. On parle, également, de l’expérience des Japonais qui ont réussi à survivre avec un Nikkei en baisse et une économie en récession depuis vingt ans.

« Small is beautiful »

Devant une machine financière mondiale grippée faut-il sourire au moindre faisceau de soleil afin d’éviter une dépression accablante ? Devant un modèle capitaliste à réviser et une politique économique basée sur la mondialisation (malgré tout le bien qu’elle nous a apporté la mondialisation), sommes-nous devenus nostalgiques à des vieux adages du genre « Small is beautiful ».

A l’échelle régionale, grâce à une politique financière prudente et des marchés maitrisés, Tunisie Maroc et Egypte ont réussi à résister à la crise financière. Mieux, le gouvernement Tunisien a eu le mérite de lever des fonds en pleine crise : l’appel d’offre international d’octroi d’une nouvelle licence de téléphonie globale a suscité l’intérêt des opérateurs Turcs, Français et Moyens Orientaux. De plus, peu de temps après l’annonce du consortium gagnant (Divona/Orange), le patron d’Orascom Najib Sawaris a annoncé l’introduction de son entreprise Tunisienne, Tunisiana, au marché principal de la bourse de Tunis avant la fin de l’année en cours. Les marocains, champions du tapage médiatique, espèrent enregistrer en tourisme les mêmes résultats des années précédentes : leur slogan innovateur « la Maroco-thérapie» fait déjà parler de lui. La crise financière planétaire est elle une opportunité réelle pour les économies émergeantes pour mieux négocier leurs transactions ? Est-elle, au même, temps une occasion pour les pays développés pour stimuler la croissance et tisser des relations de voisinage de type gagnant-gagnant ? Wait and See !

En définitive, dans l’attente d’un éclaircissement du paysage de la finance à l’échelle planétaire, toute bonne nouvelle est désormais « a pencil of light in the darkness » et en espérant aboutir à un système financier et monétaire plus équilibré contentons nous de dire « Small is beautiful, but safer is charming » !

2009-07-20

Tiré du tiroir

En fouyant dans mes vieux registres, je suis tombé sur un vieux article que j'aime beaucoup. Cet article, je l'ai publié dans "Zoom Mag" (pour ceux qui connaissent la belle histoire qu'était ZooM Mag) en Février 2001.

Le savoir n’est - il pas une passion ?

La passion envers le savoir reflète une conscience d’un manque, lequel est nommé par la philosophie libido (terme inventé par Sigmund Freud). En fait, Saint Augustin a assimilé la passion envers le savoir à la passion envers la nourriture : Il a appelé la première libido sciendi et la deuxième libido sentiendi.

Dans le même sens, l’Allemand Bertolt Brecht, dans son livre ‘Galiléo Galilé’, a affirmé que Galilée aime le bon vin et les idées neuves aussi bien que les oies rôties. Aussi, il a déclaré crûment son point de vue en écrivant que « le savoir peut devenir une passion, la recherche une source de plaisir ». De même, Flaubert, dans ‘Bouvard et Pécuchet’, a associé la libido sciendi à la libido sentiendi : c’est autour d’une table que Bouvard et Pécuchet menaient plusieurs débats avec les habitants de chevignolles.

Toutefois, la passion n’est pas le seul moyen permettant la possession du savoir, la persévérance peut en être un. Ainsi, Ménon considéré bête à la première partie de ‘Ménon’ de Platon, se révèle plus attentif et plus subtil dans la deuxième partie (après avoir été engourdi par Socrates).

De plus je devise que la passion envers le savoir, bien que recommandée, n’est aucunement suffisante : Jean Jacques Rousseau a montré dans ‘l’Emile’ que livresque n’est nul suffisant.

Ceci dit, la passion envers le savoir n’occulte pas l’importance de la confrontation sociale.

Conclusion : l’acquisition du savoir n’est pas conditionnée par sa considération comme passion ; mais l’association de ces deux notions à l’expérience sociale excite le coté créatif et pousse l’imagination vers des horizons sublimes sans rompre avec l’efficacité qu’exige la réalité.

Enfin, une question se pose : la passion envers le savoir n’est-elle pas en partie une valorisation de l’ego ?

2009-07-19

Charles Aznavour joue à Carthage à guichets fermés


A quatre vingt cinq ans, Charles Aznavour pourssuit sa tournée d'adieu (qu'il a commencée en 2007). Charles Aznavour, ou Shahnourh Varinag Aznavourian, chante sur la scène du fameux festival international de Carthage ce Mardi 21 Juillet (45éme session). L'homme de la Bohème, revient à Tunis après une absence relativement longue. on parle déjà d'un cacher* de 1 millions de Dinars (environ 560 milles Euros). La totalité des billets a été vendue avant l'arrivée du doyen de la chanson Française à Tunis (arrivé deux jour avant le jour j, hébergé au luxueux Karthago Palace à Gammarth).

