2010-09-28

EMOUVANT et GLORIEUX ! Sur proposition de Valérie PECRESSE, Elyès Jouini est chevalier de la Légion d’Honneur de la France

Tellement l'évènement est émouvant, nous nous taisons ! Nous nous contentons de reporter le discours ci-dessous.
Le discours prononcé par Jean Azéma (directeur général de Groupama) à l'occasion de la remise des insignes de Chevalier de l'Ordre National de La légion d'Honneur à Elyès Jouini:
 Vous avez bien voulu, cher Elyès JOUINI, me demander de vous remettre les insignes de Chevalier de l’Ordre national de la Légion d’Honneur, distinction importante qui vous a été décernée par le Président de la République, sur la proposition de Mme Valérie PECRESSE, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. J’ai été extrêmement sensible à votre demande car elle m’apparaît, cher Elyès JOUINI, comme l’expression de l’importance que vous attachez à la Fondation du Risque et plus particulièrement à la chaire dont vous êtes le titulaire et dont Groupama est l’entreprise partenaire. C’est en effet dans ce cadre que l’un et l’autre, nous avons fait connaissance et le courant est suffisamment passé entre nous pour que je me retrouve ce soir à la place que vous m’avez demandé de tenir dans cette cérémonie. Dans sa sécheresse et sa brièveté, le décret nommant Elyès JOUINI au grade de Chevalier de la Légion d’Honneur ne vise que sa fonction de Vice-Président d’université. L’information est exacte et la fonction importante. Mais je pense que vous conviendrez avec moi que le style propre au Journal Officiel, quelque peu réducteur, ne peut rendre compte que bien imparfaitement de l’exceptionnelle richesse du parcours de celui qui est honoré aujourd’hui. Aussi, sans prétendre à l’exhaustivité - j’espère qu’Elyès JOUINI ne m’en voudra pas -, je voudrais m’efforcer dans mon propos de mettre en lumière ce qui justifie le témoignage bien légitime de reconnaissance que rend la Nation à un citoyen éminent, Français et Tunisien.

Cher Elyès JOUINI,
Votre personnalité d’homme adulte et vos activités d’aujourd’hui sont sans aucun doute les fruits de vos racines, des valeurs qui vous ont été inculquées et de la formation que vous avez reçue. Vous êtes né dans une famille de notables lettrés, enracinée dans la tradition tunisienne, bien sûr, mais en même temps très ouverte, tournée vers la France. Les valeurs que cette famille tunisienne et francophile place au plus haut sont le savoir, le travail, l’intégrité intellectuelle et morale, le service public. Ces valeurs sont toujours les vôtres comme elles furent celles de votre père - jeune inspecteur des finances trop tôt disparu alors que vous étiez en bas âge et celles de votre mère dont la raison de vivre fut de donner à ses trois enfants une éducation solide permettant de préparer au mieux leur avenir. En outre, votre mère vous proposait en exemple des figures de sa propre famille, la famille Mzali, profondément imprégnées des valeurs qu’elle vous transmettait. Cette famille avait notamment fourni au pays nombre de grands commis de l’Etat. La première de ces figures, probablement la plus connue en Tunisie, était celle de l’oncle paternel de votre mère, Mohamed Salah Mzali, professeur de droit, historien, homme politique qui, peu d’années avant la fin du protectorat français en 1956, avait été Premier Ministre du Bey. Un autre de vos grands-oncles, deuxième agrégé d’arabe en Tunisie, vous donnera l’image d’un lettré à l’esprit très élevé. Votre propre grand-père maternel, avec qui vous aurez des échanges fructueux, sera naturellement pour vous une figure tutélaire ; docteur en droit comme son frère et haut magistrat, il terminera sa prestigieuse carrière comme Premier Président de la Cour de cassation. Plus tard, c’est dans votre belle-famille, dont les valeurs sont identiques aux vôtres, que vous trouverez un autre repère en la personne de Moncef Ben Mahmoud, père de votre épouse Sihem.Professeur d’arabe avant tout, occupant ensuite divers postes au Ministère de l’Education Nationale, Moncef Ben Mahmoud a commencé une carrière diplomatique en 1975 lorsqu’il a été nommé Conseiller culturel de l’Ambassade de Tunisie à Paris. Plus tard, Ambassadeur à Berne, Chef du protocole à la Présidence de la République tunisienne, le nouveau Conseiller culturel avait été investi en arrivant à Paris d’une mission bien particulière : enseigner la langue et la civilisation arabes au Premier Ministre français de l’époque ainsi qu’à des membres de son entourage. Le départ de Jacques CHIRAC de l’Hôtel Matignon ne mit pas un terme à la mission que Moncef Ben Mahmoud remplissait auprès de lui. Alors, cher Elyès JOUINI, comment auriez-vous pu ne pas faire les études brillantes qui ont été les vôtres, entouré comme vous l’étiez d’esprits supérieurs, soutenu infailliblement par une mère prête aux sacrifices les plus lourds ?

