2007-02-06

Innovation Please ! / Innovation SVP !

Innovation is dead, says conventional wisdom, no new gadgets are coming to us from the technogeeks, no big ideas that will shift the way we live and work in the same way the Internet or the cellular phone did, just to name a couple. So we are facing a time when mature companies in mature industries have no recourse other than to gobble up competitors, both large and small. But, what if it is our definition of innovation that is at fault? What if it is not necessarily about the next big thing or the newest toy ? Perhaps it is time for innovation to be redefined, simplified, and expanded so that we are focusing in what companies really need from technology and how they can use technology to move closer to their customers, better respond to customer needs, and resolve customer problems more quickly.
Talking about innovation, Geoffrey Moore, a best-selling author and business-strategy consultant, say “ People like to innovate spontaneously, which tends to diffuse innovation’s overall impact, so I think the most important thing that companies can do is to help people focus their innovation efforts on a single vector so that they get really extraordinary differentiation from them. When that happens, customers set the company’s offerings apart and give them preference in selling cycles and in price negotiation. That is the economics of innovation”. But, if some companies, like Google, succeeded to innovate (the blogoSphere and the best Internet platform proves it), many others has failed. The second Microsoft big boss, Steve Ballmer (the embalmer), has failed to dominate the Internet Market : he insult their Internet working collaborators by saying “Son of Google”!
On the other hand, we believe that they are many innovation ideas to explore. According to TechCast, IT experts, has dressed the following IT innovation maturity calendar :

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L’innovation n’est plus ! stipule un ancien proverbe anglais. Il n’y a plus de gadgets et d’idées qui risquent de métamorphoser notre vie de la même façon que le portable et l’Internet, pour ne citer que ces deux exemples, ont réussi à le faire. Nous nous trouvons dans une situation où les entreprises, grandes qu’elles soient ou petites, sont désarmées de moyens et d’ingéniosité ou à la limite devant l’obligation de glouglouter leurs concurrents pour prospérer. Mais notre perception de l’innovation est elle vraiment correcte ? Est elle vraiment efficace ? Et si l’innovation n’est nécessairement pas liée à la prochaine invention de génie ? Avons nous encore besoin de chercheurs isolés dans leurs tours d’ivoire et d’inventeurs qui bâtissent des châteaux en Espagne qui risquent de chuter comme des édifices de sables ?
Qu’est ce que l’innovation ?
« Demandez à cents personnes de définir l’innovation et vous aurez au moins cent cinq réponses différentes » tels étaient les propos de James P. Andrew, le coauteur (avec Harold L. Sirkin) du livre « Reaping the awards of innovation ». En effet, l’innovation est un processus qui se base sur des connaissances pour générer un retour sur investissement. C’est un processus plutôt qu’un événement ou une grande invention. De plus, sans retour sur investissement, l’innovation reste dans le stade idée. L’innovation en tant que processus est intrinsèquement liée à une stratégie économique et à un contexte favorisant son enfantement. Ceci dit, l’innovation est un moyen pour l’atteinte des objectifs tracés par l’entreprise et pour servir une stratégie dont le but est de satisfaire les clients ou d’acquérir d’autres. En outre, l’innovation est de trois types. L’innovation incrémentale qui permet de maintenir la position de l’entreprise et de conserver sa part de marché. L’innovation expansionniste qui permet d’engendrer un accroissement significatif du chiffre d’affaire suite au lancement d’un nouveau produit ou à l’adoption d’un nouveau modèle business qui attire de nouveaux clients. L’innovation de percée se manifeste par l’investigation de nouveaux créneaux et métiers. A noter que plusieurs holding pratiquent les trois types d’innovation au même temps.
Dans un environnement régi par la mondialisation et l’économie de marché, l’innovation est désormais l’ordre du jour des directeurs des entreprises internationales : D’après le « BCG Senior Management Survey on Innovation », 90% des directeurs classent l’innovation parmi les trois premières priorités stratégiques de leurs entreprises. De plus, ils appuient fortement l’appel à redéfinir l’innovation et sa considération comme un processus plutôt qu’une « grande idée ». Leur source d’inspiration est incontestablement les entreprises qui ont réussi à se positionner au top du classement des entreprises hyper innovantes, à savoire General Electric (GE), Google et Toyota.
L’exemple GE
Depuis 2003, GE (ndlr : 316.000 employés, 150 billions $ US de revenu en 2005) applique le programme « Le progrès de l’imagination » (imagination Breakthrough). Le résultat est ahurissant : concrétisation de 120 idées innovantes, faire profiter GE de 3 billions de dollars supplémentaires par an et positionnement à la tête du classement des entreprises hyper innovantes. Le dit programme consiste à l’étude mensuelle de 8 à 12 propositions d’idées de projets à caractère innovant et au financement des projets retenus par capital risque. Le filtrage est effectué par le PDG en personne (Phil Ameen) et le seul critère de sélection est la capacité de l’idée de générer des revenus de l’ordre de 100 millions de dollars US par an. Si vous avez une idée, dirigez cous directement au PDG !
L’exemple Google
Google (ndlr : 9378 employés, 7,4 billions $ US de revenu en 2006) a réussi à gagner le pari de l’innovation. Mieux, c’est grâce à l’innovation que Google a réussi à dominer le marché Internet et à écarter des concurrents qui se valent : le bigboss effectif de Microsoft, Paul Balmer, frustré, il qualifie ses collaborateurs responsables du développement de l’investissement Internet par les « Son of Google » (fils de Google) ! Les pratiques innovantes de Google ne sont plus des secrets, ils se basent sur le renforcement des acquis, notamment le gMail et Google Search, et l’octroie de nouveaux services tels que Adsense, Adwords, Blogger, Google Code, Google Earth, Goolge Maps, Google Talk, Google Translate et Picasa. George Reyes, le second homme à Google, affirme que « l’investissement continu à l’amélioration de la qualité des recherches, des annonces et de l’expérience navigatoire des Internautes constitue une priorité suprême de l’entreprise ». Les résultats d’une telle culture hyper innovante sont prodigieux : 90% de croissance en 2005 et 70% de croissance durant les trois premiers quart de l’année 2006. Google doit la réussite de sa politique innovante à des actions de franchise multiples, au recrutement immédiat de talents les plus subtiles et les plus outstanding et au développement d’une solution de publicité hyperciblée (Google Adsense permet d’afficher des annonces dont le contenu change automatiquement selon le thème auquel appartient le document web consulté). Entre autres, en accentuant l’action innovation autour de l’Internet et en associant les Internautes au travail de recherche et d’innovation Google s’est aligné à la perception de Geoffrey Moore de l’innovation. Geoffrey Moore, le best selling auteur et le stratège consultant, affirme que « les individus aiment innover de nature. Ceci étant, la chose la plus importante que les entreprises doivent développer consiste à aider les gens à canaliser leurs efforts d’innovation autour d’un thème ou d’une idée toute en conservant l’empreinte individuelle de tout un chacun ».
L’exemple Toyota
Toyota (ndlr : 39000 employés, 65 billions $ US de revenu en 2006) est considérée parmi les entreprises les plus innovantes de la planète. Tracey Doi, la responsable numéro deux à Toyota Motor Sales aux Etats Unis assure que la politique innovante de l’entreprise s’appuie sur deux piliers fortement couplés ; il s’agit du respect des gens et de la croissance continue. Elle ajoute « Si vous respectez les gens et vous écoutez leurs voix et leurs pensées vous aurez certainement des idées innovantes ». De plus, Toyota récompense chaque année les individus les plus innovants et les « têtes créatives » qui ont participé à l’amélioration du service client, l’augmentation des revenues, la compression des coûts ou le développement humain au sein de l’entreprise. D’ailleurs, l’image du PDG distribuant des « chèques généreux » aux inventeurs ne fait qu’encourager ces derniers et exciter l’ingéniosité du reste du personnel.
En définitif, nous pensons que l’innovation est un processus complexe lié intrinsèquement à une stratégie qui vise la préservation des acquis de l’entreprise et la maintenir dans une logique de croissance continue. Ceci passe, indéniablement, par la valorisation des idées, le respect des têtes innovantes et l’incarnation d’une culture d’innovation dans l’entreprise. Dans un contexte marqué farouchement par la mondialisation et l’économie du marché, le Maghreb qui a la tête en Europe, le cœur à l’Orient et les pieds en Afrique dispose d’un potentiel humain important capable d’innover. Dans ce sens, une prise de conscience générale de la part des chefs des entreprises Maghrébines apparaît impérative. Les triangularisations Orient-Magreb-Europe et Orient-Maghreb-Afrique présentent un environnement fécondateur favorisant l’innovation.
Innovation SVP ! A bon entendeur Salut !

