2008-01-30

Bill Gates en tournée à Paris

Bill à la Mairie : Signature d’un partenariat numérique avec Paris
Le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, et le maire de Paris Bertrand Delanoë ont signé mardi un "partenariat numérique" visant notamment à soutenir de jeunes entreprises parisiennes et à former des demandeurs d'emploi.
C'est un accord à la fois "économique pour aider des start-up et stimuler la croissance, et social afin de permettre à des personnes sans emploi d'accéder aux technologies" numériques, a déclaré M. Gates lors d'un point de presse à l'Hôtel de Ville, sans révéler le montant du partenariat.
"Nous allons désormais chaque année épauler 40 start-up, dans le domaine en particulier du design numérique et des éco-activités" pour la protection de l'environnement, a expliqué M. Delanoë, rappelant qu'il voulait faire de Paris une "ville d'innovation".
Deuxième objectif, "permettre le retour à l'emploi d'une centaine de personnes au chômage", jeunes Parisiens ou informaticiens allocataires du RMI, en leur offrant des formations.
Les animateurs des centres d'hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) pourront également suivre des cycles de formation pour aider à "lutter contre la fracture numérique", a souligné M. Delanoë.
Enfin, un "centre sportif numérique" sera installé début 2009 porte de Montreuil dans le cadre du projet de réhabilitation mené dans ce quartier par la ville de Paris. Ce lieu, qui mêlera les activités physiques et virtuelles, proposera notamment "aux jeunes du quartier une pratique des jeux vidéo moins solitaire", précise un communiqué remis à l'occasion de cette visite.
Microsoft a déjà mis en place des partenariats technologiques similaires avec les villes de Barcelone, Manchester, Birmingham et Lyon.
Cet accord n'est "pas exclusif" et ne remet donc pas en cause l'engagement de la mairie de Paris pour les logiciels libres, choisis pour équiper la moitié de son parc informatique, a rassuré M. Delanoë, alors que les Verts et le PCF ont dénoncé la venue de Bill Gates.
"Je garde une totale indépendance dans mes orientations", a-t-il affirmé, se disant favorable au "développement des logiciels libres et de la concurrence".
Bill Gates, qui quittera en juillet son poste de directeur technique de Microsoft pour se consacrer entièrement à sa fondation humanitaire, s'est par ailleurs dit intéressé par la mise en place d'autres partenariats avec Paris dans le cadre de sa nouvelle activité.
Bill au Medef
Bill fut reçu par Laurence Parisot, la patronne du Medef,, au siège de l’organisation patronale au 7ème arrondissement de Paris. Il affichait un sourire enfantin à la lecture de quelques unes de ses célèbres slogans projeté dans l’auditorium de l’organistaion : «l’entreprise, c’est la vie», «benchmarker, c’est la santé» ou «a computer on every desk and in every home». D’ailleurs, il se félicitait d’avoir 1 milliards d’ordinateurs équipés de Windows à travers le monde et d’avoir vendu plus que 100 millions de licences de Windows Vista.
Il fut également écouté par un parterre de chefs d’entreprise français. Pour lui, l’équation est simple: plus l’environnement des employés est numérique, plus l’entreprise croît et la productivité des salariés s’améliore. Car l’archivage d’informations en ligne, les vidéoconférences, l’échange d’emails plutôt que les courriers, la sauvegarde de données confidentielles permet de gagner du temps. Et si la société évolue vers une plus grande numérisation — elle n’est qu’à «1/3 de son aboutissement numérique», selon Bill Gates — le dicton «le temps c’est de l’argent», lui, reste d’actualité.Quand la majorité de l’assistance paraît transportée par les propos de Bill Gates, quelques rebelles ne manquent pas de noter «ses slides ringards» (c’est-à-dire sa présentation projetée sur écran) et s’amusent de le voir prononcer à plusieurs reprises les mots «Apple», «Google» ou «iPod», grands noms de la concurrence. «Il y a dix ans, seul IBM pouvait se targuer d’être un concurrent sérieux de Microsoft, explique Bill Gates Aujourd’hui, Apple est revenu parmi nos rivaux. Le nombre de concurrents qui vont et viennent montrent le dynamisme de notre secteur.» D’ailleurs, interrogé sur le succès de Google (voir innovation SVP et Peu importe la quantité du travail C la qualité qui l'emporte), Bill Gates reconnaît que «c’est un formidable outil. Et ce qu’ils font, la pub sur un moteur de recherche, j’aurais dû y penser…» Aussitôt, le patron américain se ressaisit: «notre seul vrai concurrent, c’est la version antérieure de ce que l’on fait. Office 5 quand on sort Office 6 par exemple.»
Bill à la Sorbonne
Après avoir quitté le local du Medef, Bill s’est dérrigé vers le 5éme arrondissement où il a donné une conférence aux étudiants de la Sorbonne.

PS. : Avant de venir à Paris, Bill Gates était à Dubai (qu’il visitait pour la première fois) où il a participé aux travaux du Forum des décideurs gouvernementaux arabes.

3 comments:

  1. Bill Gates en tournée à travers le monde pour exterminer le libre !
    Et puis, il se montre peut inquité pour ses conccurrents telles que Google et Apple Mais la réalité qu'il bout à l'intérieur.

