2007-07-09

Sarkozy aujourd'hui au Maghreb

Nicolas Sarkozy se rend aujourd'hui et demain en Algérie et en Tunisie pour réaffirmer "l'amitié profonde" de la France pour ces pays et présenter son projet d'Union méditerranéenne. Mais, l'étape prévue au Maroc a été reportée, a annoncé depuis vendredi l'Elysée. "Une troisième étape était prévue au Maroc mais elle a dû être reportée à la demande des autorités marocaines pour des raisons de calendrier", a dit le porte-parole de la présidence David Martinon en présentant à la presse ce déplacement. De source autorisée marocaine, on a affirmé vendredi qu'en "raison de l'excellence" des relations entre les deux pays et "de l'amitié entre le roi Mohammed VI et Nicolas Sarkozy", le Maroc souhaite qu'il s'agisse d'une visite d'Etat et qu'elle dure plus longtemps que quelques heures, comme prévue initialement. En fait, les diplomates affirment que Rabat se serait irrité de ce que le président de la République Française entame par l'Algérie une visite par ailleurs jugée trop courte. Nicolas Sarkozy ira finalement en visite d'État au Maroc en octobre. Il devrait aussi retourner en Algérie à l'automne.
Toujours selon l'Ellysée, le but principal est de présenter le projet de l'Union Mediterranienes. Le président Français croit que « l'avenir de l'Europe et de la France se joue aussi et peut-être d'abord en Méditerranée». l'Union Mediterranienes est sujette de faire naitre « un espace de solidarité et de coopération » axé sur une meilleure maitrise des flux émmigratoire, le développement durable, le codéveloppement et l'énergie. Dès le soir de son élection, Nicolas Sarkozy lança un vibrant « appel à tous les peuples de la Méditerranée », « Le temps est venu de bâtir ensemble une Union méditerranéenne qui sera un trait d'union entre l'Europe et l'Afrique », dit-t-il (voir l'article Sarkozy Président publié quelques heures après l'annonce du résultat du scrutin électoral). Le porte-parole a, également, affirmé que "l'intérêt de Nicolas Sarkozy pour le Maghreb est ancien", rappelant les nombreuses visites qu'il a effectuées dans la région en tant que ministre de l'Intérieur, des Finances ou président de l'UMP.
Il s'agit du premier déplacement hors d'Europe de Nicolas Sarkozy depuis son accession à l'Elysée le 16 mai.
D'autres part, Nicolas Sarkozy a accordé une interview au quoditien Tunisien "Lapresse de Tunisie" (ndlr. propos recueillis par Mohamed GONTARA); on lit particulièrement : «La Tunisie joue un rôle positif dans la région parce qu’elle y mène une politique pacifique et consensuelle… Elle porte la voix de la modération et contribue largement à promouvoir la paix», «Au cœur de la relation entre la France et la Tunisie, il y a les Tunisiens de France et les Français de Tunisie… Ils sont les premiers ambassadeurs de l’amitié entre nos deux pays», «Par la position centrale qu’elle occupe en Méditerranée, à la jonction des deux bassins de notre mer commune, mais aussi parce qu’elle s’est toujours impliquée avec beaucoup de dynamisme dans les instances méditerranéennes, la Tunisie a un rôle déterminant à jouer dans la construction de cette union. Et je ne doute pas qu’elle le fera», «En tournant le dos à la Méditerranée, l’Europe a cru tourner le dos à son passé, elle a en fait tourné le dos à son avenir. L’avenir de l’Europe et de la France, j’en suis convaincu, se joue aussi et peut-être, d’abord, en Méditerranée».
En France, tout comme au Maghreb on compte déjà des gens très motivés pour le concept :
" Sarkozy voudrait circonscrire le dialogue avec les pays européens riverains de la Mare Nostrum (en y ajoutant le Portugal). L'Union méditerranéenne s'articulerait autour de sommets (G-Med), type G8 auquel serait associé un Conseil de la Méditerranée, analogue au Conseil de l'Europe. Un système de sécurité collective serait mis en place, le codéveloppement étant la base du contrat entre les signataires. Le dialogue politique mené au sein d'Euromed serait poursuivi parallèlement. « C'est une idée gagnant-gagnant, qui peut redonner sa puissance à l'Europe », s'enthousiasme Jean-Louis Guigou, délégué général d'IPEMed, un think tank regroupant experts, industriels et politiques du monde méditerranéen"

15 comments:

  1. le projet est certainement prometteur...