WiMAX will conquer Africa / Le WiMax va conquerir l’Afrique

Fixed WiMAX will find its best uses in the third world while mobile WiMAX will become the broadband of choice in the developed world, according to a new report from West Technology Research Solutions (WTRS). The study says the technology will have 31m subscribers globally by 2010 with Africa accounting for 12 per cent of this. Given its ease of use and less stringent power requirements, fixed WiMAX will show the greatest growth in Africa. The report says that opportuinities for fixed WiMAX are much brighter as it offers a lower coast infrastructure than wired equivalents. “WiMAX is especially well suited to applications found in emerging country markets, driven by a requirement to provide communications capability to the population in spite of limited existing infrastructure” says Kirsten West, founder and principal analyst with WTRS.After the Edge and experimental UMTS, that had been deployed, the WiMAX deployment is planned for this year in Tunisia.

Why Web Services ?

What is about Web services that is driving its popularity and adoption ? First, and perhaps most important, Web services are based on widely accepted industry standards (many of which are XML-based). In this way, the Web services model is fundamentally different from previous distributed computing models such as the Common Object Request Broker Architecture (CORBA) standard and Microsoft’s Compound Object Model (COM) programming, which each essentially required that users on both ends of a distributed system run the same programs. Web services, in contrast, have no such requirements and are better suited for connecting heterogeneous systems. This means, quite simply, that Web services are well equipped to solve some of the most perplexing and expensive technology issues confronting businesses today. David Smith, vice president and research fellow at Gartner (an American research institution) said that “Enterprises that haven’t acquired Web services experience by 2009 could find themselves at a competitive disadvantage”. Furthermore, IDC estimates the Web services market by 2007 at US$21 billion.

