Innovation is dead, says conventional wisdom, no new gadgets are coming to us from the technogeeks, no big ideas that will shift the way we live and work in the same way the Internet or the cellular phone did, just to name a couple. So we are facing a time when mature companies in mature industries have no recourse other than to gobble up competitors, both large and small. But, what if it is our definition of innovation that is at fault? What if it is not necessarily about the next big thing or the newest toy ? Perhaps it is time for innovation to be redefined, simplified, and expanded so that we are focusing in what companies really need from technology and how they can use technology to move closer to their customers, better respond to customer needs, and resolve customer problems more quickly.
Talking about innovation, Geoffrey Moore, a best-selling author and business-strategy consultant, say “ People like to innovate spontaneously, which tends to diffuse innovation’s overall impact, so I think the most important thing that companies can do is to help people focus their innovation efforts on a single vector so that they get really extraordinary differentiation from them. When that happens, customers set the company’s offerings apart and give them preference in selling cycles and in price negotiation. That is the economics of innovation”. But, if some companies, like Google, succeeded to innovate (the blogoSphere and the best Internet platform proves it), many others has failed. The second Microsoft big boss, Steve Ballmer (the embalmer), has failed to dominate the Internet Market : he insult their Internet working collaborators by saying “Son of Google”!
On the other hand, we believe that they are many innovation ideas to explore. According to TechCast, IT experts, has dressed the following IT innovation maturity calendar :
Talking about innovation, Geoffrey Moore, a best-selling author and business-strategy consultant, say “ People like to innovate spontaneously, which tends to diffuse innovation’s overall impact, so I think the most important thing that companies can do is to help people focus their innovation efforts on a single vector so that they get really extraordinary differentiation from them. When that happens, customers set the company’s offerings apart and give them preference in selling cycles and in price negotiation. That is the economics of innovation”. But, if some companies, like Google, succeeded to innovate (the blogoSphere and the best Internet platform proves it), many others has failed. The second Microsoft big boss, Steve Ballmer (the embalmer), has failed to dominate the Internet Market : he insult their Internet working collaborators by saying “Son of Google”!
On the other hand, we believe that they are many innovation ideas to explore. According to TechCast, IT experts, has dressed the following IT innovation maturity calendar :
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L’innovation n’est plus ! stipule un ancien proverbe anglais. Il n’y a plus de gadgets et d’idées qui risquent de métamorphoser notre vie de la même façon que le portable et l’Internet, pour ne citer que ces deux exemples, ont réussi à le faire. Nous nous trouvons dans une situation où les entreprises, grandes qu’elles soient ou petites, sont désarmées de moyens et d’ingéniosité ou à la limite devant l’obligation de glouglouter leurs concurrents pour prospérer. Mais notre perception de l’innovation est elle vraiment correcte ? Est elle vraiment efficace ? Et si l’innovation n’est nécessairement pas liée à la prochaine invention de génie ? Avons nous encore besoin de chercheurs isolés dans leurs tours d’ivoire et d’inventeurs qui bâtissent des châteaux en Espagne qui risquent de chuter comme des édifices de sables ?
Qu’est ce que l’innovation ?
« Demandez à cents personnes de définir l’innovation et vous aurez au moins cent cinq réponses différentes » tels étaient les propos de James P. Andrew, le coauteur (avec Harold L. Sirkin) du livre « Reaping the awards of innovation ». En effet, l’innovation est un processus qui se base sur des connaissances pour générer un retour sur investissement. C’est un processus plutôt qu’un événement ou une grande invention. De plus, sans retour sur investissement, l’innovation reste dans le stade idée. L’innovation en tant que processus est intrinsèquement liée à une stratégie économique et à un contexte favorisant son enfantement. Ceci dit, l’innovation est un moyen pour l’atteinte des objectifs tracés par l’entreprise et pour servir une stratégie dont le but est de satisfaire les clients ou d’acquérir d’autres. En outre, l’innovation est de trois types. L’innovation incrémentale qui permet de maintenir la position de l’entreprise et de conserver sa part de marché. L’innovation expansionniste qui permet d’engendrer un accroissement significatif du chiffre d’affaire suite au lancement d’un nouveau produit ou à l’adoption d’un nouveau modèle business qui attire de nouveaux clients. L’innovation de percée se manifeste par l’investigation de nouveaux créneaux et métiers. A noter que plusieurs holding pratiquent les trois types d’innovation au même temps.
