2012-05-22

Et si la Grèce sortait de l'Euro

La sortie de la Grèce de la zone Euro pourrait avoir de mauvaises conséquences sur dans l'immédiat et de bonnes conséquences au moyens termes. Par contre, son maintient dans la zone Euro, ne pourrait avoir que des conséquences négative pour le pays (on injecte de la liquidité dans un système en faillite sans qu'il y ait de la croissance).
Pour l'Europe, le cout de la sortie a été déjà presque intégré à la valorisation des banques; et donc ceci ne pèsera plus comme c'était il y a un an. Pour l'economie grecque, la sortie aura certainement un effet dévastateur sur les banques, l'economie et l'inflation; mais un retour assez rapide vers la croissance purrait être constaté notamment grace à la forte dépréciation de la monnaie du pays : tourisme, fret, argricultre et exportation pourraient bondir rapidement. certes la Grèce dévaluerait mais avant il faut qu'elle convertisse ses créances en Drachme (90% de la dette privée est sous droit national). Un peu comme en Argentine en 2001, il y aura à court terme une récession car la fermeture du marché des capitaux oblige à résorber immédiatement le déficit. L'économie étant mono spécialisée il faudra donc une forte dévaluation. Certains économistes estiment à 70% la dévaluation nécessaire. Dans ces conditions, l'inflation augmenterait et le revenu baisserait. Mais au bout de 6 mois, la situation pourrait s'améliorer très rapidement comme en Argentine. La monnaie serait de nouveau acceptée et l'inflation maîtrisée. 
L'essentiel des commentateurs évoque le vocable de contagion ou risque systémique relié à la sortie de la sortie de la Grece de la zone Euro. Mais, ici le problème serait d'éviter la contagion, le risque d'illiquidité bancaire, et d'insolvabilité des Etats. Mais la contagion existe déjà au sein même de la zone euro, il suffit de voir l'évolution des spreads pour s'en convaincre. En revanche si la Grèce rétablit sa monnaie, la perte pour la Grèce est liée à la dette libellée en euro multipliée par la dépréciation. Mais si elle reste dans la zone euro, le coût est la valeur de l'aide à verser à la Grèce et rien ne dit que ce montant actualisé soit forcément inférieur à la dette libellée en euro multipliée par la dépréciation. De Plus, il n'existe pas d'Europe politique ce qui complique toujours davantage l'appel à la solidarité dans une région ou les taux de croissance avoisinent zéro et où aucune perspective réjouissante en termes de croissance n'est envisageable en Grèce. Ces trois derniers points alignés montrent que ces aides deviennent tout simplement de moins en moins crédibles. 
Désormais, la sortie de la Grèce de la zone Euro pourrait, donner des espoirs de croissances.
Y a t il vraiment d'autres risuqes à prendre en compte ?
oui, notamment un flux migratoir massif des jeunes compétences du pays et ce de la m façon que c'était le cas pour la Russie à la fin de l'epoque sovietique ou d'autres pays ayant subis des guerres ou des crises agonisante. Naturellement, un tel scenario n'est pas du tout souhaité par l'Europe qui connait en ces temps des taux de chomage deja assez élevés.
Encore une fois, l'avenement d'une crise dans un environement assez tendu entraine la montée des politiques nationnalistes. En revenant sur le registre de l'histoire, de telles situations sont favorables pour le declenchement d'affrontements armés et c bien cela la veritable crainte (m s'il s'agit d'un cas extreme). De toutes façon, on assiste sans aucun doute à une faillite annoncée du modele de la gouvernance mondiale (cencé favoriser la paix et la croissance).
Encore, l'échec d'une Grece sortie de l'Europe à revenir à la croissance aurait des consequences désastreuses (scenario possible si on sait que ce pays presente la particularité d'avoir des ressources fiscales assez faibles - due à la fraude fiscale- et que la majorité des echanges commerciaux se font en liquide -ce qui rend le controle extremement difficile notamment ds un contexte où l'etat est affaibli-) : il peut assister à une sorte de guerriat entre différends courants politiques/ideologique ou une vente à rabais des principales entreprises rentables de l'état (les telecoms par exemple qui intéressent les Allemands).

20 comments:

  1. A la veille d'un nouveau sommet européen à Bruxelles consacré à la crise, le chef de file grec du parti de la gauche radicale a expliqué qu'il n'envisageait pas une sortie de la zone euro en cas de victoire aux prochaines législatives.
    «Notre élection ne signifie pas que nous allons sortir de l'euro. Au contraire nous allons garder l'euro», a affirmé Alexis Tsipras au cours d'une conférence de presse commune avec des responsables de la gauche radicale allemande. «Je ne crois pas que le rejet du programme d'austérité signifierait une sortie du pays de la zone euro», a ajouté le leader de Syriza, crédité de 21 à 28% d'intentions de vote, et considéré à ce titre comme un possible futur chef de gouvernement.

    Tsipras: «Nous espérons beaucoup des changements dans l'axe franco-allemand»

    La menace d'une sortie de la zone euro est régulièrement brandie, notamment par l'Allemagne, si la Grèce ne respecte pas les engagements en matière d'austérité négociés par les précédents gouvernements grecs avec la troïka (Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne). Mais pour Alexis Tsipras, c'est précisément l'austérité qui conduirait au contraire au retour de la monnaie nationale grecque en aggravant la crise.

    Ce dernier a donc appelé la France et l'Allemagne à «mettre un terme à la politique d'austérité par solidarité avec le peuple grec». Interrogé sur ses attentes du sommet européen de mercredi, il a déclaré: «nous sommes d'avis que les gens peuvent se rendre compte de leurs erreurs et changer les choses». «Nous espérons beaucoup des changements dans l'axe franco-allemand» après l'élection à la présidence française du socialiste François Hollande, a-t-il ajouté.