Qu’est ce qu’un Architecte Logiciels?/The Software Architecture Job

En déchiffrant les registres de l’histoire informatique, on note l’évolution des architectures logicielles du modèle « Single Tier » vers le modèle « 2-Tiers » et de ce dernier vers le modèle « n-Tiers ».
Si l’évolution vers l’architecture « 2-Tiers » (dite encore client/serveur) fut imposée par le développement spectaculaire des réseaux et de l’interconnexion et par le souci d’isoler la couche données, le passage vers les architectures « n-Tiers » a été exigé par l’explosion de la bulle Internet et la volonté de séparer la couche métier de la couche présentation.
Ces mutations, qualifiées de métamorphoses, ont eu des retombées directes sur les ressources humaines nécessaires pour la réalisation d’un projet informatique. D’ailleurs, afin d’assurer la bonne conduite d’un projet J2EE ou dotNET (les deux plateformes qui implémentent l’architecture « n-Tiers »), pas moins de onze profils sont nécessaires. Il s’agit de : un Architecte Logiciels, un chef de projet, un analyste métier, un layout designer, un développeur de la couche présentation, un développeur des composants métier, un concepteur de données, un administrateur de base de données, un spécialiste en migration des données, un spécialiste d’infrastructure et un spécialiste de tests et de benchmarking.
Intéressons nous à l’Architecte Logiciels. Définissons le à travers ses fonctions et ses tâches.
Dans la suite, nous restreindrons notre discours à la plate-forme J2EE et nous tâcherons d’énumérer les différentes attributions d’un Architecte Logiciels.
Primo, un architecte logiciel identifie les technologies susceptibles d’être utilisées pour un projet. Il s’avère intéressant de signaler que plusieurs sont les organisations où les choix techniques sont pris au niveau décisionnel (ou pilotage). Nous citons, le choix du matériel, du système d’exploitation et du vendeur du conteneur J2EE et du langage de programmation. De ce fait, le choix du Java comme langage de programmation peut être pris au niveau décisionnel pour assurer l’hétérogénéité des plate-formes et la simplicité de l’interopérabilité entre les applications communicantes ; mais, le choix du parseur XML à utiliser est du ressort des architectes logiciels de chacune des applications à développer.
Secondo, c’est à l’architecte logiciel de recommander l’adoption d’une telle méthode de développement et l’utilisation d’un tel framework J2EE. Ces choix sont d’une importance cruciale dans le sens qu’ils agissent directement sur les délais, le coût et la qualité de l’application à développer. A ce stade, un prototypage réfléchi et ciblé est exigé.
Tertio, l’architecte logiciel fixe la conception générale de l’application, cerne sa structure et veille à son homogénéité. D’ailleurs, les habitudes, les opinions et les préférences des développeurs sont à capitaliser et à canaliser de façon à aboutir à un travail complémentaire.
En outre, l’architecte logiciel coordonne avec le chef de projet et l’analyste métier (le business analyst) pour déterminer les traitements métier à implémenter. Il vérifie, également, que la conception de l’application est correctement documentée et que le code écrit par les développeurs est conforme aux guides de codage qu’il a établis.
D’autres part, étant plus expérimenté que l’ensemble des développeurs, c’est à l’architecte d’aider ces derniers à résoudre les difficultés d’implémentation qu’ils rencontrent.
Last but not Least, l’architecte logiciel identifie les tâches à implémenter et les présente au chef de projet tout en lui assistant à la planification et à l’estimation des délais. Ce rôle est capital pour le cas des projets J2EE du fait que cette plate-forme regroupe un nombre élevé de technologies et de moyens (protocoles, langages, composants, utilitaires et règles) que le chef de projet y est, généralement, ignorant ou peu familier.
Toujours côté managérat, l’avis de l’architecte logiciel lors de l’affectation des ressources humaines à consacrer à un projet J2EE est aussi important, voire plus important, que l’avis du chef de projet. En effet, l’architecte logiciel est la personne la mieux placée pour attester le niveau technique d’un développeur ou estimer les marges d’évolution d’un potentiel à caractère technocrate. Il est évident qu’une erreur d’affectation porte de sérieux préjudices à l’ensemble du projet : un projet J2EE est une chaîne dont la faiblesse au niveau d’un maillon influe sur le reste.La complexité technique qu’impose un projet J2EE, qualifiée d’ores et déjà d’usine à gaz, nous donne l’illusion de croire que le chef de projet a perdu son poids au sein du projet en faveur de l’architecte logiciel. Ceci est, totalement, erroné du fait que le chef de projet reste le premier responsable de la coordination entre les différentes parties intervenantes au projet et de la planification des tâches. Il est, également, responsable du suivi et de la communication de l’état d’avancement du projet à la comité de pilotage aussi bien qu’aux utilisateurs finaux de l’application à développer. De plus, il est de son ressort d’ordonner l’acquisition de toute ressource matérielle ou logicielle nécessaire pour la réalisation du projet qu’il chapeaute. En définitive, la collaboration entre chef de projet et architecte logiciels est cruciale. C’est à l’architecte d’assister, de conseiller et de guider le chef de projet sur toutes les questions d’ordre technique et c’est au chef de projet d’orchestrer l’ensemble.

Réussir ses Conversations...

ORACLE Open World San Francisco (du 22 au 26 octobre 2006), GITEX Dubaï (du 18 au 22 novembre 2006), Med IT Tunisie (1 et 2 novembre 2006), Med IT Alger (2 et 3 avril 2007), Med IT Dakar (4 et 5 décembre 2007), Nova Tech Bamako (du 7 au 9 novembre 2006) ; ceci pour ne citer que le secteur NTIC. Ces manifestations, salons et foires figurent d’ores et déjà sur les agendas des chefs des entreprises tunisiennes. Qu’ils soient soucieux d’être en veille technologique continue, désireux de vendre leurs produits, intéressés à étendre leur s réseaux de relations où à la recherche de partenaires dans le cadre du dialogue Nord Sud et Est Ouest, ils préparent d’arrache pieds leurs participations et leurs interventions : impression de brochures, relookage de sites web, design de stand, sensibilisation d’hôtesses et de commerciaux, préparation de speechs… Basé sur l’organisation de conférences, de tables rondes et d’expositions en stands, le but de ces manifestations est de favoriser les rencontres lesquelles requièrent des bravoures communicationnelles avancées notamment la maîtrise du « savoir questionner » et du « savoir écouter ». Les coachs spécialistes préconisent le « Modèle OPEN » pour la faculté questionner et le « Modèle LEARN » pour la faculté écouter.

Le « modèle OPEN »
On parle de « OPEN Questions » (questions ouvertes) par opposition aux « Closed Questions » (questions fermées). Les « Closed Questions » sont celles qui ne supportent qu’un « oui » ou un « non » comme réponse ; « Voulez-vous un café ? », « Etes-vous bien installé dans votre siège ? ». Ce type de questions n’encourage pas l’auditeur à mener une conversation et elles sont, souvent, suivies d’autres questions. A l’inverse, les questions OPEN suscitent l’auditeur à parler plus librement. Elles commencent par des mots tels que « Quel », « Où », « Comment » et « Pourquoi ». « Comment jugez-vous le meeting ? », « Quels stéréotypes portiez-vous avant d’avoir visiter le pays? » sont deux exemples de questions OPEN. Ces questions se rapportent, généralement, aux occupations, aux relations personnelles (familles, amis, partenaires), à l’environnement (foyer, travail) et aux activités hors travail (hobbies, centres d’intérêts). D’ailleurs, le mot OPEN est un acronyme anglo-saxon composé qui fait référence à
Occupations, Personal relationships, Environment, Non work time.
Que ce soit à la pause café ou lors d’un repas, les questions OPEN permettent de forger un premier contact timide. Encore, si vous participez à une tournée touristique organisée en l’honneur des participants à un meeting, faites recours aux questions de type OPEN pour approcher quelqu’un auquel vous êtes intéressé. « Quel beau paysage ! » est en mesure d’exciter la personne en question et de provoquer une conversation. A Sidi Bou Said ce ne sont pas les paysages qui manquent… Notons que cette exclamation cache réellement une question Open : « Que pensez-vous du paysage ? ».

