« Lève toi, nous avons l’éternité pour dormir » dit Omar El Kayem ; « L'oisiveté est mère de tous les vices » affirma Alain Emile-Auguste Chartier quelques siècles plus tard. Deux maximes, une appartient au registre arabo-musulman, l’autre au registre occidental. Un exemple de nos jours : Steve Ballmer, le « vrai » manager de Microsoft déclare avoir passer, à l’âge de 25 ans, des semaines de quatre vingt dix heures de travail; et ce n’est pas tout, il brisait les cordes vocales et venait d’être opéré lors d’un meeting au Japon… Il criait « Windows ! ». Ce même Ballmer (nommé « The Embalmer »), réuni à ses quelques 10 000 cadres et ingénieurs jugés en défaut de créativité et d’imagination, gesticulait, hurlait et vociférait « Pensez en Milliards ! ».
Côté science, les médecins suggèrent huit heures de sommeil par jour : les quatre premières sont indispensables pour le repos du cerveau et le reste est nécessaire pour le repos du corps. Ceci étant, tout technocrate et intellectuel peut se contenter des quatre premières. A la rigueur, cinq ou six restent acceptables voire même suffisantes.
Stop ! La quantité de travail n’est nul suffisante ; c’est la qualité qui l’emporte !
Tout loin des normes de la qualité et des paradigmes gelés, la qualité du travail fait référence à la concentration, à l’organisation et aux méthodologies permettant d’optimiser le temps : si jamais, une tâche requiert une demi heure, n’y passez pas trois quart d’heures. Autrement dit, l’atteinte des objectifs professionnels les plus optimistes ne passe guerre par l’augmentation des heures de travail, mais plutôt par l’organisation, la concentration et l’amélioration des méthodologies adoptées. Le travail étant bâti sur le principe de refoulement et du défoulement, passez le quart d’heure gagné à l’écoute d’un morceau Hard Rock ou à traîner une boule de Bounce; et si le tas refoulement est loin d’être effondré, profitez pour passer à la tâche suivante.
Il s’avère intéressant d’ajouter que l’atteinte d’une qualité meilleure passe incontestablement par l’amélioration des conditions de travail et l’injection d’idées motrices. Dans ce sens, plusieurs sont les agglomérations qui se sont intéressées à améliorer les conditions matérielles et les moyens de travail au sein de leurs locaux et à suivre les recommandations des coachs spécialistes de la psychopathologie du travail. Elles définissaient un espace minimal pour tout bureau de tout un chacun de leur personnel, multipliaient les espaces verts, « exterminaient » les odeurs acerbes et âpres, alternaient entre symphonie, aria et motet et multipliaient les visites des clowns, des psychanalystes, des kinésithérapeutes et des professeurs de yoga. D’aucunes, optaient pour les manifestations, les festivités et les colonies en collective. Outre la bonne humeur incarnée, les activités en collective permettent de faire comprendre aux participant que le but est de s’entraider et de communiquer mieux (plutôt que d’être le meilleur). Le seul risque est d’aboutir à des conclusions trop hâtives sur la personnalité de quelqu’un. Lors du dernier mondial de Foot, plusieurs chefs d’entreprises ont organisé des séances de visionnent en groupe sur des écrans géants. Cette action leur a permis de souder des équipes, de distinguer les leaders et les exécutants et de noter les profils à caractère cauteleux (un crazy de foot ne peut être qu’émotionnel devant un match de l’équipe de Tunisie au mondial).
Toutefois, ces méthodes adaptées aux cultures Américaines et Européennes sont -t- elles injectables dans les entreprises tunisiennes ? Et bien, Oui ! Les entreprises tunisiennes sont, depuis des décennies, décemment structurées et hiérarchisées et les cadres tunisiens ont fait preuve de souplesse et d’ouverture envers toute action visant la modernisation des méthodes et des procédures.
D’autre part, l’atteinte d’une qualité meilleure passe manifestement par la conscience des exigences imposées par les facettes du contexte géopolitique, notamment l’économie de marché. En effet, tout dirigent d’entreprise doit comprendre que l’internationalisation de l’entreprise tunisienne est devenue nécessité et tout cadre technocrate est appelé à enrichir le background cognitif qu’il a accumulé, voire le valoriser par des diplômes de renommée internationale. D’ailleurs, les travaux du dernier rassemblement du CJD tunisien (Centre des Jeunes Dirigeants) ne vient qu’a approuvé ces propos.
Telles sont les ingrédients de l’entreprise moderne, laquelle est lucide des exigences de l’environnement où elle évolue et consciente de l’importance d’avoir des troupes « bien dans leurs têtes » et « bien dans leurs corps ». En définitive, C’est la bonne humeur qui favorise la qualité et pousse la quantité qui reste, tout de même, nécessaire. Peu importe la quantité du travail, c’est la qualité qui l’emporte. Mais ceci n’exclue guerre l’importance de la quantité.
Côté science, les médecins suggèrent huit heures de sommeil par jour : les quatre premières sont indispensables pour le repos du cerveau et le reste est nécessaire pour le repos du corps. Ceci étant, tout technocrate et intellectuel peut se contenter des quatre premières. A la rigueur, cinq ou six restent acceptables voire même suffisantes.
Stop ! La quantité de travail n’est nul suffisante ; c’est la qualité qui l’emporte !