Dans un environnement régi par la mondialisation et l’économie de marché, l’innovation est désormais l’ordre du jour des directeurs des entreprises internationales : D’après le « BCG Senior Management Survey on Innovation », 90% des directeurs classent l’innovation parmi les trois premières priorités stratégiques de leurs entreprises. De plus, ils appuient fortement l’appel à redéfinir l’innovation et sa considération comme un processus plutôt qu’une « grande idée ». Leur source d’inspiration est incontestablement les entreprises qui ont réussi à se positionner au top du classement des entreprises hyper innovantes, à savoire General Electric (GE), Google et Toyota.
L’exemple GE
Depuis 2003, GE (ndlr : 316.000 employés, 150 billions $ US de revenu en 2005) applique le programme « Le progrès de l’imagination » (imagination Breakthrough). Le résultat est ahurissant : concrétisation de 120 idées innovantes, faire profiter GE de 3 billions de dollars supplémentaires par an et positionnement à la tête du classement des entreprises hyper innovantes. Le dit programme consiste à l’étude mensuelle de 8 à 12 propositions d’idées de projets à caractère innovant et au financement des projets retenus par capital risque. Le filtrage est effectué par le PDG en personne (Phil Ameen) et le seul critère de sélection est la capacité de l’idée de générer des revenus de l’ordre de 100 millions de dollars US par an. Si vous avez une idée, dirigez cous directement au PDG !
L’exemple Google
Google (ndlr : 9378 employés, 7,4 billions $ US de revenu en 2006) a réussi à gagner le pari de l’innovation. Mieux, c’est grâce à l’innovation que Google a réussi à dominer le marché Internet et à écarter des concurrents qui se valent : le bigboss effectif de Microsoft, Paul Balmer, frustré, il qualifie ses collaborateurs responsables du développement de l’investissement Internet par les « Son of Google » (fils de Google) ! Les pratiques innovantes de Google ne sont plus des secrets, ils se basent sur le renforcement des acquis, notamment le gMail et Google Search, et l’octroie de nouveaux services tels que Adsense, Adwords, Blogger, Google Code, Google Earth, Goolge Maps, Google Talk, Google Translate et Picasa. George Reyes, le second homme à Google, affirme que « l’investissement continu à l’amélioration de la qualité des recherches, des annonces et de l’expérience navigatoire des Internautes constitue une priorité suprême de l’entreprise ». Les résultats d’une telle culture hyper innovante sont prodigieux : 90% de croissance en 2005 et 70% de croissance durant les trois premiers quart de l’année 2006. Google doit la réussite de sa politique innovante à des actions de franchise multiples, au recrutement immédiat de talents les plus subtiles et les plus outstanding et au développement d’une solution de publicité hyperciblée (Google Adsense permet d’afficher des annonces dont le contenu change automatiquement selon le thème auquel appartient le document web consulté). Entre autres, en accentuant l’action innovation autour de l’Internet et en associant les Internautes au travail de recherche et d’innovation Google s’est aligné à la perception de Geoffrey Moore de l’innovation. Geoffrey Moore, le best selling auteur et le stratège consultant, affirme que « les individus aiment innover de nature. Ceci étant, la chose la plus importante que les entreprises doivent développer consiste à aider les gens à canaliser leurs efforts d’innovation autour d’un thème ou d’une idée toute en conservant l’empreinte individuelle de tout un chacun ».
