2009-07-20

Tiré du tiroir

En fouyant dans mes vieux registres, je suis tombé sur un vieux article que j'aime beaucoup. Cet article, je l'ai publié dans "Zoom Mag" (pour ceux qui connaissent la belle histoire qu'était ZooM Mag) en Février 2001.

Le savoir n’est - il pas une passion ?

La passion envers le savoir reflète une conscience d’un manque, lequel est nommé par la philosophie libido (terme inventé par Sigmund Freud). En fait, Saint Augustin a assimilé la passion envers le savoir à la passion envers la nourriture : Il a appelé la première libido sciendi et la deuxième libido sentiendi.

Dans le même sens, l’Allemand Bertolt Brecht, dans son livre ‘Galiléo Galilé’, a affirmé que Galilée aime le bon vin et les idées neuves aussi bien que les oies rôties. Aussi, il a déclaré crûment son point de vue en écrivant que « le savoir peut devenir une passion, la recherche une source de plaisir ». De même, Flaubert, dans ‘Bouvard et Pécuchet’, a associé la libido sciendi à la libido sentiendi : c’est autour d’une table que Bouvard et Pécuchet menaient plusieurs débats avec les habitants de chevignolles.

Toutefois, la passion n’est pas le seul moyen permettant la possession du savoir, la persévérance peut en être un. Ainsi, Ménon considéré bête à la première partie de ‘Ménon’ de Platon, se révèle plus attentif et plus subtil dans la deuxième partie (après avoir été engourdi par Socrates).

De plus je devise que la passion envers le savoir, bien que recommandée, n’est aucunement suffisante : Jean Jacques Rousseau a montré dans ‘l’Emile’ que livresque n’est nul suffisant.

Ceci dit, la passion envers le savoir n’occulte pas l’importance de la confrontation sociale.

Conclusion : l’acquisition du savoir n’est pas conditionnée par sa considération comme passion ; mais l’association de ces deux notions à l’expérience sociale excite le coté créatif et pousse l’imagination vers des horizons sublimes sans rompre avec l’efficacité qu’exige la réalité.

Enfin, une question se pose : la passion envers le savoir n’est-elle pas en partie une valorisation de l’ego ?

2009-07-19

Charles Aznavour joue à Carthage à guichets fermés


A quatre vingt cinq ans, Charles Aznavour pourssuit sa tournée d'adieu (qu'il a commencée en 2007). Charles Aznavour, ou Shahnourh Varinag Aznavourian, chante sur la scène du fameux festival international de Carthage ce Mardi 21 Juillet (45éme session). L'homme de la Bohème, revient à Tunis après une absence relativement longue. on parle déjà d'un cacher* de 1 millions de Dinars (environ 560 milles Euros). La totalité des billets a été vendue avant l'arrivée du doyen de la chanson Française à Tunis (arrivé deux jour avant le jour j, hébergé au luxueux Karthago Palace à Gammarth).

Charles Aznavour, est venu du Liban où il a donné un concert dans le cadre du festival de Beiteddine. Après Carthage, il se rendera à Colmar le 7 août et entamera ensuite une tournée en Amérique du Sud en septembre.

Son prochain album de jazz, "Charles Aznavour and The Clayton Hamilton Jazz Orchestra", est attendu pour le 30 novembre.

PS :
Le 19 janvier, Charles Aznavour a reçu au dernier MIDEM, marché international de la musique Cannes du 18 au 21 janvier 2009, le « Lifetime Achievement Award», pour l'ensemble de sa carrière.
En Février 2009, le chanteur Français d'origine arménienne a accepté le poste d'ambassadeur de l'arménie en Suisse.
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French Famous singer Charles Aznavour arrived, on Sunday morning, in Tunis, two days ahead of his concert on Tuesday July 21, in the Roman theatre of Carthage, as part of the 45th session of the Carthage International Festival. All the concert ticket has been sold before the singer arrival. The festival has payed 1 million Dinars (almost 560 Euros) for the greatest french singer.