Le « modèle LEARN »
Réussir ses conversations dépend, en grande partie de l’acquisition de capacités d’écoute active. La bonne écoute conjuguée à l’empathie vous aide à connaître la personne avec laquelle vous mener la conversation et à maîtriser les règles du relationnel. Les coachs spécialistes de la communication préconisent le « modèle LEARN » qui se base, essentiellement, sur l’écoute, l’évaluation et la réponse. Il s’agit d’un acronyme Anglo-Saxon : Listen, Evaluate, And, Respond, Now.
La composante « Listen » fait référence à l’écoute active laquelle est basée sur l’analyse de ce qui est dit et le feedback instantané. Entre autres, faites de façon à ce que vous utilisez votre « propre langage » et ne compliquez pas l’existence par l’emprunt d’un comportement d’un profil modèle incarné dans votre tête : ce genre de comportement finirait par être dévoilé par votre interlocuteur. Par contre, le recours aux questions OPEN est vivement conseillé : « ça apparaît intéressent », « il est clair que vous appréciez la conférence de tout à l’heure». De plus, à l’écoute, faites recours à des clichés de confirmation de type « absolument », « bien dit », « je suis tout à fait d’accord » ; et dulcifiez les négations en adoptant des expressions de types « peu être » et « je pense que c’est relatif ».
Toujours dans le cadre du modèle LEARN, la composante « Evaluate » fait référence au déchiffrement de ce qui a été dit et à la prise de position à propos du discours. C’est à ce niveau, qu’une contradiction pourrait être remarquée ou une bonne appréciation serait tirée. « Vous avez avancé que le choix des techniques utilisées au développement de l’application informatique dont nous parlions était soigneusement réfléchi. A l’absence d’interactivité et de traitement en temps réel, je vois mal l’intérêt du recours aux Applets dont les limites sont nombreuses ».
La composante « Respond » stipule qu’une écoute subtile permet de « lire les pensées » de l’interlocuteur et d’anticiper le dénouement de la conversation. Ainsi, un bon auditeur est en mesure de guider la conversation vers les objectifs qu’il a tracés. D’ailleurs, c’est à ce niveau qu’une interruption ou une rupture est envisageable.
La dernière composante du modèle LEARN (la composante « Now ») reconnaît qu’être compétent en écoute est une tâche difficile qui requiert du temps et de la pratique. L’écoute active exige des compétences en mémorisation et en concentration. On parle de compétences et pas de capacités du fait que les capacités se développent en compétences grâce aux exercices.
En définitive, je devise que la perfection en conversation (notamment la question et l’écoute active) est une faculté réservée aux gourous du management et du marketing. La maîtrise de ses règles et de ses secrets se développe pragmatiquement avec l’expérience professionnelle et la confrontation sociale qui s’acquiert par la pratique.

Peu importe la quantité du travail, c’est la qualité qui l’emporte !

« Lève toi, nous avons l’éternité pour dormir » dit Omar El Kayem ; « L'oisiveté est mère de tous les vices » affirma Alain Emile-Auguste Chartier quelques siècles plus tard. Deux maximes, une appartient au registre arabo-musulman, l’autre au registre occidental. Un exemple de nos jours : Steve Ballmer, le « vrai » manager de Microsoft déclare avoir passer, à l’âge de 25 ans, des semaines de quatre vingt dix heures de travail; et ce n’est pas tout, il brisait les cordes vocales et venait d’être opéré lors d’un meeting au Japon… Il criait « Windows ! ». Ce même Ballmer (nommé « The Embalmer »), réuni à ses quelques 10 000 cadres et ingénieurs jugés en défaut de créativité et d’imagination, gesticulait, hurlait et vociférait « Pensez en Milliards ! ».
Côté science, les médecins suggèrent huit heures de sommeil par jour : les quatre premières sont indispensables pour le repos du cerveau et le reste est nécessaire pour le repos du corps. Ceci étant, tout technocrate et intellectuel peut se contenter des quatre premières. A la rigueur, cinq ou six restent acceptables voire même suffisantes.
Stop ! La quantité de travail n’est nul suffisante ; c’est la qualité qui l’emporte !
Tout loin des normes de la qualité et des paradigmes gelés, la qualité du travail fait référence à la concentration, à l’organisation et aux méthodologies permettant d’optimiser le temps : si jamais, une tâche requiert une demi heure, n’y passez pas trois quart d’heures. Autrement dit, l’atteinte des objectifs professionnels les plus optimistes ne passe guerre par l’augmentation des heures de travail, mais plutôt par l’organisation, la concentration et l’amélioration des méthodologies adoptées. Le travail étant bâti sur le principe de refoulement et du défoulement, passez le quart d’heure gagné à l’écoute d’un morceau Hard Rock ou à traîner une boule de Bounce; et si le tas refoulement est loin d’être effondré, profitez pour passer à la tâche suivante.
Il s’avère intéressant d’ajouter que l’atteinte d’une qualité meilleure passe incontestablement par l’amélioration des conditions de travail et l’injection d’idées motrices. Dans ce sens, plusieurs sont les agglomérations qui se sont intéressées à améliorer les conditions matérielles et les moyens de travail au sein de leurs locaux et à suivre les recommandations des coachs spécialistes de la psychopathologie du travail. Elles définissaient un espace minimal pour tout bureau de tout un chacun de leur personnel, multipliaient les espaces verts, « exterminaient » les odeurs acerbes et âpres, alternaient entre symphonie, aria et motet et multipliaient les visites des clowns, des psychanalystes, des kinésithérapeutes et des professeurs de yoga. D’aucunes, optaient pour les manifestations, les festivités et les colonies en collective. Outre la bonne humeur incarnée, les activités en collective permettent de faire comprendre aux participant que le but est de s’entraider et de communiquer mieux (plutôt que d’être le meilleur). Le seul risque est d’aboutir à des conclusions trop hâtives sur la personnalité de quelqu’un. Lors du dernier mondial de Foot, plusieurs chefs d’entreprises ont organisé des séances de visionnent en groupe sur des écrans géants. Cette action leur a permis de souder des équipes, de distinguer les leaders et les exécutants et de noter les profils à caractère cauteleux (un crazy de foot ne peut être qu’émotionnel devant un match de l’équipe de Tunisie au mondial).
Toutefois, ces méthodes adaptées aux cultures Américaines et Européennes sont -t- elles injectables dans les entreprises tunisiennes ? Et bien, Oui ! Les entreprises tunisiennes sont, depuis des décennies, décemment structurées et hiérarchisées et les cadres tunisiens ont fait preuve de souplesse et d’ouverture envers toute action visant la modernisation des méthodes et des procédures.
D’autre part, l’atteinte d’une qualité meilleure passe manifestement par la conscience des exigences imposées par les facettes du contexte géopolitique, notamment l’économie de marché. En effet, tout dirigent d’entreprise doit comprendre que l’internationalisation de l’entreprise tunisienne est devenue nécessité et tout cadre technocrate est appelé à enrichir le background cognitif qu’il a accumulé, voire le valoriser par des diplômes de renommée internationale. D’ailleurs, les travaux du dernier rassemblement du CJD tunisien (Centre des Jeunes Dirigeants) ne vient qu’a approuvé ces propos.
Telles sont les ingrédients de l’entreprise moderne, laquelle est lucide des exigences de l’environnement où elle évolue et consciente de l’importance d’avoir des troupes « bien dans leurs têtes » et « bien dans leurs corps ». En définitive, C’est la bonne humeur qui favorise la qualité et pousse la quantité qui reste, tout de même, nécessaire. Peu importe la quantité du travail, c’est la qualité qui l’emporte. Mais ceci n’exclue guerre l’importance de la quantité.