Tout loin des normes de la qualité et des paradigmes gelés, la qualité du travail fait référence à la concentration, à l’organisation et aux méthodologies permettant d’optimiser le temps : si jamais, une tâche requiert une demi heure, n’y passez pas trois quart d’heures. Autrement dit, l’atteinte des objectifs professionnels les plus optimistes ne passe guerre par l’augmentation des heures de travail, mais plutôt par l’organisation, la concentration et l’amélioration des méthodologies adoptées. Le travail étant bâti sur le principe de refoulement et du défoulement, passez le quart d’heure gagné à l’écoute d’un morceau Hard Rock ou à traîner une boule de Bounce; et si le tas refoulement est loin d’être effondré, profitez pour passer à la tâche suivante.
Il s’avère intéressant d’ajouter que l’atteinte d’une qualité meilleure passe incontestablement par l’amélioration des conditions de travail et l’injection d’idées motrices. Dans ce sens, plusieurs sont les agglomérations qui se sont intéressées à améliorer les conditions matérielles et les moyens de travail au sein de leurs locaux et à suivre les recommandations des coachs spécialistes de la psychopathologie du travail. Elles définissaient un espace minimal pour tout bureau de tout un chacun de leur personnel, multipliaient les espaces verts, « exterminaient » les odeurs acerbes et âpres, alternaient entre symphonie, aria et motet et multipliaient les visites des clowns, des psychanalystes, des kinésithérapeutes et des professeurs de yoga. D’aucunes, optaient pour les manifestations, les festivités et les colonies en collective. Outre la bonne humeur incarnée, les activités en collective permettent de faire comprendre aux participant que le but est de s’entraider et de communiquer mieux (plutôt que d’être le meilleur). Le seul risque est d’aboutir à des conclusions trop hâtives sur la personnalité de quelqu’un. Lors du dernier mondial de Foot, plusieurs chefs d’entreprises ont organisé des séances de visionnent en groupe sur des écrans géants. Cette action leur a permis de souder des équipes, de distinguer les leaders et les exécutants et de noter les profils à caractère cauteleux (un crazy de foot ne peut être qu’émotionnel devant un match de l’équipe de Tunisie au mondial).
Toutefois, ces méthodes adaptées aux cultures Américaines et Européennes sont -t- elles injectables dans les entreprises tunisiennes ? Et bien, Oui ! Les entreprises tunisiennes sont, depuis des décennies, décemment structurées et hiérarchisées et les cadres tunisiens ont fait preuve de souplesse et d’ouverture envers toute action visant la modernisation des méthodes et des procédures.
D’autre part, l’atteinte d’une qualité meilleure passe manifestement par la conscience des exigences imposées par les facettes du contexte géopolitique, notamment l’économie de marché. En effet, tout dirigent d’entreprise doit comprendre que l’internationalisation de l’entreprise tunisienne est devenue nécessité et tout cadre technocrate est appelé à enrichir le background cognitif qu’il a accumulé, voire le valoriser par des diplômes de renommée internationale. D’ailleurs, les travaux du dernier rassemblement du CJD tunisien (Centre des Jeunes Dirigeants) ne vient qu’a approuvé ces propos.
Telles sont les ingrédients de l’entreprise moderne, laquelle est lucide des exigences de l’environnement où elle évolue et consciente de l’importance d’avoir des troupes « bien dans leurs têtes » et « bien dans leurs corps ». En définitive, C’est la bonne humeur qui favorise la qualité et pousse la quantité qui reste, tout de même, nécessaire. Peu importe la quantité du travail, c’est la qualité qui l’emporte. Mais ceci n’exclue guerre l’importance de la quantité.
Ohhhhhh, combien les chefs des entreprises tunisiennes ont besoin de lire cet article !
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Oh My God ! Any tunisian boss need to read (and learn) this valuable article.
Je pense qu'un compromis entre quantité et qualité reste toujours nécessaire...
ReplyDeleteA quelques exceptions près, au lieu des séances de yaga et des clowns d'entreprises, on trouve la poussière sur les bureaux aux entreprises tunisiennes.
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Instead of yaga sessions and companies clowns, we found the dust on desktops in the majority of Tunisian companies.
c'est vrai que la qulité du travail est fondamentale mais la quantité reste toujours nécesaire aussi
ReplyDeleteIl est évident que la quantité de travail est nécessaire. Elle est synonyme de labeur et de persévérance qui sont toujours payants. Mais, je pense que l’impacte de la qualité varie considérablement d’un métier à un autre et je pense qu’il est parfois superflux de se concentrer trop sur la qualité. D’autres parts, la stratégie est à mon sens fondamentale du fait qu’un travail sans stratégie est synonyme d’anarchie….
ReplyDeleteAujourd'hui, 4 Septembre Neuf Cegetel offre le café gratuit et à gogo à l'ensemble de ses employés, collaborateurs et consultants et ce à l'occassion de la rentrée en France. Une action en adéquation avec ce qui a été expliqué à l'article ci dessus. Il est vrai que le personnel Neuf a fait preuve de professionalisme, de rigueur, de responsabilité et d'innovation ces derniers temps; l'action phare qui a surcité l'attention des journalistes et le publique fut sans aucun doute le lancement, pour la première fois en France en partenariat avec Universal (premier producteur mondial de la musique), du téléchargement illimité de la musique en ligne (avec la DRM de Microsoft).
ReplyDeleteReste à mentionner que Microsoft offre tout le long de l'année les boissons à son personnel. TF1 a dernièrement fait de même.