Pourtant, les choses n’étaient pas si simples car, outre la disparition prématurée de votre père, votre petite enfance a été marquée par une grave maladie pulmonaire que vous aviez contractée. Vous en avez longtemps gardé des séquelles qui, plus tard, vous ont fermé les portes d’une grande école dont les élèves doivent posséder l’aptitude physique à une carrière militaire. Mais que l’on se rassure, vous vous en êtes très bien remis, comme on le verra…

Revenons à vos études : le rétablissement de votre santé, objet des soins très attentifs de votre mère, vous a permis de suivre une scolarité normale au lycée français de Tunis, couronnée par une mention très bien au baccalauréat. Grâce à ce résultat, une bourse d’excellence vous fut attribuée par le Gouvernement tunisien pour pouvoir partir en France et entrer en classe préparatoire. Alors que votre mère envisageait depuis longtemps de vous inscrire au lycée Louis le Grand, c’est finalement l’Ecole Sainte-Geneviève à Versailles - la fameuse Ginette - que vous intégrez en 1982, sur les conseils de Mokhtar Laatiri, polytechnicien, ancien de l’Ecole des Ponts et Chaussées, un des bâtisseurs de la Tunisie moderne. Reçu major au concours des Ecoles Normales Supérieures de Saint-Cloud et de Fontenay avec un score historique de 199 points sur 200, vous choisissez cependant l’Ecole de la Rue d’Ulm où vous vous singularisez en vous intéressant à une discipline alors encore marginale, l’économie mathématique. Dès ce moment, c’est dans cette direction que vous décidez d’orienter vos recherches. Vous êtes demeuré fidèle à cette orientation dont on verra un peu plus tard les évolutions. En 1987, à vingt-deux ans, vous êtes reçu premier à l’agrégation de mathématiques, apportant ainsi votre contribution à l’excellence de l’école mathématique française. Votre très brillante réussite à l’agrégation comble votre mère d’une joie immense. Comme malheureusement, elle ne verra pas la suite de votre cursus honorum, permettez-moi en cet instant et dès à présent de l’associer à l’hommage qui vous est rendu aujourd’hui ; mieux que quiconque, vous connaissez la part qui a été la sienne dans votre réussite. En 1989, vous soutenez à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne votre thèse de mathématiques appliquées, pour laquelle vous recevrez le prix Nathalie Demassieux qui récompense la meilleure thèse en sciences de l’Académie de Paris. La soutenance de votre thèse marque en même temps le point de départ de votre carrière d’enseignant-chercheur. Nommé à Paris I, vous avez été à vingt-quatre ans le plus jeune maître de conférences avant de devenir, à vingt-sept ans, le plus jeune professeur des universités, avec habilitation à diriger des recherches.
Ayant rejoint Paris-Dauphine en 2000, vous êtes actuellement Vice-Président de l’Université, en charge de la recherche ; vous êtes par ailleurs membre de l’Institut Universitaire de France.Cher Elyès JOUINI, lecteur assidu et fervent de Saint-Exupéry, vous avez certainement en mémoire ce qu’il a écrit dans Terre des Hommes : « la grandeur d’un métier est, peut-être avant tout, d’unir les hommes ».
Cette pensée de Saint-Ex m’apparaît en parfaite adéquation avec la démarche humaniste qui sous-tend votre action dans les domaines les plus divers.

Comme Mokhtar Laatiri qui marqua votre adolescence de sa forte personnalité, vous êtes un bâtisseur ; vos ouvrages d’art sont des ponts :
entre la Tunisie et la France, bien sûr, mais plus largement entre différentes régions du monde ;
entre des disciplines, plus exactement entre les mathématiques et d’autres disciplines ;
entre le monde universitaire et celui des entreprises ;
entre les générations, car votre réussite constitue une référence pour les jeunes générations.