L’exemple Toyota
Toyota (ndlr : 39000 employés, 65 billions $ US de revenu en 2006) est considérée parmi les entreprises les plus innovantes de la planète. Tracey Doi, la responsable numéro deux à Toyota Motor Sales aux Etats Unis assure que la politique innovante de l’entreprise s’appuie sur deux piliers fortement couplés ; il s’agit du respect des gens et de la croissance continue. Elle ajoute « Si vous respectez les gens et vous écoutez leurs voix et leurs pensées vous aurez certainement des idées innovantes ». De plus, Toyota récompense chaque année les individus les plus innovants et les « têtes créatives » qui ont participé à l’amélioration du service client, l’augmentation des revenues, la compression des coûts ou le développement humain au sein de l’entreprise. D’ailleurs, l’image du PDG distribuant des « chèques généreux » aux inventeurs ne fait qu’encourager ces derniers et exciter l’ingéniosité du reste du personnel.
En définitif, nous pensons que l’innovation est un processus complexe lié intrinsèquement à une stratégie qui vise la préservation des acquis de l’entreprise et la maintenir dans une logique de croissance continue. Ceci passe, indéniablement, par la valorisation des idées, le respect des têtes innovantes et l’incarnation d’une culture d’innovation dans l’entreprise. Dans un contexte marqué farouchement par la mondialisation et l’économie du marché, le Maghreb qui a la tête en Europe, le cœur à l’Orient et les pieds en Afrique dispose d’un potentiel humain important capable d’innover. Dans ce sens, une prise de conscience générale de la part des chefs des entreprises Maghrébines apparaît impérative. Les triangularisations Orient-Magreb-Europe et Orient-Maghreb-Afrique présentent un environnement fécondateur favorisant l’innovation.
Innovation SVP ! A bon entendeur Salut !
Qu’est ce que l’innovation ?
« Demandez à cents personnes de définir l’innovation et vous aurez au moins cent cinq réponses différentes » tels étaient les propos de James P. Andrew, le coauteur (avec Harold L. Sirkin) du livre « Reaping the awards of innovation ». En effet, l’innovation est un processus qui se base sur des connaissances pour générer un retour sur investissement. C’est un processus plutôt qu’un événement ou une grande invention. De plus, sans retour sur investissement, l’innovation reste dans le stade idée. L’innovation en tant que processus est intrinsèquement liée à une stratégie économique et à un contexte favorisant son enfantement. Ceci dit, l’innovation est un moyen pour l’atteinte des objectifs tracés par l’entreprise et pour servir une stratégie dont le but est de satisfaire les clients ou d’acquérir d’autres. En outre, l’innovation est de trois types. L’innovation incrémentale qui permet de maintenir la position de l’entreprise et de conserver sa part de marché. L’innovation expansionniste qui permet d’engendrer un accroissement significatif du chiffre d’affaire suite au lancement d’un nouveau produit ou à l’adoption d’un nouveau modèle business qui attire de nouveaux clients. L’innovation de percée se manifeste par l’investigation de nouveaux créneaux et métiers. A noter que plusieurs holding pratiquent les trois types d’innovation au même temps.
Dans un environnement régi par la mondialisation et l’économie de marché, l’innovation est désormais l’ordre du jour des directeurs des entreprises internationales : D’après le « BCG Senior Management Survey on Innovation », 90% des directeurs classent l’innovation parmi les trois premières priorités stratégiques de leurs entreprises. De plus, ils appuient fortement l’appel à redéfinir l’innovation et sa considération comme un processus plutôt qu’une « grande idée ». Leur source d’inspiration est incontestablement les entreprises qui ont réussi à se positionner au top du classement des entreprises hyper innovantes, à savoire General Electric (GE), Google et Toyota.
L’exemple GE
Depuis 2003, GE (ndlr : 316.000 employés, 150 billions $ US de revenu en 2005) applique le programme « Le progrès de l’imagination » (imagination Breakthrough). Le résultat est ahurissant : concrétisation de 120 idées innovantes, faire profiter GE de 3 billions de dollars supplémentaires par an et positionnement à la tête du classement des entreprises hyper innovantes. Le dit programme consiste à l’étude mensuelle de 8 à 12 propositions d’idées de projets à caractère innovant et au financement des projets retenus par capital risque. Le filtrage est effectué par le PDG en personne (Phil Ameen) et le seul critère de sélection est la capacité de l’idée de générer des revenus de l’ordre de 100 millions de dollars US par an. Si vous avez une idée, dirigez cous directement au PDG !