    Les électeurs grecs sont quant à eux rappelés aux urnes le 17 juin, après la dissolution du parlement élu le 6 mai, qui n'a pas permis la formation d'un gouvernement.

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  2. Cette fois, c'est terminé, les jeux sont faits. Il n'existe plus de solutions pour sauver le système bancaire. Depuis deux semaines, les Espagnols comme les Grecs ont retiré massivement leur argent des banques (700 millions d'euros en moyenne par jour en Grèce). Cela s'appelle un BANK RUN géant. Bien plus grand que celui de 2008 en Angleterre avec la Northern Rock. Cela n'avait concerné qu'une seule banque. L'Espagne ne pourra pas nationaliser toutes ses banques (16 ont été encore dégradées la semaine passée, 8 à venir et leur BdT sur 10 ans est maintenant à 6,27%) qui sont déjà mortes, pardon, en faillite. Ni l'Italie: "Moody's downgrades 26 italian banks". Ni le Portugal. Pire, en Italie les gens attaquent maintenant les centres des impôts... cliquez ici.

    La ruée sur les banques va s'étendre progressivement aux autres pays. Les Espagnols ont même franchi les frontières pour se servir dans les DABs français avec plus ou moins de bonheur. Cette fois, la France sera touchée. Lire ici Romandie pour les retraits actuels. En 2008 les Anglais malins clients de la Northern Rock s'étaient rendus en France pour retirer ce qu'ils pouvaient dans nos distributeurs. Là aussi avec plus ou moins de chance. Mais ce n'était, à l'époque, qu'un épiphénomène.

    Vous avez vu comment vous avez été désinformés par la presse aux ordres du système qui la possède. Cela ne peut plus durer. De plus le barrage est en train de craquer de toutes parts un peu plus chaque jour. Ce que les Argentins ont vécu nous allons le vivre, et sans doute avec une guerre à la clé pour brouiller les pistes et sauver la face des politiques, eux aussi, aux ordres indirects des banques. N'oubliez pas: Hollande s'est précipié à Londres pour dire à la City qu'il ne demandera pas plus de régulations bancaires, juste après qu'il ait dit aux Français que "son ennemi était la finance". Vous l'avez vu ça ...

    Si vous ne vous préparez pas dès maintenant au pire, vous serez comme ces femmes argentines laminées, ruinées, qui n'ont pu que taper, APRES, sur leurs casseroles devant les banques qui leur avaient interdit de retirer leurs avoirs dans l'intégralité.
    La ligne Maginot a été contournée par la Krise et maintenant elle va se répandre partout. Lire aussi l'article "Multinationals sweep euros from accounts on daily basis When it comes to contingency planning for a eurozone break-up, it is typically a German company that has been ahead of the game" dans le Telegraph. Observez les événements, surveillez les taux des bons du trésor, l'arrivée de nouvelles planches à billets anglaises et américaines qui, selon Lenglet de France 2 et BFM Eco, N'ONT JAMAIS EXISTE (bravo Mr Lenglet, vous avez bien désinformé les Français avec vos propos mensongers sur les planches à billets).

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  3. Une fin de l'euro serait très coûteuse et aurait d'importantes répercussions sur le groupe industriel européen EADS, a averti le président exécutif d'EADS, Louis Gallois, dans un entretien à la presse allemande.

    Estimant que la crise de la dette dans la zone euro s'est aggravée, avec le scénario évoqué d'une possible sortie de la Grèce de l'euro, le patron d'EADS a prévenu qu'un tel événement "aurait en tout état de cause un coût très élevé", dans l'édition dominicale de Die Welt.

    Pour ce qui est de son groupe, il souhaite "garder l'euro, car nous travaillons en Allemagne, en France et en Espagne. Notre dispositif industriel est basée sur l'existence d'une monnaie commune", a rappelé M. Gallois.

    "En théorie, on pourrait également travailler avec trois devises différentes, mais il nous faudrait adapter notre structure de coûts. Il est probable que le mark sera très fort, et le franc et la peseta plus faibles", a-t-il expliqué.

    Louis Gallois doit prochainement passer la main à la tête du groupe aéronautique et de défense à l'Allemand Thomas Enders.

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  4. Une renégociation du programme d'aide à la Grèce de 130 milliards d'euros (165 mds USD) du FMI et de l'Union européenne est à peu près inévitable quel que soit le résultat des élections de dimanche, selon des analystes, mais tout le monde devra faire des concessions.

    Jusqu'à présent, le Fonds monétaire international et l'Allemagne, très influente dans la politique européenne envers la Grèce, insistent sur le fait que tout nouveau gouvernement devra respecter les promesses faites en mars.

    Mais ils n'auront pas vraiment le choix, et devront de nouveau discuter avec Athènes, qui est déjà en retard sur ses engagements.


    >Grèce: une renégociation des aides incontournable après les élections
    Les analystes soulignent qu'un ajustement du programme d'aide sera plus facile si c'est le parti conservateur de la Nouvelle Démocratie (ND), qui l'emporte: son patron Antonis Samaras s'est déjà engagé à respecter le programme prévu, sous réserve d'aménagements.

    http://www.boursorama.com/actualites/grece-une-renegociation-des-aides-incontournable-apres-les-elections-c9121181e362a550f64ae5e6710614f7

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  5. La Commission européenne a estimé lundi peu probable que le prochain déblocage d'une tranche d'aide en faveur de la Grèce intervienne avant le mois de septembre, alors que la troïka doit faire son retour dans le pays cette semaine pour évaluer l'avancée des réformes.

    "La Commission est confiante dans le fait qu'une décision sur le prochain décaissement va avoir lieu dans un futur proche, même s'il est peu probable que cela survienne avant le mois de septembre", a déclaré lors d'un point de presse Antoine Colombani, un des porte-parole de l'exécutif européen.