Votre activité d’enseignant-chercheur revêt une forme pluridimensionnelle ; elle est constituée de trois contributions majeures, sur lesquelles je vais revenir : l’enseignement, la recherche et l’administration. En tant qu’enseignant, réputé pour la clarté de votre pédagogie, vous êtes actuellement Directeur de l’Institut de Finance Dauphine mais je dois rappeler que vous avez été aussi professeur à l’Ecole nationale de la Statistique et de l’Administration économique (l’ENSAE), professeur associé à la Stern Business School de New York University, professeur associé à l’Université de Tunis II. Dans le domaine de la recherche, vos premiers travaux se sont situés dans la sphère d’influence de Gérard Debreu qui avait reçu en 1983 le prix Nobel d’économie pour ses travaux sur la théorie de l’équilibre général. Mais par la suite, vous avez considéré que la réalité des marchés était passablement éloignée de l’élégance formelle de cette théorie. Vous vous êtes orienté alors vers l’étude des imperfections du marché, coûts de transactions, taxes et impôts, toutes ces réalités déplaisantes et tenaces qui font que la vie de tous les jours est si différente de son idéalisation mathématique. C’est par cette porte que vous avez fait une entrée fracassante dans la finance, étudiant toutes les formes de frictions qui éloignent la pratique des marchés financiers de la théorie pure de l’arbitrage, et vous proposez des solutions qui font école. C’est sans doute durant cette période que vous avez acquis cette connaissance des marchés qui vous permet de parler sur un pied d’égalité avec les meilleurs théoriciens et les meilleurs praticiens. Au-delà des mécanismes complexes que met en jeu la moindre transaction, et des théories mathématiques élaborées pour optimiser la gestion de portefeuille, vous êtes conduit à vous interroger sur les fondements psychologiques de cette activité.
Vous avez ainsi exploré de nouveaux territoires de recherche, portant notamment sur l’interaction des mathématiques avec les sciences humaines ou sociales, ou encore avec les neurosciences. Dans une série de travaux avec Clotilde Napp, vous avez montré comment, sur un marché où interagissent des individus dont les uns sont plutôt pessimistes et les autres plutôt optimistes, il se constitue, par les mécanismes d’équilibre économique, une opinion de consensus, sorte de moyenne des opinions des agents qui la constituent. Mais vous nous mettez en garde sur le fait que cette opinion est biaisée, de sorte que le consensus de marché peut être différent de l’opinion de la majorité des individus, ce qui explique un certain nombre de paradoxes bien connus en finance.
Dans vos derniers travaux avec Clotilde Napp, vous allez encore plus loin dans cette idée : vous mettez en évidence la valeur stratégique des opinions. Qu’on la prenne comme le résultat d’un processus d’équilibre ou comme un enjeu stratégique, la formation du consensus de marché constitue désormais, grâce à vos travaux, un nouveau chapitre de la science économique. Aussi, vos travaux ont été couronnés en 2005 par le Prix du meilleur jeune économiste.
Les relations entre les mathématiques et d’autres disciplines constituent toujours pour vous un domaine de prédilection. C’est ainsi que dans une publication de l’Académie des Sciences intitulée Les mathématiques dans le monde scientifique contemporain dans laquelle ont été réunies les contributions de nombreux auteurs, vous avez avec Ivar EKELAND expliqué l’interdépendance croissante des mathématiques et de l’économie, notamment parce que les mécanismes de formation des prix résultent de modèles qui font appel à des outils mathématiques sophistiqués et posent au mathématicien des problèmes nouveaux.
Le débat sur le rôle des mathématiques dans la crise actuelle, bien entendu, ne vous a pas laissé indifférent : pour vous (je vous cite) « la crise conforte la place des techniques mathématiques comme outil incontournable, mais nous rappelle que le financier doit pouvoir s’appuyer sur une solide formation économique ». Vous avez regretté qu’il n’en soit pas toujours ainsi dans les salles de marché, constatant que la connaissance approfondie des rouages de l’économie financière y est souvent absente.
De même, vous considérez qu’il est grave que les Etats n’aient pas rempli leur fonction de régulation et, avec Denis CHEMILLIER-GENDREAU, vous avez appelé à une refondation rapide de la régulation financière, et à un niveau mondial puisque c’est à cette échelle que les risques s’expriment.
Pour la défense et illustration des mathématiques, vous avez par ailleurs utilisé une image fortement expressive : « condamner les mathématiques financières revient à combattre l’antibiotique qui guérit mais génère aussi de nouvelles souches plus résistantes. Il faut limiter l’usage des antibiotiques, et non interdire la recherche de nouvelles molécules ». Le haut niveau de votre réflexion comme votre goût de la chose publique vous ont conduit à siéger au Conseil d’Analyse Economique placé auprès du Premier Ministre, au Haut Conseil de la Science et de la Technologie placé auprès du Président de la République, au Conseil Scientifique de la Fondation Banque de France. Je voudrais aborder maintenant le troisième volet de votre activité d’universitaire : c’est l’administration. Vous y passez beaucoup de temps, y mettez beaucoup d’énergie, stimulé par le goût du service public et habité par l’ambition de hisser l’enseignement supérieur français au plus haut niveau. C’est pourquoi vous êtes partisan de