La Relation entre employé et employeur vue autrement...

La relation entre employé et employeur, chef de projet et subalterne, gérant et collaborateur est certainement complexe. Elle a réussi à faire couler de l’encre, à mobiliser les esprits et à drainer la foule des écrivains et des analystes.
Si les doctrines Tayloriennes s’adaptaient au contexte qu’il les a enfantées (la révolution industrielle), les théorie modernes apparaissent comme un résultat légitime de l’évolution qu’a connue la législation du travail et le niveau de conscience et le background cognitif atteint par subalternes et big boss.
Les doctrines modernes stipulent que chaque entreprise est formée de personnel hors sujet, de personnel bosseur et motivé, de personnel obéissant et compétent et de personnel tendant vers l’excellence. Tout type de personnel, parmi ceux cités, requiert une attention particulière.
Le personnel hors sujet est formé, généralement, par des profils ayant des problèmes sociaux séri
eux, des profils dépassés par l’évolution des évènements et des mutations qu’a connues l’entreprise ou des profils censurés par l’hiérarchie et « classés » par leurs chefs pour une raison ou une autre. Quelque soit la raison pour laquelle ces profils été classés et marginalisés, ils peuvent présenter un danger pour l’entreprise surtout s’ils prétendent d’élargir leur popularité et d’attirer d’autres éléments vers leur « monde ». Ceci étant, tout manager est soucié de consacrer une méfiance et une vigilance particulière à ce type de personnel afin d’éviter le mal qu’il peut engendrer. Les directeurs accordent, généralement, à ces profils des tâches répétitives, non critiques et dont les préjudices sont limités et récupérables en cas d’abus (les tâches de maintenance par exemple).
Quant aux profils bosseurs et motivés, il s’agit dans la plupart des temps de jeunes potentiels dotés d’un background cognitifs intéressant et d’une volonté remarquable d’évolution. Intégrant des métiers complexes qui requiert de l’expérience, ces potentiels ne se disposent pas de connaissances suffisantes qui leur permettent d’accomplir parfaitement leurs boulots. Ils sont, également, sujet d’erreurs, de gaffes et de crack. Toutefois, il faut indéniablement les encadrer techniquement et psychiquement, les encourager et les pousser vers l’avant : ils présentent un élément productif et ils sont les big boss de demain.
Le profil obéissant et compétent est une évolution naturelle du profil bosseur et motivé. Si la qualité bosseur est reliée l’euphorie de jeunesse, la qualité compétent est le résultat de l’expérience. Ce profil est très intéressant dans la mesure où il s’est mûrit et il accomplit parfaitement son boulot. En un mot, c’est un profil sur lequel on peut compter.
Le profil tendant vers l’excellence est un profil très particulier et assez rare. Il présente une ressource autodidacte, créative, autonome et capable de voler de ses propres ailes pour atteindre des objectifs ambitieux. Il dispose, également, d’un esprit avant-gardiste et d’un charisme affiché. S’attachant à ses petites folies, un profil tendant vers l’excellence risque de critiquer les choix des autres et de nager contre le courant. Une telle situation coûte cher à l’entreprise dans le sens où elle représente une déviation d’une ressource active des objectifs tracés par l’entreprise et un gâchis d’une compétence susceptible d’innover et de restructurer. D’ailleurs, on se demande, souvent, comment le fruit d’une chasse tête puisse se transformer en une ressource passive. Seules deux mots restent valables face à profil tendant vers l’excellence : rationaliser et responsabiliser. Si rationaliser vise à anéantir le côté rêveur du profil tendant vers l’excellence, responsabiliser vise à lui faire subir les conséquences de ses petites folies (les mauvaises et les bonnes). Avoir la tête entre les nuages, c’est bon ; mais, il faut toujours garder les pieds sur terre !En définitive, la complexité de la relation entre employeur et employé ne peut être dissoute que par un suivi jounalier des subalternes, une identification subtiles de leurs capacités, leurs limites et leurs marges d’évolution. Aussi, un recrutement réussi vaut beaucoup mieux qu’un coaching délicat d’une ressource mal placée.

Le métier communication/The Communication Job

Tout commença lorsque Fares, treize ans, les pieds lourds, frottant l’œil droit avança vers son père en disant : « Papa, peux - tu me donner cinq Dinars pour mon portable ? Le père stupéfait, allongé sur le divan, regardant un match de la Ligua interrogea son fils : « Hier, je te l’est chargé avec une carte de dix ! Attends, ne me dis pas que tu appelles des numéros internationaux ou surpayés ! »
« Ah, non ! C’est juste le jeux SMS » répondit Fares tout ébloui. Après de longues interpellations, le père (Salem 40 ans, informaticien) comprit qu’il s’agit d’un jeux SMS à questions bidons de type deux plus deux ça fait quatre ou cinq. « Un voyage pour deux à Hylolollo est à gagner Papa ! Et puis, plus tu envoies des messages, plus tu augmentes tes chances à gagner… C’est pas génial ? » Songea le petit aux yeux brillants.
- « Tiens, Tiens,… Pour qui le deuxième ticket Fares ? »
- « Eh, Eh… C’est pour l’anniversaire de Rania Papa » répondit Fares bouleversé et mal à l’aise.
- « Ah bon ! Depuis quand tu t’intéresses à l’anniversaire de ta sœur ? Et puis, ça fait deux semaines que nous avons fêté l’anniversaire de Rania» (Rania, 18 ans, étudiante en épistémologie)
- C’est plutôt, pour Ahlem chéri … Chuchota Rania en affichant un sourire bleuté.
- Fares tout enragé interrompit sa sœur : « Papa, Rania a dépensé quinze Dinars en une journée pour sauver Ghazi, le Tunisien de Star Academy …»
Le père, faisant le sourd, comprit qu’il s’agit d’un double virus voire même une épidémie à plusieurs facettes : la grippe aviaire SMS conjuguée à la vache folle d’amourettes. Une telle situation nécessite un traitement d’urgence ; une combinaison d’antibiotiques est d’ores et déjà envisageable. Il appela sa femme (Wided, 37 ans, professeur en Marketing), approcha ses enfants et annonça la réunions ; communiquons.
- « Je m’apprêtais à préparer le dîners, Salim », Répliqua Wided
- « Ne t’en fais pas, j’apporterais des Pizza pour tout le monde… » Promit le père.
Salim expliqua à ses interlocuteurs que les jeux de la famille SMS sont produits par des groupes de communication dont le but est de véhiculer des messages, généralement publicitaires, à une communauté qu’ils « construisent ». Il ajouta, en s’adressant à Rania, que les émissions stupides de type chanteurs à cheveux en coupe électrique et chanteuses à nombrils montrés ne brisent aucunement la règle. D’ailleurs, parrainage artistique, plate-formes SMS et spots publicitaires sont, dans la plupart des cas, le travail d’un même groupe de communication qui ne fait qu’industrialiser l’interactivité. Un ratio s’impose : divisez la durée des spots par la durée d’une émission appartenant à la « famille SMS ». S’exprimant autrement, Salim dit : « Communiquer c’est faire véhiculer une information ou un message à une communauté. Une pub, c’est un message annonçant un nouveau produit, une promotion ou un meeting. La communication est un métier mes petits. Soyons, donc, subtiles et évitons d’engloutir notre temps et de gâcher notre argent dans l’inutile. Evitons les pratiques obscurantistes et ceux qui prennent plaisir à se faire gruger par des enfants de treize et dix huit ans.