    Les principaux bailleurs de fonds d'Athènes seront en Grèce mardi pour évaluer l'application du plan d'austérité et l'avancée des réformes promises, dans le cadre d'un second plan d'aide.

    Leur rapport devra servir pour décider du déblocage ou non d'une tranche de 31,5 milliards d'euros sur le prêt de 130 milliards accordé en février.

    Ce prêt international est le deuxième octroyé au pays qui ne peut plus se refinancer sur les marchés. Il est accompagné d'un programme draconien d'ajustement budgétaire, sous le contrôle de la troïka.

    "La décision sur le déblocage ne sera prise qu'une fois la revue de la troïka achevée", a souligné le porte-parole de la Commission, rappelant que le pays avait pris du retard au cours des derniers mois.

    Mais "les autorités grecques ont totalement conscience du temps qu'elles doivent rattraper et de l'urgence de prendre des mesures concrètes pour relever les défis auxquels le pays fait face", a-t-il ajouté.

    Athènes aura toutefois besoin pour le 20 août d'une aide "intérimaire" pour rembourser une obligation de 3,2 milliards d'euros détenue par la BCE et qui arrive à échéance. Sur ce point, le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, avait indiqué début juillet qu'une solution serait trouvée, comme l'a rappelé la Commission européenne.

    "La question des besoins de liquidité à court terme sont en discussions avec les autorités grecques", a simplement dit M. Colombani.

    Cette mise au point a été faite alors que le scénario d'une sortie de la Grèce de la zone euro a regagné en intensité après des déclarations en Allemagne.

    Le vice-chancelier allemand et ministre de l'Economie Philipp Roesler (FDP) a réitéré ses doutes quant à la capacité de la Grèce à rester dans la zone euro mais estimé que le scénario, autrefois redouté, avait "perdu de son horreur".

    Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble (CDU) a lui averti lundi la Grèce qu'elle devait redoubler ses efforts pour se conformer aux conditions du plan de sauvetage imposées par ses bailleurs de fonds, dans le quotidien Bild.

    Réagissant à ses déclarations, la Commission a rappelé sa position qui est de garder la Grèce au sein de la zone euro.

    "La Grèce doit rester et restera dans la zone euro, c'est ce que nous avons toujours dit et nous continuerons à le dire", a déclaré M. Colombani.

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  6. Les Bourses européennes ont à nouveau décroché lundi, entraînant l'euro dans leur chute, sur fond d'envolée des taux d'emprunt espagnols, après de nouvelles inquiétudes pour l'économie espagnole et autour du soutien européen à la Grèce.

    La chute a été si forte que deux d'entre elles, particulièrement touchées, ont interdit les ventes à découvert de certains titres. La bourse de Milan a limité cette mesure aux valeurs financières (banques, assurances) mais celle de Madrid l'a étendue à toutes les actions.

    Les ventes à découvert sont un mécanisme spéculatif qui consiste à emprunter un actif dont on pense que le prix va baisser et à le vendre, avec l'espoir d'empocher une forte différence au moment où il faudra le racheter pour le rendre au prêteur.

    Cette mesure a permis de calmer un peu la situation à Madrid où la Bourse avait chuté de plus de 5% en cours de séance. La Bourse madrilène a finalement terminé en recul de 1,1%.

    Idem à Milan où, après une chute de 5%, la Bourse a cédé finalement 2,76% à la clôture. Paris chutait de 2,89%, Francfort de 3,18% et Londres de 2,09%. Athènes dégringolait de son côté de 7,01%. Wall Street n'a pas échappé à la morosité et accentuait ses pertes après avoir ouvert en nette baisse.

    "C'est vraiment une situation quasi critique. Les marchés ne savent pas à quoi se raccrocher", estime Cyril Regnat, stratégiste obligataire chez Natixis.

    Dans ce contexte, l'euro accélérait sa chute lundi, glissant à des niveaux plus vus depuis deux ans face au dollar et depuis 11 ans face au yen, ébranlé par les inquiétudes sur l'Espagne, mais également sur la Grèce.

    Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), l'euro valait 1,2121 dollar contre 1,2152 dollar vendredi vers 22H00 GMT, après être descendu jusqu'à 1,2067 dollar vers 12H45 GMT lundi, son plus faible niveau depuis le 10 juin 2010.

    "Une peur contagieuse a fait trembler les marchés actions en Europe aujourd'hui, avec une conjonction de craintes sur une sortie imminente de la Grèce (de la zone euro) et la solvabilité des régions espagnoles et italiennes", a résumé Michael Hewson, analyste chez CMC Markets UK.

    La situation de l'Espagne est au coeur des préoccupations des investisseurs qui craignent que la quatrième économie de la zone euro soit dans l'obligation de demander une aide f

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  7. Le Premier ministre grec Antonis Samaras a promis mardi de mettre en oeuvre de nouvelles coupes dans les dépenses publiques, tout en reprochant à certains responsables étrangers de saboter les efforts de son pays.
    Ses propos, tenus devant des élus de son parti, interviennent alors qu'une équipe d'inspecteurs internationaux est de retour en Grèce avec pour mission de décider si le plan d'aide de 130 milliards d'euros qui maintient le pays à flot reste ou non valable.

    Athènes a pris du retard sur les objectifs budgétaires fixés par le plan, en raison notamment de la difficile formation du gouvernement au printemps après deux scrutins législatifs, mais aussi à cause de la résistance des syndicats et de l'opinion publique.

    Antonis Samaras a jugé que certains responsables étrangers tenaient des propos irresponsables en prédisant que la Grèce ne parviendrait pas à redresser la barre.