Charles Aznavour, est venu du Liban où il a donné un concert dans le cadre du festival de Beiteddine. Après Carthage, il se rendera à Colmar le 7 août et entamera ensuite une tournée en Amérique du Sud en septembre.

Son prochain album de jazz, "Charles Aznavour and The Clayton Hamilton Jazz Orchestra", est attendu pour le 30 novembre.

PS :
Le 19 janvier, Charles Aznavour a reçu au dernier MIDEM, marché international de la musique Cannes du 18 au 21 janvier 2009, le « Lifetime Achievement Award», pour l'ensemble de sa carrière.
En Février 2009, le chanteur Français d'origine arménienne a accepté le poste d'ambassadeur de l'arménie en Suisse.
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French Famous singer Charles Aznavour arrived, on Sunday morning, in Tunis, two days ahead of his concert on Tuesday July 21, in the Roman theatre of Carthage, as part of the 45th session of the Carthage International Festival. All the concert ticket has been sold before the singer arrival. The festival has payed 1 million Dinars (almost 560 Euros) for the greatest french singer.

2009-06-26

Mickael Jackson : la torche du pop s'eteint / The pop torch has been extinguished


World mourns pop legend Jackson

Tributes from stars and fans have been pouring in for singer Michael Jackson, who has died aged 50 after suffering a cardiac arrest at his Los Angeles home. Pop star Madonna said: "The world has lost one of its greats, but his music will live on forever." Post-mortem tests on Jackson's body will take another four to six weeks, the coroner said, but foul play and trauma had been ruled out. Police say a car owned by a doctor has been towed away from Jackson's home. Spokeswoman Karen Rayner said he was not under criminal investigation but the car "may contain medications or other evidence that may assist the coroner in determining the cause of death". The Los Angeles Fire Department released audio of an emergency call made from Jackson's house. The person who made the 911 call said a 50-year-old male was being treated by a doctor but was unconscious. "[The doctor is] pumping his chest but he's not responding to anything," the caller said. US authorities have said final results of the post-mortem examination could take up to eight weeks while toxicology tests are completed. Family lawyer Brian Oxman told US TV that he had been concerned about the star's use of pain relief medication. Mr Oxman told ABC's Good Morning America programme that Jackson took prescription pain relief for injuries sustained earlier in his career, including bones broken in a stage fall. "It caused him great pain. He just didn't like to feel such discomfort. He started taking pain medication. It became part of his life." Mr Oxman added that he had warned that he "would not hold his tongue" about Jackson's use of medication in the event of the singer's death. Paying tribute to the star, musician Sir Paul McCartney said: "I feel privileged to have hung out and worked with Michael. He was a massively talented boy-man with a gentle soul." The singer's ex-wife Lisa Marie Presley said she was "sad and confused". "This is such a massive loss on so many levels, words fail me." A spokesman for Barack Obama said the US president saw Jackson as a "spectacular performer" and "music icon", and offered condolences to his family. Pop star Justin Timberlake, who has been compared to Jackson, said: "We have lost a genius and a true ambassador of, not only pop music, but of all music." The musician added: "He has been an inspiration to multiple generations." Paramedics were called to the singer's Beverly Hills home at about midday on Thursday after he stopped breathing. He was pronounced dead two hours later at the UCLA medical centre in west Hollywood. Jackson's brother, Jermaine, said he was believed to have suffered a cardiac arrest. Speaking on behalf of the Jackson family, Jermaine said doctors had tried to resuscitate the star for more than an hour without success. He added: "The family request that the media please respect our privacy during this tough time.""And Allah be with you Michael, always. I love you." Jackson, who had a history of health problems, had been due to stage 50 concerts at the O2 arena in London, beginning on 13 July. Concerns were raised last month when four of Jackson's planned comeback shows were postponed, but organisers insisted the dates had been moved due to the complexity of staging the show.

'Consummate entertainer'

Broadcaster Paul Gambaccini said: "I always doubted that he would have been able to go through that schedule, those concerts. It seemed to be too much of a demand on the unhealthy body of a 50 year old. "I'm wondering, as we find out details of his death, if perhaps the stress of preparing for those dates was a factor in his collapse. "It was wishful thinking that at this stage of his life he could be Michael Jackson again." AT THE SCENE

Michael Jackson was brought here to the UCLA Medical Center in Los Angeles around 12 hours ago. Earlier there were several hundred people here, before it got dark - there was a sense of grief, of disbelief. But in the last few hours, these people have been singing his songs, dancing, there was a guy on a keyboard earlier, playing his songs for people to dance along to. This has turned into an impromptu celebration of Michael Jackson's music. He's the King of Pop as far as they're concerned. They're still shocked by his sudden death, but they're here because they want to show their support. Following the news of his death, the singer's albums are currently occupying the top 15 slots of online music retailer Amazon.com's best-seller chart, led by his 1982 smash hit Thriller. Bands playing at the Glastonbury Festival this weekend are also expected to pay tribute to Jackson's musical achievements. Thriller Live, a tribute show to featuring the star's music in London's West End, announced it would go ahead. A minute's silence will be held before the performance and the lights outside the Lyric Theatre, in Shaftesbury Avenue, will be dimmed as a mark of respect.