- Fares, bouche bée, commenta : « Mais Papa, on n’a pas besoin d’un jeux SMS pour faire véhiculer un message publicitaire. D’ailleurs, il en a plein dans ton journal et ta revue informatique.
- Journal, revue, régie, jeux SMS, site web, cookies, Tv, radio, publipostage, WAP, Cinéma, théâtre et émissions de stars ne sont que des supports pour un même message. Le tout confondu constitue une compagne publicitaire à support variés.
- Fares, encore stupéfait, s’adressa à son père « J’ai tout compris sauf la relation entre les cookies du matin et la pub ! »
- « Mais, non chéri. Les cookies web desquelles j’ai parlés sont des petits programmes servant à retenir tes préférences de navigation et tes centres d’intérêts. Via les cookies, on t’affiche des annonces mieux ciblées. Ça n’a rien à voir avec ton petit-duje…»
- « Papa, le Real a marqué un but … » cria Rania
- « Ah ! Fils de diable ce petit Raul ! Et regarde au dessus de la bande affichant le score une marque d’un boisson apparaît. Alors, ça c’est la pub ciblée et il s’agit de la communauté Foot » affirma le père soulagé après le but
- « Papa, qu’est ce qu’une communauté ? » demanda Fares
- « Eh ben, c’est un groupe d’individus qui partagent un hoby ou une passion : Foot, Tennis, Moto Cross, Sket bord, jeux extrêmes, Rap, Rock, Blues, Caricatures, PlayStation, Development C++, Administration Linux et Open Source, blogs ; et puis lorsqu’il y en a pas assez, on crée d’autres de type Star Academy et chaînes spécialisées chansons orientales et même des jeux de la « famille SMS »… N’est ce pas Rania ? Ah, Deuxième but ! »
- « Apparemment, le virus communication t’a frappé Papa ; prends soins et attention à la communauté Foot ! » Commenta Rania, avec une voix suave, en provoquant un climat de rire fou, éclatant et bruyant.
- « Pas du tout petite humoriste. Moi je me contente aux matchs du Real, je n’engloutis pas mon temps dans l’inutile et je suis vacciné contre virus, bactérie et toute souche nocive ».
- « C’est vrai. Les matchs Real Ligua et Coupe UEFA, les matchs de l’Espérance Ligue I et Coupe d’Afrique. Ça fait cent trente trois matchs par ans, six T-shirts, deux parfums signés Roberto Carlos, une combinaison de bain signé Zidane, deux cartes télé et puis c’est l’équivalent de onze mille neuf cent soixante dix minutes de jeux et sept cent trente trois Dinars d’argent. Pas de temps gâché ; non plus d’argent… » ajouta Rania
Le père stupéfait et coincé entendit son fils lui demander cinq Dinars pour charger son portable. Fares se justifia : « Tout un chacun a ses hobbies, tout un chacun appartient à une communauté ».
Wided, toute décidée, ramena l’ordre « écoute mon petit, tout usage excessif d’un bien a des retombées nocives ». Elle expliqua, entre autres, que les jeux SMS comme tout autre produit industriel doivent être consommés avec modération. En effet, la communication est un processus complexe qui stipule l’étude du « Qui », du « Quoi », du « Comment », du « Avec Quoi », du « A Qui » et du « Feedback ». Si le « Qui » et le « A Qui » présentent successivement l’émetteur et le récepteur du « Quoi » (qui n’est autre que le message à véhiculer), le « Comment » et le « Avec Quoi » font référence à la manière et au support ou au canal de transmission du « Quoi ». Quant au « Feedback », il s’agit de la rétroaction du récepteur du message et du résultat escompté par l’émetteur s’il a bien travaillé le « Comment » et s’il a déployé un « Avec Quoi » crédible et à persuasif. Ainsi, un bon communiquant doit être dramatiquement empathique et motivant : l’atteinte d’un « Feedback » positif, qui se traduit par l’achat d’un produit ou l’envoie d’un SMS dépend de ces deux qualités. Wided continua pour expliquer que le métier communication, de cet égard, est une industrie, un art et une forme de l’économie immatérielle qui a réussi à favoriser l’effervescence d’autres métiers et disciplines et l’apparition de nouveaux créneaux et jobs. Disons qu’il s’agit d’un ensemble de spécialités en liaison intrinsèques ou une « synthèse de métiers ».
- « Maman, veux tu dire que consommer un pot de yaourt est la même chose qu’envoyer un SMS à Star Academy ? » interrogea Fares
- « Oui chéri, il s’agit de deux faces d’une même monnaie. C’est bien le Feedback escompté par le communiquant » répondit Wided, regarda son époux et ajouta qu’il faut, absolument, rompre avec les idées obscurantistes, rétrogrades, fanatiques et les clichés antiques hérités et figés. Mieux encore, c’est grâce à ce métier que l’anneau manquant entre producteur et consommateur s’est formé. D’où, producteur et consommateur se sont parvenus à vendre mieux et consommer mieux quantitativement et qualitativement. Un tel atmosphère instaure une concurrence honnête et légitime et impulse l’innovation. Elle ne cacha pas sa passion (elle spécialiste en Marketing) envers la communication lorsqu’elle insista que ce métier privilégie la créativité et l’imagination et industrialise les résultats des recherches ; la localisation géographiques au service de la publicité hyper-ciblée en est un véritable exemple.
- « Très bien Maman ; le métier communication est extraordinaire et moi j’ai besoin de cinq Dinars pour mon jeux SMS » songea Fares.
- « Tu aura les cinq Dinars à condition que ce soit ton budget mensuel de communication téléphonique. Que tu la dépense pour demander du help à un ami face à un exercice de mathématique, à bavarder avec des copains de classe, à échanger des amourettes avec Ahlem ou à envoyer des SMS, c’est ton affaire » répondit Wided.La réunion pris fin suite à l’approbation du père convaincu que le mal n’est pas dans les jeux SMS ; mais, plutôt, dans la façon de gérer son budget, de choisir ses produits et loisirs et de résister aux messages des communicants empathiques et motivants. D’ailleurs, il s’avère impératif et urgent de responsabiliser cette jeunesse et lui faire apprendre à consommer avec modération.