    "Je le dis o

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  8. La Banque centrale européenne (BCE) a provisoirement évité une faillite de la Grèce en lui garantissant l'octroi de prêts d'urgence supplémentaires par la Banque centrale de Grèce, affirme le quotidien allemand Die Welt ce samedi. Le conseil des gouverneurs de la BCE a pris cette décision jeudi lors de sa réunion, ce qui devrait permettre à la Grèce d'assurer sa survie financière jusqu'en septembre, selon la même source.

    Jusqu'à 4 milliards de fonds supplémentaires

    Le gouvernement grec devrait ainsi obtenir jusqu'à 4 milliards d'euros de fonds supplémentaires en attendant que la troïka des créanciers de la Grèce (Union européenne, BCE et Fonds monétaire international) ne décide du versement éventuel d'une nouvelle tranche d'aide en septembre, de plus de 31 milliards d'euros.
    La Banque de Grèce ne pouvait jusqu'ici accepter des bonds du Trésor que dans une limite de 3 milliards d'euros, mais la BCE a décidé d'accéder à son souhait de porter cette limite à 7 milliards d'euros, détaille le journal.

    Retard dans le programme

    L'institution de Francfort (ouest) n'accepte plus pour le moment que les banques déposent en garantie auprès d'elle des titres de dette émis par la Grèce.
    Au bord de la banqueroute, la Grèce s'est vu accorder deux plans d'aide d'un montant total de 380 milliards d'euros, accompagnés d'un programme draconien d'ajustement budgétaire, sous le contrôle de la troïka. Un programme qui a toutefois pris du retard.

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  9. Jörg Asmussen, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE) a estimé qu'une sortie de la Grèce de la zone euro serait "gérable", mais qu'elle serait "très coûteuse", dans une interview publiée lundi par le quotidien allemand "Frankfurter Rundschau".

    "Une sortie de la Grèce serait gérable", mais "elle serait accompagnée par une perte de croissance et un chômage en hausse, et serait très coûteuse. En Grèce, dans toute l'Europe, et également en Allemagne", a-t-il estimé.

    M. Asmussen a ajouté que la place d'Athènes était au sein de la zone euro, et que son maintien était "entre ses mains".

    "Je suis toujours étonné de voir avec quelle inconscience certains spéculent sur une sortie et le mépris avec lequel on parle des membres de la maison européenne", a-t-il encore poursuivi.

    Lundi, le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, doit s'entretenir à Berlin avec son homologue grec, Dimitrios Avramopoulos, avant une rencontre vendredi dans la capitale allemande de la chancelière allemande Angela Merkel et du Premier ministre Antonis Samaras.

    Selon les médias grecs, M. Samaras devrait parler d'un allongement des délais afin que la Grèce puisse procéder aux réductions budgétaires drastiques, en échange de sa prochaine tranche d'aide, mais n'irait pas jusqu'à en faire la demande officielle.

    Dans un entretien lundi à la radio Deutschlandfunk, le secrétaire d'Etat au ministère allemand des Finances, Steffen Kampeter, a répété la position allemande sur un éventuel sursis supplémentaire à la Grèce en matière d'économies budgétaires: attendre le rapport des bailleurs de fonds (UE, FMI, BCE) prévu pour la mi-septembre.

    Il a douché les espoirs d'une grande annonce lors de la rencontre entre Mme Merkel et M. Samaras. "Il ne va pas y avoir de décision bilatérale vendredi", a dit M. Kampeter, "mais des décisions de façon ordonnée, juste et transparente au niveau européen".

    Selon le quotidien allemand Bild, paru lundi, des concessions pourraient être accordées à la Grèce, mais seulement dans le cadre temporel déjà prévu dans le plan d'aide.

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  10. UNE SORTIE DE LA GRÈCE NE CONSTITUERAIT PAS UN PROBLÈME POUR L'EURO - KAUDER

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  11. François Hollande et Angela Merkel ont envoyé jeudi soir de Berlin un message de fermeté à la Grèce, soulignant les "efforts indispensables" pour que ce pays parvienne à se maintenir dans la zone euro.
    La chancelière allemande et le président français se sont retrouvés autour d'un dîner pour harmoniser leurs positions avant de recevoir chacun de leur côté en fin de semaine le Premier ministre grec Antonis Samaras, qui souhaite que les partenaires européens d'Athènes fassent preuve de patience.
    "Nous voulons, je veux que la Grèce soit dans la zone euro, c'est une volonté que nous avons exprimée depuis le début de la crise", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une courte déclaration à son arrivée à la chancellerie.
    "Il appartient aux Grecs de faire les efforts indispensables pour que nous puissions atteindre cet objectif", a-t-il ajouté.
    Angela Merkel lui a fait écho. "Nous sommes très attachés à ce que chacun respecte ses engagements", a-t-elle dit.
    Il faut "encourager nos amis grecs à poursuivre sur la voie des réformes et je sais combien ces efforts sont difficiles pour la Grèce", a-t-elle indiqué, sans réitérer spécifiquement son souhait, exprimé avant l'été, du maintien de l'euro en Grèce.
    Alors que des voix s'élèvent en Allemagne contre toute idée d'aide supplémentaire à Athènes, la chancelière a dit attendre "de savoir ce qu'il ressortira du rapport de la troïka" sur les progrès accomplis par la Grèce dans la voie des réformes et de l'équilibre budgétaire.

    Cette troïka de bailleurs de fonds (Commission européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne), doit rendre ses conclusions fin septembre.
    Attendu vendredi à Berlin et samedi à l'Elysée, le Premier ministre grec, Antonis Samaras, n'a eu de cesse ces derniers jours de demander "un peu d'air" pour son pays tout en assurant qu'il tiendrait ses engagements.