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  2. billa tout fait durant sa carrière pro et il,mérite amplement la posotion où il est. ce n'était pas donnée. ça n'a rien voir avec l'extermination du libre...

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  3. Désormais, il n'est plus le plus riche du Monde !

    Malgré le fait qu'il pèse 38,1 milliards d'euros, soit 1,3 milliards d'euros de plus que l'an dernier, Gates n'est plus que la troisième personne la plus riche du monde. Il cède sa première place à son ami et partenaire philanthropique Warren Buffett, dont la valeur nette a fait un bond de 6,6 milliards d'euros à 40,7 milliards d'euros (tous les cours des actions et les évaluations de la valeur nette ont été arrêtés au 11 février). Le numéro 2 du classement est le magnat des télécoms mexicain Carlos Slim Helú, dont la fortune a doublé en seulement deux ans pour atteindre 39,4 milliards d'euros.

    Il s'agit certainement de l'aube d'une nouvelle ère. Et pas seulement à cause de la chute de Gates. Le 22ème classement annuel des milliardaires du monde entier reflète toutes sortes de bouleversements dans la composition de la liste. Il y a deux ans, la moitié des 20 personnes les plus riches du monde étaient originaires des États-Unis. Aujourd'hui, il n'y en a plus que quatre. L'Inde peut se prévaloir d'en avoir quatre parmi les 10 premiers, ce qui est plus que n'importe quel autre pays.
    Seize ans après l'effondrement de l'Union Soviétique, la Russie, avec 87 milliardaires, est le nouveau pays numéro 2 derrière les États-Unis, dépassant largement l'Allemagne, avec 59 milliardaires, qui a occupé cette place pendant six ans. Le classement compte 226 nouveaux venus. Soixante-dix-sept de ces nouvelles têtes viennent des États-Unis. La moitié d'entre elles ont fait fortune dans la finance et les investissements, comme John Paulson et Philip Falcone, qui sont devenus riches en réduisant les dettes à haut risque. Un autre tiers des nouveaux milliardaires sont originaires de Russie (35), de Chine (28) et de l'Inde (19). Deux des nouveaux venus les plus dignes d'attention sont le sud-africain Patrice Motsepe et le nigérian Aliko Dangote, qui sont les premiers noirs africains à faire leur entrée parmi les personnes les plus riches du monde. Dangote est également le premier milliardaire nigérian de l'histoire.

    Le plus jeune milliardaire a 23 ans

    Il s'agit également d'une année record pour les jeunes milliardaires: Forbes en a trouvé 50 qui ont moins de 40 ans et 25 d'entre eux sont nouveaux dans la liste. 68% de ces magnats de moins de 40 ans ont bâti leur fortune à 10 chiffres à partir de rien, comme les cofondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, l'ancien trader d'Enron, John Arnold, qui est maintenant à la tête d'un fonds spéculatif et l'indien Sameer Gehlaut qui a créé Indiabulls, une société de courtage en ligne. Et le dernier mais pas des moindres, le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg qui, à l'âge de 23 ans, pourrait être le plus jeune milliardaire autodidacte de l'histoire.

    Zuckerberg est probablement destiné à être le nouveau venu de l'année le plus en vue en raison de son âge et de son ingénieux site de networking social, mais il y a des entrepreneurs fascinants de tous les âges qui grimpent dans le classement. Parmi les plus remarquables, on peut citer le chinois Gao Dekang qui est l'un des plus grands fabricants mondiaux de vestes et de gilets, le portugais Americo Amorim qui a transformé la petite usine de bouchons de son grand-père en la plus grande usine de bouchons du monde et le brésilien Eike Batista, qui a bâti et perdu une fortune dans l'exploitation minière d'or avant de refaire fortune dans le minerai de fer. Il figure maintenant parmi les milliardaires les plus riches du monde dans le domaine de l'exploitation minière.

    Avec toutes les brillantes nouvelles de l'année dernière et les gains globaux, il est facile de perdre de vue la volatilité qui fait tous les jours des ravages dans ces fortunes depuis plusieurs mois. Par exemple, la personne la plus riche de Hong Kong, à savoir Li Ka-shing, a perdu 3,6 milliards d'euros de sa valeur nette, tous liés à des actions émises dans le public, entre le 4 janvier et le 11 février soit en seulement 37 jours.

    La personne la plus riche de Chine continentale, à savoir Yang Huiyan âgé de 26 ans, a quant à lui chuté de 11,4 milliards d'euros en septembre dernier à 4,9 milliards d'euros dans le classement. La fortune du cofondateur de Google Sergey Brin, qui avait atteint les 16,7 milliards d'euros l'an dernier, a chuté à 12,3 milliards d'euros. D'autres ont été frappés beaucoup plus fort, disparaissant complètement de la liste. On peut citer par exemple Richard Fuld, président de Lehman Brothers et James Cayne, ex-président de Bear Stearns (il a été licencié), tous deux victimes de la situation critique du crédit dans le monde, ainsi que William Pulte de Pulte Homes, dont l'action a chuté en même temps que le marché de l'immobilier.

    Que va-t-il se passer au cours des 12 prochains mois alors que nous continuerons à surveiller les richesses ? Il y aura certainement de grands perdants, de grands gagnants et beaucoup de hauts et de bas entre les deux. La seule certitude, c'est le changement lui-même.

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