2012-05-22

Et si la Grèce sortait de l'Euro

La sortie de la Grèce de la zone Euro pourrait avoir de mauvaises conséquences sur dans l'immédiat et de bonnes conséquences au moyens termes. Par contre, son maintient dans la zone Euro, ne pourrait avoir que des conséquences négative pour le pays (on injecte de la liquidité dans un système en faillite sans qu'il y ait de la croissance).
Pour l'Europe, le cout de la sortie a été déjà presque intégré à la valorisation des banques; et donc ceci ne pèsera plus comme c'était il y a un an. Pour l'economie grecque, la sortie aura certainement un effet dévastateur sur les banques, l'economie et l'inflation; mais un retour assez rapide vers la croissance purrait être constaté notamment grace à la forte dépréciation de la monnaie du pays : tourisme, fret, argricultre et exportation pourraient bondir rapidement. certes la Grèce dévaluerait mais avant il faut qu'elle convertisse ses créances en Drachme (90% de la dette privée est sous droit national). Un peu comme en Argentine en 2001, il y aura à court terme une récession car la fermeture du marché des capitaux oblige à résorber immédiatement le déficit. L'économie étant mono spécialisée il faudra donc une forte dévaluation. Certains économistes estiment à 70% la dévaluation nécessaire. Dans ces conditions, l'inflation augmenterait et le revenu baisserait. Mais au bout de 6 mois, la situation pourrait s'améliorer très rapidement comme en Argentine. La monnaie serait de nouveau acceptée et l'inflation maîtrisée. 
L'essentiel des commentateurs évoque le vocable de contagion ou risque systémique relié à la sortie de la sortie de la Grece de la zone Euro. Mais, ici le problème serait d'éviter la contagion, le risque d'illiquidité bancaire, et d'insolvabilité des Etats. Mais la contagion existe déjà au sein même de la zone euro, il suffit de voir l'évolution des spreads pour s'en convaincre. En revanche si la Grèce rétablit sa monnaie, la perte pour la Grèce est liée à la dette libellée en euro multipliée par la dépréciation. Mais si elle reste dans la zone euro, le coût est la valeur de l'aide à verser à la Grèce et rien ne dit que ce montant actualisé soit forcément inférieur à la dette libellée en euro multipliée par la dépréciation. De Plus, il n'existe pas d'Europe politique ce qui complique toujours davantage l'appel à la solidarité dans une région ou les taux de croissance avoisinent zéro et où aucune perspective réjouissante en termes de croissance n'est envisageable en Grèce. Ces trois derniers points alignés montrent que ces aides deviennent tout simplement de moins en moins crédibles. 
Désormais, la sortie de la Grèce de la zone Euro pourrait, donner des espoirs de croissances.
Y a t il vraiment d'autres risuqes à prendre en compte ?
oui, notamment un flux migratoir massif des jeunes compétences du pays et ce de la m façon que c'était le cas pour la Russie à la fin de l'epoque sovietique ou d'autres pays ayant subis des guerres ou des crises agonisante. Naturellement, un tel scenario n'est pas du tout souhaité par l'Europe qui connait en ces temps des taux de chomage deja assez élevés.
Encore une fois, l'avenement d'une crise dans un environement assez tendu entraine la montée des politiques nationnalistes. En revenant sur le registre de l'histoire, de telles situations sont favorables pour le declenchement d'affrontements armés et c bien cela la veritable crainte (m s'il s'agit d'un cas extreme). De toutes façon, on assiste sans aucun doute à une faillite annoncée du modele de la gouvernance mondiale (cencé favoriser la paix et la croissance).
Encore, l'échec d'une Grece sortie de l'Europe à revenir à la croissance aurait des consequences désastreuses (scenario possible si on sait que ce pays presente la particularité d'avoir des ressources fiscales assez faibles - due à la fraude fiscale- et que la majorité des echanges commerciaux se font en liquide -ce qui rend le controle extremement difficile notamment ds un contexte où l'etat est affaibli-) : il peut assister à une sorte de guerriat entre différends courants politiques/ideologique ou une vente à rabais des principales entreprises rentables de l'état (les telecoms par exemple qui intéressent les Allemands).