2011-02-14

En Tunisie, Bronzez Citoyen Ne Bronzez plus Idiot ! // This Summer I decided.. "Democracy deserve my Support !"



Allocution de Michel Boujenah à Paris le 09/02 : "Les Touristes doivent être Solidaires avec le Peuple tunisien".

Le groupe Avico (spécialiste de l'affrètement aérien) a réussi à réunir plus que 250 personnalités dont l’acteur Michel Boujenah, Dominique Baudis, président de l'IMA, M.Boris Boillon, nouvel Ambassadeur de France en Tunisie, François-Xavier de Boüard et Philippe de Saint-Victor, AS Voyages, René-Marc Chikli de Ceto, Lionel Guérin de Transavia et Fnam, Laurent Magnin de XL Airways France, Ali Miaoui de Tunisair, Nicolas Brumelot de Go Voyages, Raouf Benslimane (Thalasso n°1) et Sam Zribi (Amplitravel).
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This Summer I decided.. "Democracy deserve my Support !"

I LOVE TUNISIA ! I BOOK my HOLIDAY :)

Have a look to discover what we wanna to say :

http://www.youtube.com/watch?v=EnUaQOZSrHg

6 comments:

  1. FRANCE-SOIR Des milliers de Tunisiens fuient leur pays, comment expliquez-vous cette situation ?

    MEHDI HOUAS Je suis très étonné que les gens en France et en Europe tombent des nues ! La situation n’a pourtant pas changé, les pauvres du Sud veulent toujours rejoindre l’eldorado du Nord.

    F.-S. Cinq mille personnes en cinq jours, c’est du jamais-vu !

    M. H. Il y a eu une révolution ici. Pendant un mois, le pays a été paralysé ; 350.000 personnes vivent du tourisme (6 % du PIB tunisien, NDLR) et sont en situation de doute. Certains sont pris de panique. C’était une chose prévisible. Ce n’est pas parce que l’on s’est débarrassé de la dictature que tout s’est arrangé. La différence, c’est que nous n’avons plus une seule famille (Ben Ali) qui pompe les finances du pays, voilà tout. Mais il y a toujours 10 millions d’habitants, dont certains pensent qu’il n’y a plus d’espoir. Je suis là pour le leur rendre.

    F.-S. Il est paradoxal qu’ils perdent espoir au moment où le pays se démocratise…

    M. H. Il n’y a pas eu de touristes en janvier, en février non plus. Si l’on ne fait rien, ce n’est pas 4.000 Tunisiens qui partiront mais 350.000.

    F.-S. Certains migrants arrivés en Italie affirment qu’il n’y a plus de contrôles dans les ports…

    M. H. Peut-être, je ne sais pas. Je vous ferai toutefois remarquer que ce n’était pas non plus très compliqué de monter dans un bateau avant la révolution. Ce ne sont pas des policiers sur les plages qui vont changer quelque chose à cette situation, mais la relance de la machine économique.

    F.-S. Comment comptez-vous vous y prendre ?

    M. H. La remise à niveau de ce pays va prendre du temps. Mais on n’a pas le droit de laisser les gens dans un tel état de désespérance, se jeter ainsi à la mer. Notre devoir est de remettre la Tunisie dans le bon sens.

    F.-S. Attendez-vous de l’aide des Européens ?

    M. H. Nous ne sommes pas aidés, par personne ! Il faut peser sur les pays européens pour qu’ils déploient des moyens. Je ne demande pas l’aumône, je ne fais pas la manche. Il y a des zones côtières entières où il ne s’est rien passé. Je demande un peu d’enthousiasme, de l’élan, que l’UE lève ses réserves (sur les voyages des tour-opérateurs). On a besoin de temps et de soutien, c’est très important. En ce moment, le moindre message négatif peut nous faire du mal.

    F.-S. Vous lancez aujourd’hui une campagne dans les médias pour faire revenir les touristes français…

    M. H. Le 14 février, c’est la date anniversaire de la révolution. Elle a un mois aujourd’hui. C’est aussi la Saint-Valentin. La campagne s’appelle « I love Tunisia ». Chaque année, 1,4 million de touristes français viennent nous voir. Il faut leur dire : venez passer chez nous vos vacances de Pâques. On a trouvé des slogans liés à la révolution comme : « Enfin libre de venir bronzer », « Je révolutionne mon agenda, je viens en Tunisie ».