2007-02-05

Les nouvelles du Maghreb / Maghreb News

ALGERIE HSBC
HSBC a conseillé le premier groupe algérien et africain, Sonatrach, à trouver un partenaire pour l’aider à la construction de dix gigantesques complexes pétrochimiques dont le coût de réalisation s’élève à 10 billions de dollars US. Plusieurs groupes internationaux sont d’hors et déjà intéressés à l’affaire; nous citons Exxon Mobil, Total, BASF, LG et Man Ferrostaal.
ALGERIA HSBC
In order of building 10 huge petrochemical complexes, that requires over USD10 billion, HSBC advised Sonatrach (the first Algerian and African group) on finding foreign partners. Exxon Mobil, Total, BASF, LG and Man Ferrostaal are interested to the deal.

ALGERIE ENGI
L’Allemand Linde et l’international Air Liquide sont en course pour l’acquisition de la manufacture étatique de l’industrie du gaz ENGI.
ALGERIA ENGI
The German Linde and the international Air Liquide are interested to acquire the state-owned gas company ENGI.



ALGERIE KPMG
Plusieurs banques internationale dont la Societe Generale, BNP Paribas, Credit Agricole, Natixis, Banco Santander et Citibank ont affiché leur souhait d’acquérir la banque algérienne étatique « Crédit Populaire Algérien ». Notons que parmi les « Big Four », KPMG a été retenu pour une opération d’audit de la dite banque.
ALGERIA KPMG
Societe Generale, BNP Paribas, Credit Agricole, Natixis, Banco Santander and Citibank are interested to acquire the Algerian bank “Crédit Populaire Algérien”. We mention that among the “Big Four”, KPMG has been accepted to audit the bank in question.
LIBYE Microsoft
Microsoft vient de signer un contrat avec le gouvernement libyen lui permettant de mettre en place 48 centres de formation et de vente de licences.
LIBYA Microsoft
In order to set up 48 centers for vocational training and selling licenses, Microsoft has recently signed an agreement with the Libyan government.
LIBYE ABC
L’Arab Banking Corporation (ABC) a été rapproché par le libyen « National Oil Corporation » afin de bénéficier de son expertise pour ses prochains projets pétroliers.
LIBYA ABC
The Libya’s “National Oil Corporation” has asked the Arab Banking Corporation (ABC) to assist her in some of her oil projects.


MAROC ONE
L’Office Marocain de l’Electricité a declarer son intention de fonder une filliale internationale (ONE International) dont la vocation est de saisir les opportunité en Afrique.
MOROCCO ONE
The electricity marocain company “Office Marocain de l’Electricite” (ONE) has announced his intention to set up an affiliate named “ONE International” to build up its investments in Africa.

MAROC COMANAV
Le holding financier Finance.com, qui détient 23,57% du la compagnie marocaine de navigation maritime, a finalement donné son feu vert à l’action de privatisation de la COMANAV. le prix minimum exigé par le ministère des Finances pour le futur repreneur est de 2,2 milliards de dirhams. Plusieurs groupes se sont manifestés pour l’opération : les français CMA CGM et SNCM, l’espagnol Transmed, l’italien Grimaldi ainsi que le scandinave Maersk.
MOROCCO COMANAV
Finance.com, the marocain holding that owns 23,57% of the COMANAV has accepted to privatize it. The minimum price had been fixed to 2.2 billion Dirhams. Many groups are interested to deal : the French CMA CGM and SNCM, the Spanish Transmed, the Italian Grimaldi and the Scandinavian Maersk.

MAROC French Hub Telecom
La filliale du français « Aeroports de Paris » a formé une joint venture avec le marocain « Speciale Tanger Méditerranée » (donnat naissance à « Cires Tanger Mediterranee ») afin de satisfaire les besoins des opérateurs marocains en télécommunications.
MOROCCO French Hub Telecom
The affiliate of “Aeroports de Paris”, French Hub Telecom, has made a joint mobile telephone venture with the Marocain “Agence Speciale Tanger Mediterranee” (Cires Telecoms). The purpose is to cater to the telecommunications needs of Marocain’s operators in the future port.

TUNISIE Tunisie Telecom
Le français François Lucas a été nommé directeur commercial de Tunisie Télécom en remplacement du Canadien Michael Foley (selon l’opérateur historique tunisien Foley a démissionné pour des raisons familiales).
TUNISIA Tunisie Telecom
France’s Francois Lucas has been named commercial manager of Tunisie Telecom in succession to Canada’s Michael Foley (Tunisie Telecom declared that family reasons pushed Foley to dismiss).

TUNISIE Rafinerie de la Skhira
Selon des sources officielles, la Libye participera à la construction de la rafinery de la Skhira (60 km au sud de Sfax)
TUNISIA Skhira Refinery
Libya’s gouvernment announced his decision to contribute in Skhira refinery building (60 km in the south of Sfax).

TUNISIE 10 Centres technologiques
D’içi 2010, le gouvernement tunisien a l’intention de construire dix centres technologiques sur tout le territoire tunisien. La direction de ces centres sera attribuée à des experts étrangers appartenant à plusieurs pays.
TUNISIA10 Technology centers
By 2010, the Tunisian government plans to create ten new technology centers and hand their management over to experts from various countries.

