2010-05-23

Cannes 2010 : Le Palmares

La Palme d'or
Oncle Boonmee, du réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul. Ce film raconte l'histoire d'un homme, Oncle Boonmee, qui souffre d'une insuffisance rénale. Comme il pratique avec passion le yoga, Boonmee est très conscient de son corps. Il sait qu'il va mourir dans 48 heures. Il appelle ses parents éloignés et leur demande de le ramener de l'hôpital pour qu'il puisse mourir à la maison. Là-bas ils sont accueillis par le fantôme de sa défunte épouse, qui est réapparue pour s'occuper de lui. Son fils mort revient aussi de la jungle sous la forme d'un singe. Le fils s'est accouplé avec une créature connue sous le nom de "fantôme singe" et a vécu avec elle dans les arbres pendant 15 ans.

Le Grand Prix du Festival
Des Hommes et des Dieux, de Xavier Beauvois. Succédant à Un Prophète de Jacques Audiard, ce cinquième long-métrage de Beauvois s’inspire librement de la vie des Moines Cisterciens de Tibhirine en Algérie de 1993 jusqu’à leur enlèvement en 1996.
Le Prix d'interprétation masculine ex-aequo
Javier Bardem, pour Biutiful. Dans ce film d'Alejandro Gonzales Iñárritu, Bardem joue magistralement un père dévoué. Un amant tourmenté. Un fils désemparé. Intermédiaire de l'ombre. Proche des disparus. Attiré par les fantômes. Sensible aux esprits.
Elio Germano, pour La Nostra Vita. Dans ce film de Daniele Luchetti, "Claudio", ouvrier dans le bâtiment, travaille sur un chantier dans la banlieue de Rome. Il est très amoureux de sa femme, enceinte de leur troisième enfant. Un drame inattendu va soudain bouleverser l'insouciance de cette vie simple et heureuse. Pour survivre, Claudio va affronter avec rage l'injustice intime et sociale qui le touche. Le soutien de sa famille, de ses amis et l'amour de ses enfants vont l'aider à réussir le pari de la vie... Sortie en salles le 22 décembre.

Le Prix d'interprétation féminine
Juliette Binoche, pour Copie conforme d'Abbas Kiarostami. Présente sur l'affiche de ce 63e Festival de Cannes, elle succède à une autre actrice française : Charlotte Gainsbourg. Devant la caméra de Kiarostami, Juliette Binoche interprète une galeriste qui rencontre un écrivain anglo-saxon. Tous deux partent ensemble pour quelques heures à San Gimignano, petit village près de Florence.
Le Prix du scénario
Poetry, du réalisateur coréen Lee Chang-Dong. Dans une petite ville de la province du Gyeonggi traversée par le fleuve Han, Mija vit avec son petit-fils, qui est collégien. C’est une femme  excentrique, pleine de curiosité, qui aime soigner son apparence, arborant des chapeaux à motifs floraux et des tenues aux couleurs vives. Le hasard l’amène à suivre des cours de poésie à la maison de la culture de son quartier et, pour la première fois dans sa vie, à écrire un poème.

Le Prix de la mise en scène
Tournée, de Mathieu Amalric. Producteur de télévision parisien à succès, Joachim avait tout plaqué pour repartir à zéro en Amérique à l’aube de ses quarante ans. Il revient avec une tournée de strip-teaseuses «New Burlesque» à qui il a fait fantasmer la France…Paris ! Mais leur rêve d’achever la tournée en apothéose à Paris vole en éclats : la trahison d’un vieil «ami» fait perdre à Joachim la salle qui leur était promise.

Le Prix du jury
Un homme qui crie, du réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun. Ce film était le premier d'Afrique noire à figurer en compétition depuis 14 ans, et porte sur la guerre civile au Tchad.

La Caméra d'or
Année bisextile, du réalisateur Michael Rowe. Un film qui porte sur la relation intense, passionnelle et sexuelle d'un jeune couple.

La Palme d'or du court-métrage
Chienne d'histoire, du réalisateur Serge Avédikian, rejoint les films français primés dans cette catégorie. L'histoire se déroule à Constantinople en 1910, lorsque la ville est envahie par des chiens errants. Des animaux qui seront brutalement et massivement déportés sur une île déserte.


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The Cannes Film Festival has given its top prize, the Palme d'Or, to the mystical Thai film Uncle Boonmee Who Can Recall His Past Lives. Directed by Apichatpong Weerasethakul, the winning film is about a dying man who is visited by his late wife and his missing son, who has become an ape.
French actress Juliette Binoche won best actress for her role as a gallery owner in Tuscany in the romantic drama Copie Conforme (Certified Copy), directed by Iran's Abbas Kiarostami.
Spain's Javier Bardem was joint winner of the best actor accolade for playing a corrupt policeman who is diagnosed with terminal cancer. Bardem shared the prize with Italian actor Elio Germano for La Nostra Vita.

The prize for best director went to actor-turned-filmmaker Mathieu Amalric for his story of the struggling manager of a burlesque dance troupe, Tournee (On Tour).
South Korean director Lee Chang-Dong's Poetry took the best screenplay prize.
Ken Loach, another British arthouse heavyweight, also lost out four years after winning the festival's top accolade for The Wind that Shakes the Barley.

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