l’autonomie de nos universités. C’est pourquoi aussi vous travaillez au quotidien à faire de Dauphine une université d’excellence. En Tunisie, dès 1990, vous avez eu l’idée avec quelques amis de créer l’Association Tunisienne des Grandes Ecoles - l’ATUGE - qui regroupe des Tunisiens étudiants et diplômés des grandes écoles françaises d’ingénieurs et de commerce. Présente surtout à Tunis et à Paris, l’ATUGE est également implantée à Londres et dans plusieurs grandes villes françaises. L’ATUGE constitue aujourd’hui un réseau de compétences au dynamisme éprouvé, très structurant et fédérateur pour ses 2.800 membres. L’ATUGE représente actuellement un acteur incontournable de la vie économique en Tunisie. Par ailleurs, membre pendant plusieurs années de la Commission de Rénovation Universitaire placée auprès du Ministre de l’Education et des Sciences, vous avez été à l’origine de la création de classes préparatoires, de l’agrégation de mathématiques, de l’Ecole Polytechnique, de l’implantation de Dauphine à Tunis…Votre audience et votre action universitaire vous ont valu d’être fait Commandeur de l’Ordre du Mérite par le Président de la République tunisienne. Cher Elyès JOUINI, m’approchant du terme de mon propos, je voudrais évoquer l’intérêt que, par goût du concret, vous portez au monde de l’entreprise. En Tunisie, vous êtes membre du Conseil d’Administration de plusieurs belles entreprises et vous avez conseillé les pouvoirs publics sur différents aspects du secteur des assurances. Aussi, par votre connaissance approfondie de ce secteur, c’est tout naturellement que vous avez pris place en 2008 à nos côtés parmi les intervenants au colloque organisé à Tunis pour le cinquantième anniversaire de la création de la STAR - Société Tunisienne d’Assurances et de Réassurances - dont Groupama venait de devenir le partenaire stratégique. Mais je voudrais maintenant m’attarder sur ce qui nous a réuni : je veux parler de la Fondation du Risque ; j’aurais pu aussi bien le faire plus tôt puisqu’avec la Fondation du Risque nous sommes au cœur de questions touchant à la fois à la recherche fondamentale et à l’enseignement. Sa création en 2007 a répondu à l’objectif de disposer en France d’un pôle d’excellence de recherche et d’enseignement de niveau international, centré sur le risque, quelle que soit sa nature, en l’étudiant sous tous ses aspects. C’est un point important qui avait été souligné par le Président André LEVY-LANG au moment de la création de la Fondation lorsqu’il avait déclaré que « l’interdisciplinarité est nécessaire à l’innovation et au progrès ». Cher Elyès JOUINI, je me réjouis de l’entière confiance que Groupama vous a à juste titre témoignée lorsque vous a été donnée la responsabilité scientifique de l’une des chaires de la Fondation du Risque intitulée « les particuliers face au risque : analyse et réponses des marchés ». Cette chaire constitue un bel exemple de partenariat entre le monde académique – Dauphine bien sûr - et le monde économique représenté par Groupama. A notre confiance, vous avez répondu par un très fort engagement dans la responsabilité de la Chaire Groupama. Aussi, le comité scientifique international et indépendant qui porte un jugement sur les résultats des chaires de la Fondation du Risque ne s’y est pas trompé en soulignant le haut niveau d’excellence de ses travaux ainsi que la multiplicité de ses initiatives, saluant tout particulièrement la publication des cahiers de recherche.
Aussi, je suis heureux, au nom de Groupama, de vous en remercier, vous et vos équipes.
Cher Elyès JOUINI, il a beaucoup été question d’excellence dans mon propos, tant sont nombreuses les illustrations que vous en donnez dans votre parcours comme dans votre action. Goethe, cet esprit universel, a pu définir l’excellence comme l’expression d’une exigence humaine et d’une haute civilisation, allant jusqu’à la définir par opposition à la barbarie : « En quoi consiste la barbarie, sinon précisément en ce qu’elle méconnaît l’excellence ? ». Je crois que, sans hésitation, vous ferez vôtre cette pensée, vous qui représentez ce que l’esprit humain peut donner de meilleur dans nos sociétés. Au moment de vous remettre le symbole le plus élevé de la reconnaissance nationale, je ne voudrais pas omettre de saluer des qualités humaines qui rendent votre commerce des plus agréables : votre générosité, votre affabilité, votre bonne humeur permanente, votre sens de l’humour et vos traits d’esprit. Vous n’êtes pas de ceux qui considèrent que le savoir et les responsabilités doivent nécessairement être enveloppés dans les apparences de l’austérité. Aussi, vous essayez de vous rendre disponible pour des réunions familiales ou amicales, ou encore pour préserver le temps des vacances. La musique - vos goûts sont des plus éclectiques - est pour vous une compagne de tous les instants. Mais surtout, vous tenez à garder suffisamment de temps pour votre vie familiale. Qu’il me soit permis de saluer votre épouse, Madame Sihem JOUINI, et de l’associer à l’hommage qui vous est rendu ce soir. Madame JOUINI, qui partage avec vous l’ambition de l’excellence, est professeur associé à HEC ; par ailleurs, elle a comme vous présidé l’Association Tunisienne des Grandes Ecoles. Je suis également heureux de la présence de vos deux fils, Youssef et Wessim, avec qui vous entretenez des relations privilégiées. Arrivé vraiment au terme de mon propos, je vais maintenant avoir l’honneur et le plaisir de vous remettre les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur.

