Le Conseil d’Administration de la BCT (Banque Centrale Tunisienne) a passé en revue les évolutions récentes qu’a connues la conjoncture économique aussi bien sur le plan international que national, notant la poursuite de l’amélioration progressive du rythme de l’activité économique dont les prémices sont apparus à partir du mois de mars dernier.
Cette amélioration concerne notamment la production agricole et celle des industries manufacturières orientées vers l’exportation, alors que la production dans le secteur des industries chimiques a accusé une contraction sensible . Le repli des services , notamment le tourisme et le transport, s’est poursuivi et les revenus du travail se sont inscrits en baisse. Ces facteurs défavorables ont entraîné une accentuation des pressions sur la balance des paiements courants malgré l’amélioration enregistrée au niveau du solde commercial. Le niveau des avoirs en devises a continué à baisser, atteignant 10.332 MDT ou l’équivalent de 115 jours d’importation, le 20 mai courant, contre 13.003 MDT et 147 jours à la fin de 2010.
S’agissant de l’évolution des prix, le taux d’inflation s’est stabilisé au niveau de 3,1%, au terme du mois d’avril 2011, contre 3,5% au début de l’année et 4,8% au cours de la même période de l’année précédente.
En ce qui concerne le taux de change du dinar, il a enregistré, depuis le début de l’année et jusqu’au 24 mai courant, une appréciation de 3,3% par rapport au dollar et une dépréciation de 1,8% vis-à-vis de l’euro.
Au plan monétaire, la masse monétaire a connu un accroissement de 4,4% au cours des quatre premiers mois de 2011 contre 3,6% pour la même période de l’année écoulée suite à l’augmentation des créances sur l’Etat et des concours à l’économie et ce, malgré le recul sensible des créances nettes sur l’extérieur.
La liquidité bancaire a poursuivi sa contraction depuis le début du mois de mai, ce qui a entraîné un accroissement du volume de l’intervention de la Banque centrale sur le marché monétaire pour atteindre 1.925 MDT en moyenne quotidienne au cours de cette période.
Pour ce qui est du secteur bancaire et dans le cadre des efforts déployés pour soutenir les entreprises et préserver leur capacité de production, les banques ont continué à accorder les financements nécessaires; comme en témoigne l’augmentation de 5,4% des concours à l’économie au terme du mois d’avril 2011. Parallèlement, les dépôts auprès des banques ont connu une augmentation, au cours du mois d’avril dernier, contre une baisse en janvier et une légère progression pour les mois de février et mars.
A la lumière de ces évolutions, le Conseil d’Administration a décidé de maintenir inchangé le taux d’intérêt directeur de la Banque centrale et de baisser le taux de la réserve obligatoire de 5% à 2%, tout en insistant sur la poursuite du soutien du système financier aux secteurs productifs et sur sa contribution active pour assurer les conditions favorables à la reprise de l’activité économique au rythme souhaité.
Ces décisions prouvent le souhait d'injection de liquidité dans l'économie réelle. La Tunisie, pays haute du G8 à dauville plaide pour des emprunts de 25 Milliards d'Euros sur 5 ans pour financer les exigences de l'étape à venir. Sachant que le plan d'investissement présenté table sur un package global de 125 Milliards $ d'investissemnt, l'effet de levier est assez important et présente un challenge économique que le pays doit lever à la période à venir. Une partie des 25 Milliards $ réclamée serait sans doute dérrigée pour le financement de la consommation et des structures de la démocratie néssante à priori pour le reste de l'année 2011 et la moitié de l'année 2012.
Ces décisions prouvent le souhait d'injection de liquidité dans l'économie réelle. La Tunisie, pays haute du G8 à dauville plaide pour des emprunts de 25 Milliards d'Euros sur 5 ans pour financer les exigences de l'étape à venir. Sachant que le plan d'investissement présenté table sur un package global de 125 Milliards $ d'investissemnt, l'effet de levier est assez important et présente un challenge économique que le pays doit lever à la période à venir. Une partie des 25 Milliards $ réclamée serait sans doute dérrigée pour le financement de la consommation et des structures de la démocratie néssante à priori pour le reste de l'année 2011 et la moitié de l'année 2012.