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  2. Je pense qu'il faut d'abord tirer des leçons de l'échec du process de Barcelone pour éviter de touner dans un cercle vicieux...

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  3. Sarkozy est en recherche de partenaires pour son projet. Mais à quel pris ?

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  4. Quel RoadMap nous attend ????????

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  5. L'histoire, la géographie et la culture réunient les deux rives de la mer. La complémentarité s'avère nécessaire pour les deux rives pour se tenir debout faces aux implication de la mondialisation et les règles de l'économie du marché; Sarko a compris l'équation et les leaders du Maghreb se motiveront pour le projet, j'en suis sûr...

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  6. Une seule main n'applaudit jamais; sarko part à la recherche de la seconde. Mais faut il vraiment avoir deux mains de tailles semblables ??

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  7. Le marroc a raison. Les relations et les traditions existants entre les deux pays méritent plus qu'un tour rapide (à l'américaine et nouvellement adopté par Sarkozy)... Une visite d'Etat s'impose !

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  8. Le problème de la construction maghrebine lors des annees passées n'était ni un pb de manque de motivation ni de conscience du manque à gagner perdu mais plutôt un désacord sur des petits détails tels que le sahara sud entre l'algérie et le Maroc...

    maghrebien

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  10. 25 Juillet 2007
    Sarkozy aujourd'hui en Libye

    Dans un mémorandum signé par la commissaire européenne aux relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, et le secrétaire d'Etat libyen aux affaires européennes, Abdelati Al-Obeidi, publié mardi à Bruxelles, la Commission "s'engage à ce que le Fonds international de Benghazi reverse au Fonds de développement économique et social libyen les sommes collectées dans le cadre de l'accord de financement du 15 juillet 2007, dont le montant s'élève à 598 millions de dinars libyens", soit 461 millions de dollars (335 millions d'euros).
    Cette transaction en deux temps a permis à Nicolas Sarkozy d'affirmer, mardi matin, quelques minutes après l'arrivée des ex-prisonniers sur le sol bulgare, que "ni l'Europe ni la France" n'avaient "versé la moindre contribution financière à la Libye" pour obtenir la libération des infirmières et du médecin bulgares. "La France a-t-elle versé un euro ? La réponse est non"; "[l'Europe] a-t-elle versé un euro dans le cadre de cette négociation, au-delà du protocole d'accord qui était sur la table ? (…) La réponse est non", a déclaré M. Sarkozy.
    Outre des garanties en matière de visas, et l'ouverture des universités européennes aux étudiants libyens, Tripoli avait réclamé "l'octroi par l'UE de 360 millions d'euros pour le dédommagement des familles". La Commission devrait apporter, quant à elle, près de 10 millions d'euros supplémentaires aux 2,5 millions d'euros déjà engagés depuis 2005 afin de moderniser l'hôpital de Benghazi et en faire un centre d'excellence régional de lutte contre le sida.
    De son côté, la France, selon le mémorandum signé avec Tripoli, "s'engage à équiper le nouvel hôpital de Benghazi et apportera son concours technique à sa mise en service". D'après le compte rendu de la réunion tenue à l'Elysée le 20 juillet, la Libye exigeait de Paris la formation de 50 à 60médecins, le financement de l'ensemble des équipements administratifs, médicaux, et la gestion complète de l'hôpital pendant cinq ans. La France a aussi accepté de payer un prix diplomatique avec la visite de Nicolas Sarkozy en Libye, mercredi 25 juillet, destiné à aider le pays à "réintégrer le concert des nations".
    L'un des donateurs principaux devrait être le Qatar, dont M. Sarkozy a salué "la médiation et l'intervention humanitaire". Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, "et moi avions convenu à un moment de la négociation qu'il fallait faire intervenir un Etat ami", a ajouté M. Sarkozy.
    La présidence de la République confirme que l'émir du Qatar est entré dans la négociation "à la demande du président Sarkozy". Sans plus de précision. "Les discussions qui ont eu lieu entre le Qatar et la Libye, deux pays arabes, sont des discussions qui les regardent, et s'ils ont à communiquer dessus, ils communiqueront dessus", a tranché M. Sarkozy.
    De la même manière, le président de la République n'a pas souhaité entrer dans le détail du rôle joué par son épouse, Cécilia, auprès du "Guide" libyen. "Le détail des choses, elle-même ne souhaite pas s'y attarder et elle ne fera, sur le sujet, aucune déclaration", a averti le chef de l'Etat.
    Pour M. Sarkozy, seul le résultat compte. Balayant les interrogations sur le rôle et le statut de son épouse dans la négociation pour la libération des infirmières, il a plaidé, mardi, lors d'un point de presse, pour le "pragmatisme" dans les relations internationales. "Une affaire qui dure depuis huit ans n'est pas exactement une affaire classique qu'on peut traiter de façon classique. (…) Il faut mettre du pragmatisme dans les problèmes internationaux comme dans les problèmes nationaux", a-t-il lancé.
    Le chef de l'Etat a estimé n'avoir fait que répondre à l'attente de l'opinion : "Qu'est-ce que nous demandent les Français ? Je m'étais engagé sur la libération de ces femmes et de cet homme : nous l'avons obtenue." "On a résolu un problème, point. Il n'y a pas à théoriser sur une nouvelle organisation de la diplomatie française, le statut de l'épouse du chef de l'Etat ou je ne sais quel raisonnement", a dit M. Sarkozy.
    Le président de la République a même cité le témoignage d'une des infirmières bulgares qu'il avait eue le matin au téléphone après sa libération. "Elle m'a dit : je suis la femme la plus heureuse du monde. Elle ne m'a pas dit : quel est le statut de votre épouse, comment ça se passe avec Bernard Kouchner, est-ce que vous avez tenu informé François Fillon ?"