Cher Elyès JOUINI,
Au nom du Président de la République et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés, nous vous faisons Chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur.

2010-09-27

Yasmine Torjman Besson : la Coquette de Marsa Cube qui a fait parler d'elle

Le mariage du ministre de l'immigration Eric Besson et la Tunisienne Yasmine Tordjman a provoqué une cacaphonie dans la presse française et dans les milieux VIP tunisiens. Du coté Français, les opposants à la politique d'immigration de Besson ont tout essayé pour chahuter la céromonie de marriage (notamment via des groupes sur FaceBook et Internet). Le ministre les a évité en avançant, tout simplement, la date de cet évènement. Du coté tunisien, les jeunes filles célibataires assurent qu'elle a réussi un "beau coup" et les jeunes garçons branchés déplorent ce gâchi et cet aventeurisme de l'une des leurs ! Revenons sur les coulisses de cette union. Qui c'est Yasmine Tordjman et comment les heureux mariés se sont rencontrés ?
Yasmine Tordjman est issue de la bourgoisie tunsienne; plus précisement du quatier chic et hupé El Marsa Cube (banlieu nord de Tunis). Elle est la fille de Sami Tordjman qui n'est autre que le fils de Nabila Ben Chedly et Taoufik Tordjman. Nabila est la fille de l'ex-première dame de la Tunisie Wassila Bourghuiba et Ali Ben Chedly (la première union de Wassila avant d'avoir épouser le président Habib Bourghuiba en 1962). Taoufik Tordjman fut, d'ailleurs, pour long temps l'ambassadeur de Bourguiba et le PDG de l'Union Internationale de Banque (UIB -- actuellement Société Générale Tunisie). Du coup, Yasmine est l'arrière-petite-fille de la "Mejda" Wassila Bourguiba. Mais ce n'est pas tout; Yasmine appartient à la bourgoisie tunisoise aussi du coté de sa mère Samira Turki. Et c'est de ce côté que Yasmine a hérité son penchant artistique (Yasmine est étudiante à l'école d'art de Paris) : son oncle Brahim Turki est un dessinateur de portrait et ancien ambassadeur à Paris, son deuxième oncle Zoubeir Turki et son grand-père Hédi Turki sont des peintres très célèbres et fondateurs du mouvement artistique "L'Ecole de Tunis". Sa mère Samira a étudié l'art et la décoration à Grenoble.
A La Marsa, ses anciens collègues du lycée français Gustave-Flaubert parlent d'une coquette admirable, rigolote, insouciante qui a beaucoup d'humour. Depuis 2006 à Paris, Yasmine a été en stage à Euro RSCG Worldwide Events, une filiale de Havas (groupe Bolloré) et c'est là bas où elle a eu l'occasion de taper dans l'oeil du ministre d'état : Eric Besson, étant en 2007 secrétaire d’État de la Prospective l’Évaluation des politiques publiques et de l’Économie numérique, a chargé Euro RSCG l’organisation d'un colloque de haut niveau « Nouveau monde, nouveau capitalisme ». Il circule qu'à cet évènement que les deux mariés se sont rencontrés. Une deuxième version dit que Vincent Bolloré (le parton de Havas, Groupe Bolloré, et ami proche de Nicolas Sarkozy) est l'architecte de la première rencontre entre Yasmine Tordjman et Eric Besson. Plusieurs indices privilégient cette piste : Tarek Ben Ammar, le neveu de Wassila Bourguiba, est une figure très connu du monde de la communication et la production cinématographique au niveau Européen et Américain et Wassim (le neveu de Tarak) est manager associé à Production WY/Havas Media (une autre société du groupe Bolloré; chapotée par Yannick Bolloré). Qu'il soit lors d'un Diner à Paris, à Sidi Bou Said ou sur le Yacht de Tarak Ben Ammar à la Méditéranné, il y a eu une première rencontre. Et dans tous les cas, ce qui est sûr c'est que ce mariage est le fruit du HLRN (High Level Relationship Network).
En Décembre 2009, Eric Besson s'est déplacé à Tunis pour demander la main de la jeune bourgoise; et c'est à cette date que l'affaire est devenue sérieuse. Yasmine murmurait à chaque fois qu'elle fut embarassée : "je suis majeure et vaccinée". Mais ce que est sûre c'est que cette union s'est concrétisée avec l'accord de plusieurs parents de la jeune demoiselle dont sa mère Samira, son père Sami, sa tante Héla et sa soeur Fériel.
Le High Level Relationship Network entre la bourgoisie tunisienne et les milieux des affaires français a enfanté un deuxième projet : il s'agit de la filliale tunsienne du groupe Bolloré qui a vu le jour cet été (juillet 2010). Mieux, la filliale a eu d'emblée le Jackpot : en s'associant à Slim Zarrouk, Vincent Bolloré a gangé le contrat le plus juteux du monde de la communication en Tunisie à savoir le contrat Tunisie Télécom (au détriment du groupe Karoui & Karoui). A la tête de Havas Tunisie, qui compte devenir l'agence de publicité et Média numéro 1 du pays, un conseil d'administration de poids lourd; nous citons : M. Slim Zarrouk, Président du conseil d'administration, sa femme Mme Ghazoua Ben Ali Zarrouk, fille du Président de la République, M. Fernando Rodés Vilà, M. Richard Pace et M. Pascal Allard (en qualité de Directeur Général). Pour le groupe Havas, cette extension est en parfaite adéquation avec les orientations stratégiques des grands groupes européens de la communication : s'orienter vers les marchés émmergeants pour créer la croissance.