    "AIDE HUMANITAIRE" POUR LA SYRIE

    Confrontée à sa cinquième année de récession, la Grèce veut bénéficier d'un sursis - on parle de deux années - pour pouvoir respecter les engagements budgétaires convenus suivant un second plan d'aide international de 130 milliards d'euros.

    "Ce qu'on est en train de faire, c'est nous préparer pour une décision en octobre", explique une source diplomatique française. "Dire que nous (la France et l'Allemagne) sommes flexibles est un peu théorique parce que tout dépend des conclusions de la troïka. La France veut une solution mais est-ce que c'est ajouter deux ans ou d'autres réformes, il est trop tôt pour le dire".

    Dans leurs déclarations, François Hollande et Angela Merkel ont également évoqué la mise en oeuvre des "bonnes décisions" du conseil européen de fin juin, selon les termes du président, chahuté à ce sujet en France par les Verts et l'extrême gauche.

    "Nous sommes favorables à aller plus loin, plus vite sur la supervision bancaire avec la Banque centrale européenne", a dit François Hollande, évoquant la volonté franco-allemande de "donner une substance à cette feuille de route".

    Les deux dirigeants ont entamé leur intervention en parlant de la Syrie et de l'aide à apporter à sa population épuisée par 18 mois de combats qui ont fait plus de 18.000 morts.

    A une semaine d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu, actuellement sous présidence française, François Hollande a invité à "aller aussi loin que possible pour l'aide humanitaire, ce qui ne nous empêchera pas d'aider plus directement l'opposition".

    Angela Merkel et François Hollande ne s'étaient pas vu depuis la cérémonie du cinquantenaire de l'amitié franco-allemande célébr

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  12. Barroso propose à l'UE d'évoluer vers une fédération d'Etats-nations

    Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a appelé mercredi à transformer l'Union européenne en fédération d'Etats-nations moyennant à terme un nouveau traité, un sujet sensible alors que l'opinion se détourne du projet européen.

    "Nous devons progresser vers une fédération d'Etats-nations. C'est notre horizon politique", a affirmé le chef de l'exécutif européen lors de son discours sur "l'état de l'Union" au Parlement européen à Strasbourg.

    "La création de cette fédération d'Etats-nations exigera au final un nouveau traité", a-t-il souligné, prenant ainsi le risque d'ouvrir une dangereuse boîte de Pandore moins de trois ans seulement après la ratification du traité de Lisbonne et alors que l'opinion européenne, échaudée par la crise, se détourne du projet européen, voire le rejette.

    "Une véritable union économique et monétaire en profondeur peut être engagée dans le cadre des traités actuels, mais ne pourra être menée à bien qu'avec un nouveau traité", a aussi expliqué M. Barroso dans un discours d'une quarantaine de minutes en anglais.

    Il a justifié le concept de fédération d'Etats-nations --déjà préconisé par l'ancien président de la Commission Jacques Delors au milieu des années 1990-- parce "qu'en ces temps d'anxiété, ce serait une erreur que de laisser les nations en proie au nationalisme et au populisme".

    M. Barroso a estimé que l'UE ne pouvait "continuer à résoudre les problèmes européens juste avec des solutions nationales", ce qui a déclenché les foudres des députés eurosceptiques.

    "J'ai sous-estimé le fanatisme de M. Barroso", s'est exclamé le chef de file des eurosceptiques, le Britannique Nigel Farage.

    Au contraire, le chef de file des Libéraux européens, l'ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, a encouragé M. Barroso à aller plus loin dans la voie du fédéralisme.

    "N'attendez pas le feu vert ou le feu rouge de Paris ou Berlin", a-t-il lancé."Les problèmes ne seront résolus que si nous avons le courage d'avoir cette union fédérale", a-t-il dit.

    "Une fédéralisation de l'Europe est nécessaire", a renchéri le chef de file des Verts européens, Daniel Cohn-Bendit.

    Du côté des propositions concrètes, les eurodéputés sont cependant restés sur leur faim. M. Barroso a avancé l'idée d'une "européanisation" des enjeux des prochaines élections européennes en juin 2014.

    Les partis politiques européens pourraient y contribuer en désignant à l'avance leur candidat pour la présidence de la Commission européenne, a-t-il proposé, ne s'attirant que de maigres applaudissements des parlementaires.

    "Plus dangereux que le scepticisme des anti-européens est le silence des pro-européens" en ces temps de "crise de confiance" de l'Union européenne, du fait de la crise de l'euro, a insisté M. Barroso.

    Il a officialisé les propositions du commissaire chargé des services financiers, Michel Barnier, pour la supervision centralisée des 6.000 banques de la zone euro, avec un rôle majeur donné à la Banque centrale européenne (BCE).

    Au moment où M. Barroso achevait son discours, les juges de la Cour constitutionnelle allemande, réunis à Karlsruhe, à 85 km de Strasbourg, donnaient leur feu vert à la ratification par Berlin des mécanismes de sauvetage de la zone euro.

    Plus que le discours de M. Barroso, c'est la décision des juges allemands qui a provoqué le soulagement de nombreux eurodéputés, notamment du président du Parlement, l'Allemand Martin Schulz.

    "C'est une bonne nouvelle pour l'Europe et l'euro", a dit M. Schulz. "C'est un bon résultat, les adversaires de l'Europe ont été déboutés par la Cour", s'est félicité le chef de file des socialistes européens, l'Autrichien Hannes Swoboda.

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  13. http://www.bakchich.info/international/2012/08/27/le-fmi-felicite-lislande-pour-son-bras-dhonneur-aux-banquiers-61619

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  14. Les bailleurs de fonds internationaux de la Grèce divergent sensiblement quant aux moyens à adopter pour résoudre la crise de la dette de ce pays, le FMI exigeant notamment que les pays de l'UE inscrivent une décote sur la dette grecque qu'ils détiennent à l'image de ce qu'ont accepté bon gré mal gré les créanciers privés.