L’exemple Google
Google (ndlr : 9378 employés, 7,4 billions $ US de revenu en 2006) a réussi à gagner le pari de l’innovation. Mieux, c’est grâce à l’innovation que Google a réussi à dominer le marché Internet et à écarter des concurrents qui se valent : le bigboss effectif de Microsoft, Paul Balmer, frustré, il qualifie ses collaborateurs responsables du développement de l’investissement Internet par les « Son of Google » (fils de Google) ! Les pratiques innovantes de Google ne sont plus des secrets, ils se basent sur le renforcement des acquis, notamment le gMail et Google Search, et l’octroie de nouveaux services tels que Adsense, Adwords, Blogger, Google Code, Google Earth, Goolge Maps, Google Talk, Google Translate et Picasa. George Reyes, le second homme à Google, affirme que « l’investissement continu à l’amélioration de la qualité des recherches, des annonces et de l’expérience navigatoire des Internautes constitue une priorité suprême de l’entreprise ». Les résultats d’une telle culture hyper innovante sont prodigieux : 90% de croissance en 2005 et 70% de croissance durant les trois premiers quart de l’année 2006. Google doit la réussite de sa politique innovante à des actions de franchise multiples, au recrutement immédiat de talents les plus subtiles et les plus outstanding et au développement d’une solution de publicité hyperciblée (Google Adsense permet d’afficher des annonces dont le contenu change automatiquement selon le thème auquel appartient le document web consulté). Entre autres, en accentuant l’action innovation autour de l’Internet et en associant les Internautes au travail de recherche et d’innovation Google s’est aligné à la perception de Geoffrey Moore de l’innovation. Geoffrey Moore, le best selling auteur et le stratège consultant, affirme que « les individus aiment innover de nature. Ceci étant, la chose la plus importante que les entreprises doivent développer consiste à aider les gens à canaliser leurs efforts d’innovation autour d’un thème ou d’une idée toute en conservant l’empreinte individuelle de tout un chacun ».
L’exemple Toyota
Toyota (ndlr : 39000 employés, 65 billions $ US de revenu en 2006) est considérée parmi les entreprises les plus innovantes de la planète. Tracey Doi, la responsable numéro deux à Toyota Motor Sales aux Etats Unis assure que la politique innovante de l’entreprise s’appuie sur deux piliers fortement couplés ; il s’agit du respect des gens et de la croissance continue. Elle ajoute « Si vous respectez les gens et vous écoutez leurs voix et leurs pensées vous aurez certainement des idées innovantes ». De plus, Toyota récompense chaque année les individus les plus innovants et les « têtes créatives » qui ont participé à l’amélioration du service client, l’augmentation des revenues, la compression des coûts ou le développement humain au sein de l’entreprise. D’ailleurs, l’image du PDG distribuant des « chèques généreux » aux inventeurs ne fait qu’encourager ces derniers et exciter l’ingéniosité du reste du personnel.
En définitif, nous pensons que l’innovation est un processus complexe lié intrinsèquement à une stratégie qui vise la préservation des acquis de l’entreprise et la maintenir dans une logique de croissance continue. Ceci passe, indéniablement, par la valorisation des idées, le respect des têtes innovantes et l’incarnation d’une culture d’innovation dans l’entreprise. Dans un contexte marqué farouchement par la mondialisation et l’économie du marché, le Maghreb qui a la tête en Europe, le cœur à l’Orient et les pieds en Afrique dispose d’un potentiel humain important capable d’innover. Dans ce sens, une prise de conscience générale de la part des chefs des entreprises Maghrébines apparaît impérative. Les triangularisations Orient-Magreb-Europe et Orient-Maghreb-Afrique présentent un environnement fécondateur favorisant l’innovation.
Innovation SVP ! A bon entendeur Salut !