PS :

Havas figure parmi les principaux groupes mondiaux de conseil en communication. Le revenu par réseau d'activité se répartit comme suit :
- réseau de communication intégrée (60% ; Euro RSCG Worldwide) : interventions sur l'ensemble des métiers de la communication (publicité, marketing direct, marketing interactif, communication institutionnelle et santé) au sein d'entités totalement intégrées ;
- réseau d'expertise média (31% ; Havas Media) : prestations de planning stratégique, d'achat d'espaces publicitaires et de conseil média ;
- réseau d'agences créatives (9%) : notamment Arnold Worldwide Partners.
Le revenu par marché se ventile entre biens de consommation (15%), santé (13%), finance (10%), automobile (10%), grande distribution (6%), services (4%), médias (3%), industrie (3%) et autres (36%).
La répartition géographique du revenu est la suivante : France (22,4%), Royaume Uni (11,4%), Europe (23,6), Amérique du Nord (31,7%) et autres (10,9%).

Vincent Bolloré (1er Avril 1952, Boulogne-Billancourt), est un industriel et homme d'affaires français président directeur général de Havas, le 6e groupe de communication mondial. Fils de Michel Bolloré, il fut marié à Sophie Fossorier (belle-sœur de Gérard Longuet) avec qui il a eu quatre enfants, Yannick, Sébastien, Cyrille, Marie, avant d'épouser Anais Jeanneret. Milliardaire classé 843e homme le plus riche du monde selon le Forbes (en 2008), sa fortune est estimée à 1,4 milliard de $, soit environ 920 millions d'euros de l'époque. Le magazine Challenges lui accorde de son côté la 11ème place en France avec en 2010 2 917 M€. Il dirige le groupe d'investissements familial Bolloré.

2010-09-21

Après la Tunisie, France Télécom s'implante au Maroc

France Télécom a confirmé, aujourd’hui, les informations rapportées auparavant par des sources proches d'actionnaires de l’opérateur téléphonique marocain Meditel.
L’opérateur historique français a fait savoir qu’il vient, aussi, de signer un protocole d'accord avec la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) et FinanceCom pour racheter 40% de Médi Télécom (Meditel) et ce pour la somme de 640 millions d'euros. La transaction devrait être finalisée pour la fin de cette année sous condition de son approbation par l'autorité marocaine de régulation (ANRT). Ainsi le deuxième opérateur de téléphonie marocain fut évalué à 2.140 millions d'euros. Cette opération, évidemment, permet à France Telecom d’acquiter de droits de vote. "A la date de la transaction, France Télécom reprendra aussi 40% des comptes d'actionnaires de Médi Télécom soit environ 78 millions d'euros." déclare France Télécom dans un communiqué. Par ailleurs, Stéphane Richard, le directeur général de France Télécom, a ajouté que son groupe comptait porter sa participation à 49% d'ici à 2015. En outre, France Télécom consolidera cette participation dans Meditel par voie d'intégration globale à partir de l'exercice 2015. Ceci n’empêche que le management de l’entreprise estime que cette opération sera relutive dès 2011 en termes de cash flow par action et de bénéfice par action.
Cette action confirme les nouvelles orientations stratégiques de France Télécom : une stratégie de croissance axée les acquisitions sur les marchés émergents pour compenser une demande atone et une concurrence féroce en Europe. D’ailleurs, ça reste en phase avec l’ouverture récente de la filiale Orange Tunisie (C'est fait : Le corsentium Divona/Orange emporte la troisième licence de téléphonie en Tunisie). "Cette prise de participation dans Médi Télécom est la première concrétisation de notre nouvelle politique de croissance hors d'Europe et contribue à notre objectif annoncé de doubler notre chiffre d'affaires à horizon de cinq ans dans la zone Afrique et Moyen-Orient", a déclaré Stéphane Richard.
Cette orientation n’est pas uniquement celle de France Télécom ; plusieurs banques, grandes comptes de l’industrie et de l’énergie et des sociétés de services (Capgemini en tête de liste) étudient dans plan d’investissements massif dans ces marchés. Pour ces derniers (les SSII), elles accompagnent, naturellement, leurs clients « traditionnels ». En s’implantant au Maroc, Frnace Télécom suit les pas de son concurrent directe, Vivendi : le groupe de la marque SFR détient, depuis des années, une participation au premier opérateur téléphonique marocain « Maroc Télecom ». Mieux, il a réussi brillement a créer des synergies dans ce domaine et à étendre ses investissement au secteur des média (un secteur en pleine ébullition dans cette région du monde).
D’autre part, France Télécom, CDG et FinanceCom sont convenus d'introduire Méditel sur la Bourse de Casablanca à court-moyen terme, lit-on dans le communiqué. Stéphane Richard et des actionnaires marocains ont précisé ensuite que cette introduction en Bourse était prévue pour 2011.
Meditel, concurrent de l'ancien monopole Maroc Télécom , devrait recourir à ses propres moyens pour assurer sa croissance à la suite du départ l'an passé de deux grands investisseurs notamment l'espagnol Telefonica et le portugais Portugal Telecom. Leurs participations, de 32,2% chacun, ont été vendues en septembre au groupe marocain FinanceCom et au fonds d'investissement public CDG pour 1,15 milliard de dollars. Depuis, FinanceCom et CDG n'ont cessé de dire qu'ils accueilleraient probablement un nouvel actionnaire si cela ajoutait de la valeur aux opérations de Meditel.
Dans le monde de la finance, on entendait déjà des analystes qui disaient (avant la confirmation de la transaction) que Rabat était soucieux de voir l'opération se réaliser afin d'étoffer des réserves de change très sollicitées en ce moment.
A la clôture de la Bourse de Paris, France Télécom a fini pratiquement inchangé (+0,06%) à 16,415 euros, tandis que l'indice Stoxx regroupant les valeurs télécoms européennes a perdu 0,48%.