    Des responsables grecs et de la "troika" - Union européenne, Fonds monétaire international et Banque centrale européenne - ont dit à Reuters que la tension était montée d'un cran dans la mesure où le FMI se faisait plus exigeant.

    "L'Europe veut plus de temps pour voir ce qui se passera avec l'Espagne et l'Italie, peut-être même après les élections allemandes de 2013", a dit un haut fonctionnaire grec. "Le FMI veut que l'Europe présente sur le champ une solution globale à ses problèmes".

    Le FMI considère qu'une restructuration de la dette grecque est désormais essentielle pour qu'Athènes atteigne ses objectifs, bien que des responsables de l'institution internationale disent qu'aucune proposition formelle n'ait encore été faite.

    Mais confrontés à une opinion publique échaudée par les plans d'austérité et incertains de ce que le sauvetage de poids lourds de la zone euro tels que l'Espagne et l'Italie pourrait coûter, les gouvernements européens ne goûtent pas la proposition du FMI.

    "Le problème ne se situe pas entre le FMI et Athènes, mais entre le FMI et l'Union européenne (UE)", a ajouté le haut fonctionnaire grec. Un point de vue confirmé par des sources proches de Bruxelles et de l'institution de Washington.

    UNE PATIENCE MISE À L'EPREUVE

    Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble, dont le propre gouvernement doute de la détermination de la Grèce à tailler dans les dépenses publiques et à augmenter les impôts, s'est exceptionnellement exprimé en public sur les craintes du FMI la semaine dernière.

    "Vous devriez demander autour de vous quel est le sentiment au FMI (...) à force d'avoir à faire face constamment à ces problèmes européens et aux échecs répétés des Européens qui ne parviennent pas à atteindre les objectifs fixés", a-t-il déclaré à la presse.

    "Il est désormais clair pour le FMI que la Grèce aura besoin de plus de temps ou d'argent, voire des deux", a déclaré un membre de la troïka à Reuters.

    Une restructuration, qui pèserait principalement sur les Etats européens et sur la BCE qui détiennent 200 milliards d'euros de dette grecque, pourrait alléger le fardeau d'Athènes.

    Les investisseurs privés ont déjà consenti leur propre effort cette année, en acceptant une décote qui a effacé d'un coup les trois quarts de la valeur de leurs créances obligataires.

    Mais avec des réformes au point mort et une récession plus importante que prévu, la Grèce risque encore de souffrir un peu plus ou d'infliger plus de tourments à ses créanciers, si elle veut rééquilibrer ses finances et regagner un accès au marché.

    A Athènes, la frustration règne. Soumis à la pression croissante de la rue ainsi qu'aux exigences de nouvelles mesures d'austérité de la part des créanciers, le ministre grec des Finances Yannis Stournaras aurait même évoqué sa démission la semaine dernière, a-t-on appris de sources proches du gouvernement.

    Le gouvernement grec a demandé un délai de deux ans pour se conformer aux conditions imposées par les bailleurs internationaux. Deux années qui coûteraient 13 à 15 milliards d'euros supplémentaires et qui ne pèseraient pas plus sur les épaules des contribuables européens, selon le ministre grec.

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  15. Le budget 2013 de la Grèce prévoit une 6e année de récession
    Le projet de budget de la Grèce pour 2013 prévoit d'importantes coupes budgétaires pour dégager un premier excédent primaire en une décennie, mais l'activité économique du pays devrait connaître une sixième année consécutive de récession.

    Le gouvernement a présenté dans la journée ce budget d'austérité destiné à convaincre les créanciers internationaux - Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international - de lui verser une nouvelle tranche d'aide.

    Le budget vise à dégager un excédent primaire - qui exclut les coûts de la dette - de 1,1% du produit intérieur brut (PIB), pour la première fois depuis 2002, après un déficit estimé à 1,5% cette année, ont indiqué à Reuters des sources gouvernementales.

    Mais cette austérité a un coût, et l'économie grecque devrait se contracter de 3,8% à 4% en 2013, selon les estimations du gouvernement.

    L'économie grecque s'est contractée de 25% depuis 2008, le pays n'arrivant pas à sortir d'un cercle vicieux d'austérité et de récession qui fait planer la menace d'une sortie de la zone euro faute de tenir les objectifs fixés par les créanciers.

    Les analystes jugent même les prévisions pour 2013 trop optimistes en raison de la lenteur des réformes structurelles entreprises par Athènes et du ralentissement généralisé de l'économie de la zone euro.

    "La crise de la zone euro est toujours aussi douloureuse, donc les incertitudes et les pressions sur la demande provoquée par l'austérité rendent cette prévision optimiste", estime Chris Williamson, chef économiste chez Markit, à Londres.

    "Il y a de fortes chances que les objectifs budgétaires ne soient pas tenus car ces coupes entraîneront une profonde récession, et il sera par ailleurs impossible d'atteindre les objectifs de privatisation", renchérit Xenofon Damalas, de Marfin Egnatia Bank.

    Le montant des recettes générées par le programme de privatisations élaboré par le gouvernement n'est d'ailleurs pas évoqué dans le projet.

    Selon les chiffres officiels, le déficit grec, incluant le service de la dette, devrait atteindre l'année prochaine 4,2% du produit intérieur brut (PIB), contre 6,6% en 2012. La dette publique devrait quant à elle atteindre 179,3% du PIB en 2013 et le taux de chômage s'élèvera à 24,7%.

    COUPES BUDGÉTAIRES

    Le budget 2013 prévoit de nouvelles baisses des traitements dans la fonction publique, des retraites et des aides sociales dans le cadre d'un programme d'économies de 11,5 milliards d'euros qu'Athènes doit réaliser pour tenir ses objectifs et obtenir le déblocage d'une nouvelle tranche du plan de sauvetage, d'un montant de 31,5 milliard d'euros.