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  2. Tunisie : Marmara offre un séjour pour un acheté

    La destination rouverte, il faut maintenant remplir les avions qui re-décolleront dès ce week-end.

    A l’instar de Thomas Cook, Nouvelles Frontières, Look, Fram, Marmara reprend le week-end prochain ses départs vers les stations balnéaires tunisiennes. Le leader sur la destination relance ses chaînes charter avec 7 vols programmés samedi et dimanche (3 de Paris, 4 de province dont certains en double touchers), en attendant de retrouver son rythme de croisière de 18 à 24 vols hebdomadaires. Pour remplir ces avions, le TO emploie les grands moyens. Alors qu’il a déjà lancé une grande opération de séduction en direction des agences en leur proposant 1200 séjours gratuits (avec accompagnant), il a mis en place dès hier une offre de relance client qui doit faire mouche : pour tout séjour acheté, un séjour est entièrement offert (y compris taxes d’aéroportet suppléments single). Cette offre est valable jusqu’au 31 mars sur les trois clubs Marmara de Tunisie.

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  3. "Tout va bien, revenez!": la Tunisie déploie à grands renforts de communication une opération de reconquête des investisseurs français, inquiets des incertitudes politiques entourant l'après-Ben Ali, avec pour mot d'ordre rassurer.
    Le credo est simple: "le miracle économique tunisien continue", répète Jean-François Limantour, président du Cercle Euro-méditerranéen des dirigeants Textile-habillement (Cedith).
    Ce "miracle" tient à une main d'oeuvre bon marché, des coûts bas, une législation favorable et moins de lourdeurs administratives. Dans le textile, les coûts de façon en Tunisie sont par exemple deux à trois fois inférieurs à ce qu'ils sont en France, selon le Centre de promotion des exportations de Tunisie (Cepex).
    "La Tunisie est un pays sur lequel vous pouvez toujours compter", affirme Samir Haouet, le directeur général du Centre technique du textile (Cettex), établissement public rattaché au ministère tunisien de l'industrie et de la technologie.
    Début février, le message - rassurer et faire revenir les investisseurs - a été délivré à l'industrie du textile et de l'habillement, réunie dans une des salles de l'enceinte du Parc des Expositions à Villepinte en région parisienne.
    Ce secteur représente 44% des emplois industriels avec 200.000 salariés et près de 5% du PIB tunisien. Il procure au pays 20% de ses recettes en devises.
    "La situation est sous contrôle", affirme Ali Nakaï, secrétaire général de la fédération nationale du textile-habillement (Fenatex). "Les programmes d'investissements étrangers seront exécutés conformément aux engagements pris", assure-t-il.
    "Tout fonctionne: les douanes, les banques, les transports, les infrastructures portuaires et aéroportuaires, les salariés sont à leurs postes de travail, les ateliers marchent, les expéditions se font normalement", ajoute Abdellatif Hamam, patron du Cepex.
    L'enjeu est colossal pour ce pays, où près de la moitié de la population vit des échanges extérieurs et où quasiment la moitié des 2.000 entreprises du textile sont à capitaux étrangers ou mixtes.
    Tunis veut à tout prix convaincre les investisseurs internationaux que la revalorisation des salaires et l'amélioration des conditions de travail au coeur de négociations avec les syndicats ne vont pas se traduire par une explosion des coûts et des charges.
    "On ne va pas faire les choses de façon drastique", assure M. Hamam. L'augmentation des salaires devrait être de l'ordre de 3 à 4% par an, selon différentes sources. "C'est un rattrapage nécessaire mais nous avons encore beaucoup de marges par rapport à nos concurrents dans le Maghreb", défend mordicus M. Hamam.
    Selon des chiffres du Cettex, le salaire horaire minimum était en juillet dernier de 2,01 euros en Turquie, de 0,94 au Maroc, 0,93 en Algérie, contre 0,75 euro en Tunisie.
    Nombre de chefs d'entreprises locaux assurent aussi que les syndicats ne prendront pas le risque d'exiger des "choses irréalistes" car ils ont défendu leur outil de travail en protégeant eux-mêmes les sites de production pendant la Révolution.
    N'empêche, "la réalité est que nous ignorons ce qui va se passer maintenant. Dans le doute, on préfère chercher d'autres sources d'approvisionnement", confie à l'AFP un gros donneur d'ordres français, ayant requis l'anonymat pour ne pas torpiller les efforts du pays.
    Tunis devrait annoncer dans les prochains jours des "mesures d'accompagnement" pour les entreprises qui ont été saccagées.