PS : Stéphane Richard, né le 24 août 1961, est un haut fontionnaire et dirigeant d'entreprise publique français. Directeur de Cabinet du Ministre de l'Économie Christine Lagarde, entre 2007 et 2009, il rejoint le 1er septembre 2009 la direction de l'international de France Télécom, puis est nommé le 5 octobre 2009 à la tête des opérations France et devient le numéro deux de l'entreprise. Il en est le directeur général depuis le 1er mars 2010. Il est diplômé d'HEC (promotion 1983) et ancien élève de l'école Nationale d'Administration dont il sort inspecteur des Finances.

2010-09-20

Oracle OpenWorld '10 / Java One '10 : et c'est parti !


A l'absence de James Gosling (the father of Java), c'est Larry ELLISON, le PDG d'Oracle, qui a ouvert ce soir la conférence JavaOne. D'ailleurs, la grande nouveauté c'est que le traditionnel plus grand meeting Java de la planète n'est plus qu'un sous ensemble de l'Oracle Open World (San Francisco, 19-24 septembre). Il s'agit du premier meeting de ce genre depuis qu'Oracle a racheté Sun Systems et depuis le départ de James le 02 Avril 2010 (JAVA est désormais orphelin / Java, henceforth, orphan). C'était prévisible lors nous nous rappelons des propos du big boss d'Oracle à l'absorption de SUN : Java, avec Solaris, l'une des deux technologies l'ayant amené à convoiter l'entreprise co-fondée par Scott McNealy.
Le Plat Technologique de cette année s'annonce très alléchants; il s'agit du mix-max des technologies ORACLE au quelles s'ajoutent les technologies SUN : bases de données, solutions de middleware, applications de gestion, Java, Solaris, la base MySQL, les processeurs Sparc, les serveurs et solutions de stockage et les outils de gestion d'identité. L'évènement, coté Java, sera incontestablement la Java EE7.
A l'absence de James Gosling, ce sont les architectes et les consultants SUN, cette fois ci tout un chacun par son périmètre, qui attireront les lumières et accompagneront Larry Ellison lors de ses interventions. Il s'agit de :

Thomas KURIAN, Vice-président exécutif pour le développement des produits 
Java, une plateforme évolutive, sécurisée et ouverte poursuive sa croissance

Greg BOLLELA, architecte en chef de Java Embedded 
Les outils de développement destinés aux applications Java embarquées dans des équipements périphériques

Roberto CHINNICI, consultant technique
Les évolutions de la plateforme Java EE 

Mark REINHOLD, architecte en chef de l'entité Plateforme Java
Les prochaines étapes de Java SE

Jérôme DOCHEZ, architecte du serveur d'application Glassfish
Glassfish, Etats des lieux

Cette année, outre l'absence du Chef emblématique de java, nous nous attendons des éclaircissements à propos de sujets polémiques hérités de l'époque SUN. Dans ce sens, nous citons le projet Lambda (kit de développement Java visant à accroître la productivité des développeurs travaillant sur des modèles parallèles comme avec le framework fork/join), le fameux serveur d'intégration Open Source Hudson, le langage de scripting Groovy, la HotSpot JVM, ainsi que le serveur web Jigsaw.

le projet Lambda, kit de développement Java visant à accroître la productivité des développeurs travaillant sur des modèles parallèles comme avec le framework fork/join. Autres centres d'intérêt : le serveur d'intégration Open Source Hudson, le langage de scripting Groovy pour machine virtuelle Java, la version 7 de Java SE, la HotSpot JVM, le serveur web Jigsaw, etc.

Et ce n'est pas tout. Cette session est la première de Mark HURD sous la casquette d'Oracle. Rappelons que Mark HUD a rejoint, début Septembre, Oracle en tant que co-directeur de la firme Califorienne, responsable de la section hardware SUN (en remplacemnt de Charles PHILLIPS). Ce passage s'est accompagné d'une cacaphonie nbotamment quant à l'étendue de la clause de non concurrence du contrat de cet ancien CEO de HP et quant aux condition de sa démission de HP. Durant ses cinq ans à la tête du constructeur IT, Mark HURD a désormais réussi des "coups" ahurissants. Ce spécialiste des acquisitions ne tardera pas à timbrer les produits ORACLE de ses empreintes.