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  11. Le prix de la libération des infermières est payé cash : le réintégration de la Libye sur la scène internationale... Un réalisation de taille pour Sarko et puis il cherche le Nucléaire en Libye...

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  12. Tunisie/Maroc
    Une séance de travail tuniso-marocaine s'est tenue, hier matin, à Ghammarth (banlieue nord de Tunis), sous la présidence du Premier ministre, M. Mohamed Ghannouchi, et de son homologue marocain, M. Driss Jettou, et en présence de deux importantes délégations des deux pays. Les deux parties ont évoqué le processus de partenariat euro- méditérranéen, convenant dans ce cadre de consacrer davantage les traditions de concertation et de coordination des positions entre les deux parties, de manière à consolider les perspectives de la coopération équilibrée et du développement solidaire entre les deux rives de la Méditerranée, et de préserver la paix, la sécurité et la stabilité de la région.
    La séance a aussi évoqué la marche de l’Union du Maghreb Arabe et les efforts déployés pour accélérer le rythme de la coopération et favoriser la complémentarité entre les pays du Maghreb. entre autres, il ya eu la Signature de deux accords relatifs à la marine marchande et au transport aérien, en vue d’être en symbiose avec l’évolution enregistrée.

    Tunisie / Algérie
    Selon le journal algérien Al Fajr, le Premier ministre tunisien, M. Mohamed Ghannouchi, se rendra le week-end prochain en visite officielle à Alger à la tête d’une délégation de ministres concernés par le secteur de la coopération bilatérale, et ce en vue de procéder à l’évaluation de ladite coopération entre les deux pays, conformément aux instructions données dans ce sens par les présidents Ben Ali et Bouteflika.

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  13. Sarkozy au MAROC

    Le président Nicolas Sarkozy a annoncé mardi à Rabat que la France avait signé la veille des contrats avec le Maroc pour un montant de 3 milliards d'euros.

    "C'est une magnifique visite d'Etat. Les intérêts de la France y sont bien défendus. Nous avons signé pour trois milliards de contrats hier avec sa majesté", a déclaré le président français aux journalistes à la suite de son intervention devant le parlement marocain.