Biggest seller

Jackson began his career as a child in family group The Jackson 5. He went on to achieve global fame as a solo artist with smash hits such as Billie Jean and Bad. Thriller, released in 1982, is the biggest-selling album of all time, shifting 65m copies, according to the Guinness Book of World Records. HAVE YOUR SAY Can't believe it. I'm gutted. RIP Michael, thanks for everything you gave us. Tommy, Cardiff He scored seven UK number ones as a solo artist and won a total of 13 Grammy awards."For Michael to be taken away from us so suddenly at such a young age, I just don't have the words," said Quincy Jones, who produced Thriller, Bad and Off The Wall. "He was the consummate entertainer and his contributions and legacy will be felt upon the world forever. I've lost my little brother today, and part of my soul has gone with him."The singer had been dogged by controversy and money trouble in recent years, becoming a virtual recluse. He was arrested in 2003 on charges of molesting a 14-year-old boy, but was found not guilty following a five-month trial. The star had three children, Michael Joseph Jackson Jr, Paris Michael Katherine Jackson and Prince Michael Jackson II. Jackson's former wife Debbie Rowe is the mother of two of the children, and there is already speculation about who will gain custody of them.He is survived by his mother, Katherine, father, Joseph and eight siblings - including Janet, Randy, Jermaine and La Toya Jackson.

2009-06-24

C'est officiel : Tunisiana prochainement en Bourse


Le patron d’Orascom Telecom Holding, Najib Sawiris, actionnaire à hauteur de 50% de l’opérateur GSM tunisien Tunisiana, vient d’annoncer officiellement la prochaine introduction en bourse de Tunis de Tunisiana. Il s’agit d’introduire entre 20 et 30% du capital d’Orascom Telecom Tunisie avant la fin de l'année en cours.

Naguib Sawiris a justifié cette introduction sur la Bourse de Tunis par son désir d’acquérir des engtreprises tunisiennes. L'homme d'affaire a, également, parlé de l’introduction en bourse de sa filiale algérienne qui devrait, selon lui, prendre plus de temp. L'annonce d'une telle décision au lendemain de l'annonce de l'identité du gagniant de la troisième licence mobile dans le pays, le consotuim Divona/Orange France Telecom, nous donne droit à d'autre explications...

Intérrogé à Paris au mois de Mai par l'équipe MaghrebSpace à propos d'une éventuelle introduction de l'ntreprise qu'il dirrige, Yves Gautier, le Pdg de Tuniana a précisé qu'une telle décision dépasse son périmètre d'action et dépend des principaux actionnaires de l'entreprise (notamment Orascom Holding et Qtel).

Orascom Telecom Tunisie est détenue à hauteur de 50% par Wataniya Telecom, elle-même propriété de Qtel (Qatar).

2009-06-23

C'est fait : Le corsentium Divona/Orange emporte la troisième licence de téléphonie en Tunisie



Le consortium Divona/Orange – France Telecom, est retenu en tant que soumissionnaire qui a présenté la meilleure offre technique d’attribution de la licence de téléphonie mobile de 2ème et 3ème générations, annonce un communiqué du ministère des technologies de la communication. Divona Telecom est un opérateur satellitaire en Tunisie offrant des services de voix sur IP et de data pour les entreprises notamment les offshore installées en Tunisie. Il s'agit d'un opérateur appartenant au Group Mabrouk (l'un des plus grands groupes privés en Tunisie) et à un groupe Télécom de la Principauté de Monaco.
Le communiqué ajoute que cette attribution est provisoire dans l’attente du parachèvement des conditions figurant dans les procédures du règlement de l’appel d’offres international.
Nous rappelons que cet appel d'offre a suscité l'intérêt de plusieurs opérateurs internationaux dont Orange France Télécom, Zen (Koweit) et TurkCell (Turquie).
La sélection du gagnant s'est faite en deux phases tout en favorisant la construction de corsentiums entre les opérateurs étrangers en lice et des hommes d'affaires et/ou des groupes tunisiens.
A la deuxième phase, deux furent retenus :
- l’opérateur turc des télécommunications, Turkcell, qui va s’appuyer sur les hommes d’affaires tunisiens Mohamed Sakher El Materi, Bassem Loukil et Hamdi Meddeb.
- Orange France Telecom qui s’associe avec Divona Telecom (Groupe Mabrouk)
un succès de taille pour l'administration tunisienne notamment en période de crise.