En attendant, à bon participant Salut !

Le lancement par Larry ELLISON :

Autres liens :

Unfortunately, it has be done : ORACLE acquires SUN Microsystems // ORACLE absorbe SUN Microsystems

Paris SUN TECH Days : James Gosling was present !

2010-09-14

Tunisie : Concours National des Logiciels Libres


Le dépôt de candidature est ouvert pour participer au Concours National des Logiciels Libres organisé par Le Ministère des Technologies de la Communication. Voici ci-dessous le communiqué officiel :

La stratégie tunisienne dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication prévoit une place importante aux logiciels libres du fait qu’ils peuvent constituer une alternative technique et technologique lors de la refonte ou le développement des applications et des systèmes d’information. Le Ministère des Technologies de la Communication, désirant contribuer à promouvoir les solutions réalisées en Logiciels Libres par des compétences tunisiennes, annonce la tenue de la première édition du concours national du Logiciel Libre. Cette première édition est placée sous le thème « Innover, Ajouter de la Valeur ». Nous avons ainsi voulu mettre l’accent sur le rôle que jouent les Logiciels Libres dans le développement de solutions innovantes et à haute valeur ajoutée pour augmenter la compétitivité et l’employabilité des entreprises.
Ce concours récompensera les meilleurs projets tunisiens FOSS (Free/Open Source Software) réalisés par une entreprise, une organisation ou une association tunisienne. Le dépôt des candidatures sera ouvert du 30 juillet 2010 jusqu’au 15 novembre 2010. L’ensemble des candidatures soumises sera évalué par un jury constitué de professionnels, d’utilisateurs et de contributeurs.

La remise des prix se tiendra le 16 décembre 2010. Ces prix constituent un encouragement à la création et au développement de Logiciels Libres par des compétences nationales.

Dates importantes:

* 15 novembre 2010 : Date limite pour déposer votre candidature

* 16 décembre 2010 : Remise des prix

Source : concours.opensource.tn

2010-09-09

Le PDG de Google Eric Schmidt annonce un centre de R&D à Paris

Le géant américain de l'internet Google va ouvrir un centre de recherche et développement à Paris dans le cadre d'un plan d'investissement en France, a-t-il annoncé jeudi sans préciser le nombre d'emplois créés ou le montant de son investissement. Le PDG de Google Eric Schmidt, reçu à l'Elysée jeudi après-midi, "a exposé plusieurs éléments de plan, dont l'ouverture d'un nouveau centre de recherche et développement à Paris et la création d'un institut culturel européen", a précisé le groupe dans un communiqué. "Le nouveau centre d'ingénieurs permettra d'accroître les efforts de recherche et développement en France et d'employer de nombreux ingénieurs talentueux et diplômés des universités françaises chaque année", a estimé Google. Dans le cadre de ce plan d'investissement, Google va également accroître ses financements aux universités et à la recherche, proposer des formations aux entrepreneurs et développeurs français dans le secteur des nouvelles technologies, et mettre en place un programme devant permettre aux petites et moyennes entreprises de "tirer le meilleur parti des nouvelles technologies pour leur croissance".
En janvier 2010, LA taxe retenue par Sarkozy (mission Zelnik) sur les revenus du programme Google AdSense ne France a surcité plusieurs polimiques. D'autant plus, Sarkozy voudrait utiliser les sommes gagnés pour financer une prime destinée aux jeunes français pour leurs encourager à acheter leur musique via le téléchargement légal et non via le piratage. Wait and See ! 

PS : Chercheur informatique chez Bell Laboratories et Zilog puis au Palo Alto Research Center de Xerox, Directeur technique et Directeur général de Sun Microsystems (où il a largement contribué au développement et à la diffusion du langage de programmation Java) puis PDG et Président du Conseil d'Administration de Novell. En 2001, Eric Schmidt intègre Google à titre de Président Directeur Général (Chief Executive Officer - CEO). En 2006, il est élu membre de la National Academy of Engineering en reconnaissance de son travail sur le développement des stratégies internet de Google. Il entre la même année au Conseil d'administration d'Apple, où il siège aux côtés de Steve Jobs, co-fondateur et patron de la firme à la pomme, et d'Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis sous le mandat de Bill Clinton (il sera contraint de démissionner de ce poste en août 2009 en raison du risque de conflits d'intérêt entre Apple et Google). En 2007, il devient membre de l'American Academy of Arts and Sciences. Eric Schmidt est également président du Conseil d'administration de la New America Foundation et membre du Conseil de surveillance de l¹Université de Princeton (New Jersey). Principal artisan du succès de Google, les stock options dont il dispose dans l'entreprise de Montain View en font aujourd'hui l'un des hommes les plus riches du monde (129e au classement du magazine Forbes de 2007), avec une fortune estimée à plus de 5 milliards de dollars.