TUNISIE ABC
L’ABC International Bank a été retenue comme consultant financier des Hochtief/SNC Lavalin/Aeroport de Nice consortium à la construction de l’aéroport d’Enfidha en Tunisie. Le dit airport sera essentiellement consacré pour les vols charter et il sera le plus important aéroport africain de ce genre. Le nouvel aéroport, qui devrait ouvrir ses portes en 2009, doit pouvoir accueillir 5 à 7 millions de passagers dans un premier temps, et bien plus par la suite.
TUNISIA ABC
ABC International Bank has been retained as financial consultant to the Hochtief/SNC Lavalin/Aeroport de Nice consortium bidding to build the new Enfidha airport in Tunisia. The airport will be a very important charter travel African traffic. By 2009, the new aeroport will have a capacity of 5 to 7 millions of travellers and more than that later.

TUNISIE Fujitsu Siemens
Afin de developer ses ventes sur les marchés de l’Afrique du Nord et de l’East, Fujitsu Siemens Computers a construit une nouvelle filiale en Tunisie.
TUNISIA Fujitsu Siemens
In order to develop its business in the North African and West African countries, Fujitsu Siemens Computers has established affiliate in Tunisia.


TUNISIE BIAT : Changement du mode de gouvernance
Il circule dans les coulisses que suite à la demission du PDG de la BIAT, M. Chakib Nouira, un changement du mode de gouvernance de la banque est envisageable. On parle d’une nouvelle tendance qui est pour la nomination d’un ancien banquier émiral (très probablement un retraité réputé) au poste de Président du Conseil d’Administration et d’un homme de métier au poste du Directeur Général. Cette option sera proposée lors d’une AGE dont la tenue est prévue au cours du mois d’avril en marge de l’AGO.

Le Maghreb financier se façonne / The Financial Maghreb is making

Le coût du non Maghreb ou le manque à gagner par un Maghreb économiquement dissocié n’est plus ignoré : selon les travaux du collogue «L’entreprise maghrébine : concurrence et complémentarité» tenus à Sousse le 1er et 2 Décembre 2006 (organisée par l’IACE), l’absence d’une intégration économique Maghrébine coûte en moyenne 2 points de croissance en moins par an pour les pays de la zone. Pire encore, Le Maghreb est par la région qui commerce le moins à l’intérieur de ses frontières dans le monde. (les échanges intra-maghrébins ne représentent que 3% du total des échanges extérieurs des pays Maghrebiens). Conscients par la lourdise du gâchi, les banquiers et les financiers de la région tentent d’enfanter un Maghreb financier efficace. A titre d’exemples, nous énumérons les avancées suivantes :
  • La constitution de la Banque maghrébine d'investissement et de commerce extérieur (BMICE) qui devra opérer à l’échelle de toute l’Union du Maghreb arabe (UMA). L'assemblée générale constitutive de cette institution, qui aura pour siège Tunis et dont le capital s’élèvera à 500 millions de dollars, est prévue pour Mars 2007.
  • Forte de son associé espagnol le groupe bancaire Santander, Attijariwafa Bank (première banque au Maroc) acheta en 2005 la banque tunisienne la « Banque du sud». Vers la fin de 2006 la « Banque du Sud » a été rebaptisée, à dessein commercial, «Ettijari» et son Directeur Général, Mohamed Haîtami, a déjà le vent en poupe : Il nourrit l’ambitieux objectif d’en faire la 2ème banque de la place d’ici 2010.
  • La Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE) a pris l’initiative de contribue à la création, à Tunis, d’une nouvelle banque d’affaires tuniso– marocaine «Axis Capital». Cette banque a été créée en partenariat égal entre la Banque Marocaine du Commerce Extérieur (BMCE), et Axis, entreprise tunisienne spécialisée dans les métiers du conseil financier, de gestion d’actifs et d’intermédiation boursière. L’activité d’Axis Capital sera articulée autour de trois axes : le conseil financier aux entreprises (Axis Conseil), la gestion d’actifs (Sicav, Fonds communs de placements…), Axis Gestion et l’intermédiation en Bourse (Axis Bourse). Mieux, La création d’Axis Capital constitue une étape sur la voie de la création d’une «institution financière maghrébine de premier plan», et ce après la création d’antennes en Libye, en Mauritanie et en Algérie.
  • Par la voix de son PDG, Chekib Nouira, Les décideurs à la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT) ont exprimé leur intention de se redéployer au niveau maghrébin et d’ouvrir des agences en Algérie et en Libye.
  • La Banque Marocaine du Commerce Exterieur (BMCE) a déclaré son intention de devenir actionnaire majoritaire à la Banque Internationale Arabe de Tunisie (BIAT)le groupe tunisien «Tunisie Leasing», spécialisé dans la location de longue durée (LLD), le factoring et le capital investissement, a créé, durant le premier semestre 2006, à Alger, en partenariat avec la 2ème banque privée tunisienne « Amen Bank », une société de leasing off shore, «Maghreb Leasing Algérie» pour un investissement de 18 millions de dinars (10,5 millions d’euros).Ces réalisations et intension viennent renforcer l’existant. Plusieurs banques off shore travaillent depuis des années à la région. De plus la Banque mixte tuniso-libyenne (BTL) contribue au financement des échanges commerciaux entre la Tunisie et la Libye. D’autres fonds d’investissement commencent, par ailleurs, à fonctionner.

L’heure des bilans / The moment of balance sheets

La fin de chaque année et le début d’une autre est incontestablement le moment des bilans et de la révision des politiques et des stratégies de gouvernance. Il est vrai qu’il fallait publier cette chronique en Décembre de l’année écoulée ou aux premiers jours de l’année en cours ; mais, mieux vaut tard que jamais ! Ci dessous le classement des trentes premiers groupes et entreprises du Maghreb (classement sur la base du chiffre d’affaire). L’algérien Sonatrach est non seulement le champion Maghrébien, mais encore le champion africain.
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Every year, anywhere in the world the end of a year and the beginning of a new one is the balance sheet time. It is, also, the best moment to review governance politics and strategies. We were published this chronic in December 2006 or in the few first days of 2007; but let us say “Mieux vaut tard que jamais” ! Anyway, we show below the thirty first Maghrebi groups and companies of the year (the order is based on companies turnover). The Algerian Sonatrach is, henceforth, the Maghrebi and African champion.

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Thanks Hend !

Merci pour la modestie torride…
Merci pour la sympathie et la courtoisie accablante…
Merci pour les bons moments !