    Les bailleurs de fonds internationaux de la Grèce ont demandé davantage de détails concernant ce programme, a fait savoir le ministre grec des Finances Yannis Stournaras. "Ces mesures font l'objet de discussions. La troïka veut des clarifications", a-t-il déclaré à la presse.

    Le magazine allemand Wirtschaftswoche a toutefois affirmé samedi, en citant des sources de l'Union européenne, que cette tranche serait débloquée quoi qu'il arrive, Bruxelles craignant un "effet domino" si la Grèce était contrainte de sortir de

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  16. Wall Street a clôturé en hausse lundi, une hausse des ventes de détail en septembre et des résultats trimestriels meilleurs que prévu chez Citigroup aidant le marché à rebondir après une nette baisse la semaine dernière: le Dow Jones a pris 0,72% et le Nasdaq 0,66%.
    Selon les résultats définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average progressait de 95,3 points à 13.424,23 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, de 20,07 points à 3.064,18 points.
    L'indice élargi Standard and Poor's 500 a monté de 0,81% (+11,54 points) à 1.440,13 points.
    "Des bons résultats de Citigroup et des indicateurs positifs ont aidé le marché à revenir sur les fortes pertes de la semaine dernière", a remarqué Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital, les grands indices de la place new-yorkaise ayant tous cédé plus de 2% sur les cinq dernières séances.
    En dépit d'un bref mouvement d'hésitation dans la matinée, dû à une légère correction technique, les courtiers se préparant à une semaine très chargée en résultats, les courtiers ont été agréablement surpris par des "ventes au détail meilleures que prévu" en septembre, a résumé Jody Giraldo, de EquityStation.
    Les courtiers regarderont particulièrement mardi les performances de grandes entreprises américaines dont Goldman Sachs (+3,58% à 124,50 dollars), a souligné M. Cardillo. Ils observeront aussi ceux de UnitedHealth (+0,74% à 57,49 dollars), Coca Cola (-0,26% à 38,13 dollars), Johnson & Johnson (+0,93% à 68,69 dollars) et IBM (+0,54% à 208,93 dollars).

    Un indicateur sur l'activité manufacturière de la région de New York était toutefois moins encourageant. En effet, l'indice Empire State publié par la banque centrale américaine (Fed), qui mesure la perception que les industriels de cette région ont de leur activité et de la conjoncture, a reculé pour le troisième mois d'affilée.

    Par ailleurs, la hausse des stocks des entreprises manufacturières et de distribution aux Etats-Unis a ralenti en août, selon des chiffres publiés lundi à Washington par le département du Commerce.

    La nouvelle de la prise de contrôle du numéro trois américain de la téléphonie mobile Sprint Nextel, par l'opérateur japonais Softbank qui a annoncé lundi vouloir racheter 70% du groupe pour 20 milliards de dollars, a également soutenu l'humeur optimiste du marché, a noté M. Giraldo. Après avoir bondi la semaine précédente dans un marché anticipant cette nouvelle, le titre de Sprint Nextel a lâché 0,70% à 5,69 dollars.

    Le numéro 5 du marché MetroPCS, qui avait été vu un temps comme candidat à un rapprochement avec Sprint, et avec lequel le numéro 4 T-Mobile USA a annoncé une alliance au début du mois, a chuté de 4,63% à 11,33 dollars.

    Le fournisseur d'accès à internet Clearwire s'est envolé de 15,95% à 2,69 dollars. Pour de nombreux analystes, la prise de contrôle de Sprint par Softbank pourrait en effet être la première d'autres acquisitions, notamment celle de Clearwire par Sprint, dont le groupe détient déjà un peu moins de 50%.

    Dans le même secteur AT&T a baissé de 1,18% à 35,21 dollars et Verizon de 0,27% à 44,50 dollars.

    Du côté des banques, les chiffres trimestriels de la banque Citigroup ont été salués par Wall Street, son titre s'étant apprécié de 5,50% à 36,66 dollars, celui de Morgan Stanley de 2,54% à 17,75 dollars.

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  17. Le Premier ministre grec Antonis Samaras et son allié socialiste Evangélos Vénizélos ont de nouveau brandi dimanche la menace d'une sortie de l'euro si le parlement ne vote pas la semaine prochaine le train de rigueur réclamé par l'UE et le FMI.

    Les votes cruciaux attendus mercredi sur une loi-cadre détaillant les économies budgétaires de plus de 18 milliards d'euros, et dimanche sur le budget 2013, sont la condition pour que le pays "en finisse définitivement et irrévocablement" avec le danger d'un retour à la drachme (ancienne monnaie nationale), a souligné M. Samaras.

    "Nous devons sauver le pays de la catastrophe (...), si nous échouons à rester dans l'euro rien n'aura de sens", a-t-il insisté, s'exprimant devant son groupe parlementaire conservateur.

    Avant de rencontrer en soirée M. Vénizelos et le chef du parti de gauche modérée, Fotis Kouvelis, M. Samaras a appelé leurs deux partis, soutenant l'exécutif de coalition mais ébranlés par l'ampleur des sacrifices réclamés, à rester engagés dans la bataille pour "servir les intérets suprêmes de la nation".

    "Jusqu'à ce que notre patrie sorte de la crise, nous sommes hélas confrontés à deux choix, dont l'un est très difficile et l'autre catastrophique", a renchéri M. Vénizélos.

    En échange de ce train de redressement courant jusqu'en 2016 --contre lequel les syndicats organisent une grève générale et des manifestations mardi et mercredi-- le pays espère recevoir plus de fonds que la seule tranche de 31,5 milliards d'euros gelée depuis juin et sans laquelle il risque la cessation de paiement mi-novembre, a indiqué M. Samaras.