    Le contrat le plus important a été la réalisation d'une ligne de train grande vitesse (TGV) entre Tanger et Casablanca, estimée à 2 milliards d'euros, dont la moitié reviendra notamment à trois entreprises françaises, Alstom, la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) et Réseau ferré de France (RFF), pour le matériel roulant et l'équipement de la voie (signalisation, sécurité), avait affirmé lundi la présidence française.

    Par ailleurs, Alstom a signé deux autres importants contrats: le premier avec l'Office National des Chemins de Fer marocain (ONCF) se montant à 74 millions d'euros pour la livraison, à compter de 2010, de 20 locomotives Prima électriques de nouvelle génération.

    Un autre contrat de 200 millions d'euros a également été signé. Il concerne l'équipement d'une centrale à cycle combiné à Aïn Béni Mathar, située à une centaine de kilomètres d'Oujda, dans le nord-est du pays.

    La France doit en outre vendre au Maroc une frégate polyvalente de classe FREMM. Selon la presse marocaine, le coût se monte à 500 millions d'euros.

    Il a également été décidé que la France moderniserait vingt-cinq hélicoptères Puma et 140 véhicules de l'armée marocaine. La France fournira d'autre part au royaume chérifien un système de surveillance des frontières.

    Interrogé sur la volonté de Rabat d'acheter des chasseurs bombardiers américains F16 plutôt que des avions de combat français Rafale, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'"il n'y a pas que des succès".

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  14. Sarkozy en Visite d'Etat en Tunisie :
    Nicolas Sarkozy est en visite d'Etat en Tunisie pour 48 heures. Il devrait aborder avec son homologue tunisien essentiellement les thèmes de la coopération nucléaire civile, de l'Union pour la Méditerranée. Sarkozy est accompagné par une délégation de sept ministres et près
    de 120 hommes d'affaires français.
    La signature de Méga Projets et/ou de d'accord-cadre est, également, envisageable : rachat dune vingtaine d'avions Airbus par TunisAir dans le cadre d'un programme de renouvellement
    de flotte déjà entamé par la compagnie aérienne; un accord-cadre de partenariat dans le nucléaire civil (similaire à ceux que la France a signés avec la Libye, le Maroc et l'Algérie, ouvrira notamment la voie à la formation d'ingénieurs et l'accompagnement à la phase étude : les Tunisiens prétendent de construire une centrale à l'horizon de 2020; Mais, ils ne sont pas chauds pour une MégaCentrale à la française qu'il la jugent dépasser leurs besoins); sept conventions de financement pour une valeur totale de 140 millions d'euros dans les domaines de l'énergie, du développement durable et du développement urbain; Construction d'une centrale électrique par Alstom (l'allemand Siemens est déjà bien lancé sur le même projet).

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  15. Huit accords de coopération tuniso-français dans les domaines de l’énergie nucléaire, de l’industrie, de la mode, du transport et de l’ingénierie ont été signés hier, lors d’une cérémonie organisée au Palais du gouvernement à La Kasbah, sous la présidence de MM. Mohamed Ghannouchi, Premier ministre, et François Fillon, son homologue français.

    Il s’agit des accords suivants:

    — Un accord intergouvernemental de coopération pour le développement des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.

    — Un accord relatif au comité de pilotage de la coopération tuniso-française dans le domaine des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.

    — Un protocole financier relatif au programme de mise à niveau des petites et moyennes entreprises et des petites et moyennes industries en Tunisie.

    — Un protocole d’application relatif à l’Institut de formation aux métiers de la mode.

    — Un accord-cadre de coopération et de partenariat dans le domaine du transport. Cet accord a pour objectif notamment de promouvoir l’instauration de partenariats profitables pour les deux parties dans les domaines des transports aérien, maritime, terrestre et ferroviaire.

    — Un protocole d’application relatif à l’Institut de formation aux métiers maritimes.

    — Un mémorandum d’entente relatif à l’Ecole nationale des ingénieurs de Bizerte.

    — Un mémorandum pour l’établissement d’un dialogue stratégique entre le ministère tunisien du Développement et de la Coopération internationale et l’Agence française pour le développement

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