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  4. Étant donné l’amélioration de la situation sécuritaire dans le pays, le Ministère de l'Intérieur Tunisien décide de lèver le couvre-feu (nocturne d'ailleurs) à partir de ce mardi 15 février 2011 sur tout le territoire.

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  5. A l'occasion d'une table ronde organisée à la mairie de Paris, Bertrand Delanoë, maire de la capitale, a annoncé la création du Village du Jasmin qui se tiendra sur le parvis de l'Hôtel de Ville les 20 et 21 mai.
    Bertand Delanoë, maire de Paris, né à Tunis et fortement attaché à ce pays, a organisé une table ronde vendredi à la Mairie de Paris pour débattre de la relance du tourisme en Tunisie avec les TO, agences, institutionnel compagnies aériennes. Mehdi Houas, ministre du Tourisme, avait fait le déplacement pour participer à cet événement : "Allez en Tunisie ! C'est le moment ou jamais de se faire plaisir" s'est exclamé le maire de Paris. Les pensées amicales ne suffisent pas, il faut aussi des preuves d'amitié". A Paris, au moi de mai, dans le 14e arrondissement, Bertrand Delanoë inaugurera la place Mohammed Bouazizi, du nom du martyr qui s'est immolé par le feu et qui est devenu le véritable symbole de la révolution du 14 Janvier. De plus, les 21 et 22 mai, le parvis de l'Hôtel de Ville mettra à l'honneur l'artisanat, l'art et le patrimoine du pays dans le cadre d'un Village du Jasmin. Enfin, Paul Roll, responsable de l'Office du tourisme de Paris, a été chargé d'aider la Tunisie à reconquérir ses visiteurs.

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  6. «Jazz à Carthage» faisant rien que, par son passage, un coup de pub éclatant pour la Tunisie, un appel a été lancé depuis la France pour un retour du tourisme en Tunisie.
    Parmi les signataires, on retiendra des stars de la politique et du show bizz comme Laurent Baffie, Patrick Besson, Michel Boujenah, Hervé de Charrette, Patrick Chêne, Patrick Chesnais, Julien Clerc, Jean Daniel, Olivier Dassault, Bernard Debré, Isabelle Debré, Bertrand Delanoë, Michel Drucker, Flavie Flament, Marc-Olivier Fogiel, Jean-Pierre Foucault, Valérie-Anne Giscard d’Estaing, David Khayat, Jack Lang, Henri Leconte, Guy Martin, Frédéric Mitterrand, Serge Moati, Nicoletta, Julie Piétri, Patrick Poivre d’Arvor, Jean-Pierre Raffarin, Hélène Ségara, Jacques Séguéla, Claude Sérillon, Fabienne Servan Schreiber, Antoine Sfeir, Smaïn, Charlotte de Turckheim, Alba Ventura, Christian de Villeneuve, Philippe de villiers, Henri Weber…

    L’appel des 109 personnalités françaises qui sortira sur Le Figaro et le magazine Tunisie Plus est dirigé par le voyagiste franco-tunisien Hosni Djemali. L’appel rappelle que: «les Tunisiens ont pris leur destin en main et leur Révolution a été le point de départ de la révolte d’autres peuples. En moins de quinze mois, ils ont aussi construit les fondations de la démocratie. Pour autant, tous les problèmes, notamment économiques, ne sont pas réglés. La Tunisie a toute notre sympathie et notre estime. C’est un pays où la langue française est encore largement pratiquée, où l’enseignement est généralisé, où la femme est dotée d’un statut remarquable et irréversible, où l’intolérance n’a pas sa place.

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