    Le Premier ministre a relevé que ce supplément, qui serait tiré sur le reliquat des prêts UE-FMI encore à verser, réinjecterait des liquidités dans une économie totalement à sec, en cinquième année de récession.
    M. Samaras, qui s'était targué jusque-là d'avoir écarté la menace de la drachme, et M. Vénizélos, ministre des Finances du précédent gouvernement, ont retrouvé des accents dramatiques au vu des fissures au sein de l'alliance gouvernementale.

    Le Dimar, fort de 16 députés, a indiqué qu'il voterait contre la loi-cadre par refus de la dérégulation du marché du travail qu'elle prévoit, tandis que l'entrée en dissidence de plusieurs députés socialistes --jusqu'à cinq-- est à prévoir.

    Cela exposerait l'exécutif à devoir se contenter d'une maigre majorité (154 à 159 voix sur 300), calculait dimanche la presse, tablant toutefois sur l'adoption des mesures.

    Après des concertations avec ses troupes, M. Vénizélos a toutefois fait état dans la soirée de la détermination du Pasok à "assumer ses responsabilités" en dépit des "tensions" en son sein.

    "Nous ne jouons pas avec le sort du pays, nous ne faisons pas marche arrière", a-t-il assuré, appelant l'autre partenaire de gauche, le Dimar de M. Kouvelis, à "rester dans le schéma gouvernemental".

    Dans un entretien au quotidien Ethnos, M. Kouvelis avait réitéré son opposition aux réformes prévues du travail, accusant M. Samaras et les bailleurs de fonds d'être responsables de l'"image d'éloignement" de son parti pour être passé outre.

    Si le Dimar persistait dans ce refus mercredi, en dépit de son soutien affirmé aux autres mesures d'ordre budgétaires, la cohésion gouvernementale devrait être testée lors du vote suivant sur le budget, au caractère de vote de confiance.

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  18. Les ministres et les banquiers centraux des vingt principaux pays riches et émergents devaient se réunir à partir de 17H30 (23H30 GMT) pour deux jours de débats. L'ordre du jour officiel est assez mince: un point d'étape sur la régulation financière et sur la réforme de la gouvernance du Fonds monétaire international (FMI), sur lesquels aucune percée spectaculaire n'est attendue à Mexico.

    Mais les grands argentiers doivent aussi, comme à chaque fois, faire le point sur l'économie mondiale. Et là, les nouvelles ne sont pas bonnes. Le FMI vient d'ailleurs de revoir à la baisse ses prévisions de croissance.

    La présidence mexicaine du G20 entend soulever trois "incertitudes" majeures. La première est le ralentissement des économies émergentes, dont la Chine, et la deuxième est le "mur budgétaire" ("fiscal cliff") américain qui risque, faute d'accord politique à Washington, de déboucher à la fin de l'année sur un tour de vis drastique aux finances publiques des Etats-Unis.

    Mais à la veille de l'élection présidentielle américaine et en pleine transition politique en Chine, les organisateurs ont peu d'espoir d'obtenir des engagements clairs de la part des pays concernés.

    Spectre grec

    Comme c'est le cas désormais depuis près de trois ans, la menace principale vient d'Europe. La zone euro espérait arriver à cette réunion en bon ordre de bataille, après avoir peaufiné sa stratégie de sortie de crise, avec une Banque centrale européenne (BCE) sur le pied de guerre et une union bancaire sur les rails.

    Toutefois, ses partenaires veulent la voir aller plus loin.

    "Nous voulons y voir plus clair sur l'Espagne", qui hésite toujours à faire appel aux mécanismes d'aide européens, "et sur les autres Etats européens en difficulté", a ainsi déclaré avant la réunion un responsable canadien.

    Le ministre espagnol Luis de Guindos n'entend pas pour autant s'éterniser sur les raisons pour lesquelles Madrid ne demande pas ce soutien, mais souhaite davantage "expliquer le plan de réformes" mises en oeuvre, selon son entourage.

    Les Etats-Unis ont eux pressé vendredi les Européens d'aider la Grèce, toujours en plein marasme, à retrouver "une trajectoire viable".

    Les négociations en cours entre la Grèce et ses créanciers internationaux (BCE, Union européenne et FMI) butent sur les moyens de financer le pays, en récession pour la cinquième année consécutive, sans aggraver la dette publique qui devrait dépasser cette année 170% du produit intérieur brut.

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  19. L'Europe pourrait commencer à sortir de la crise des dettes souveraines en 2013, a affirmé l'agence de notation Standard & Poors dans une analyse publiée mercredi.

    "Cette année pourrait être décisive pour déterminer si la zone euro peut émerger de ses problèmes liés aux dettes souveraines", écrit l'agence de notation dans ce document intitulé "La crise de la dette en zone euro: 2013 pourrait être une année charnière".

    "Néanmoins, nous croyons que la confiance des investisseurs ne reviendra que si les États membres poursuivent le rééquilibrage de leurs économies, à la fois en stabilisant structurellement les dettes publiques et en réduisant davantage les déficits extérieurs", selon Moritz Kraemer, analyste crédit chez Standard & Poors.

    Ces objectifs sont difficiles mais peuvent être atteints, poursuit l'agence de notation qui met toutefois en garde contre les risques qui perdurent et justifient selon elle le maintien de perspectives négatives sur une bonne partie des notes des pays de la zone euro.

    Standard & Poors est la seule agence qui ait retiré leur triple A, la meilleure note possible, aux Etats-Unis durant l'été 2011. C'est également elle qui la première a dégradé la note souveraine de la France, la rétrogradant en janvier 2012 d'un cran (de AAA à AA+), suivie à l'automne dernier par sa concurrente Moody's (de Aaa à Aa1).

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