2007-10-04

The Microsoft CEO, Steve Ballmer, in Tunisia

Après le message de bienvenue de la PDG de Micosoft Tunisie, Salwa Smaoui, Steve Ballmer (voir l'article peut importe la quantité de travail, c'est la qualité qui l'emporte) s’est d’abord déclaré heureux d’avoir pu rencontrer le Président de la République:«Un Président, a-t-il signalé, qui accorde un intérêt particulier aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) et qui se tient parfaitement informé. Notre partenariat avec la Tunisie date de quelques années déjà. Nous avons ouvert il y a quelques mois un centre d’innovation Microsoft en collaboration avec les autorités tunisiennes. Je souhaite consolider notre collaboration avec la Tunisie au cours des prochaines années, et c’est le but de ma visite. Le Président de la république m’a clairement explicité la stratégie adoptée par la Tunisie dans le domaine des TIC. Une stratégie avant-gardiste qui m’a totalement séduit. Microsoft devrait apporter à ce projet tout son savoir-faire aussi bien dans le domaine technologique que pédagogique». Il a fait remarquer que «la richesse de la Tunisie réside dans ses cerveaux et ses compétences».
Steve Ballmer a , également, rencontré le ministre de l’Education et le ministre des Technologies de la communication afin de discuter des nouvelles technologies introduites dans le secteur de l’administration électronique et d'épauler l'effort de l'etat dans la généralisation de l'enseignement des NTIC dès les premières années de la scolarisation.
Steve Ballmer est reparti avec plein de projets pour la Tunisie : «Je reviendrai très vite vous rendre visite», a-t-il promis, avant d’embarquer dans son jet privé.
Rappelons la visite éclair qu'a effectué Bill Gates en personne à Hammet dans son yacht privé l'an dernier et sa rencontre avec la secretaire d'Etat des technologies de l'information (Mme Khadija Keriani) à Johannesburg. Encore, notons la signature d'un contrat de collaboration entre Microsoft Tunisie et Tunisie Telecom (l'une des top 5 des entreprises tunisiennes en terme de CA) en début de l'année en cours; un évènement qui présentait un changement radical de la politique du conseil d'administration de l'entreprise qui encouragait jusqu'à lors vachement le déployement des logiciels libres. Wait and see !
PS. : Né le 28 mars 1956 à Detroit, aux Etats-Unis, Steve Ballmer a étudié les mathématiques et l’économie à l’université Harvard. Il est diplômé dans de multiples disciplines et a, en particulier, obtenu un master of Business Administration à Harvard. Il a d’abord travaillé pour Procter&Gamble puis pour Microsoft en 1980. En juillet 1998, il devient président de la société et en janvier 2000 président exécutif, poste où il remplace le cofondateur Bill Gates. Il est, notamment, à l’origine du développement de la Xbox. En 2006, son patrimoine était évalué par Forbes à 13,6 milliards de dollars (liste des milliardaires du monde).

2007-09-20

Un nouveau marché bourssier alternatif à Tunis / A new stock exchange market in Tunis

«La société d'élevage et d'abattage des volailles de Téboulba (Sopat), plus connue sous le nom commercial ‘‘Mliha’’, est la première entreprise retenue pour bénéficier des avantages du nouveau marché boursier alternatif, dont l'entrée en vigueur est prévue pour novembre 2007», a déclaré M. Férid Kobbi, membre permanent du Conseil du marché financier (CMF) à l'agence TAP. Pas moins de 6 entreprises industrielles seront introduites à ce marché sur un total de 14 sélectionnées dans le cadre d’un programme pilote. Celui-ci vise à aider les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficiaires du programme de mise à niveau (PMN) à s’introduire en Bourse. Les huit restantes négocieront leurs titres sur la cote officielle et seront prises en charge par le Fonds de développement de la compétitivité (Fodec) à hauteur de 70% des coûts d’introduction. Ce marché constitue un des mécanismes mis en place par l’Etat en vue de stimuler le marché financier et d’accroître sa contribution à la mobilisation de l’épargne et au financement de l’économie. Objectif : faire passer la part du marché financier au financement de l’économie de 8% actuellement à 20% à l’horizon de 2009. La création de ce marché s’inscrit dans le cadre d’un programme cohérent qui comporte un ensemble de dispositions visant à faciliter l’introduction des entreprises en Bourse et à impulser l’investissement. Les PME tunisiennes, handicapées jusqu’ici par un certain nombre d’insuffisances (petitesse de la taille, non-ouverture du capital au public, création récente, domaine d’activité peu porteur...), peuvent, désormais, grâce au marché alternatif, bénéficier d’un financement à faible coût devant leur permettre de lever de nouvelles ressources et de consolider, ainsi, leurs fonds propres. Conséquence : l’admission au marché alternatif peut être sollicitée par une société en cours de constitution par appel public à l’épargne et par toute autre entreprise dont les titres sont répartis au moins entre 100 actionnaires ou entre cinq actionnaires institutionnels. La société admise au marché alternatif est tenue de désigner un "listing sponsor" qui peut être choisi parmi les établissements de crédits, sociétés d’intermédiation en Bourse, entreprises spécialisées en comptabilité, en finance ou en droit. Ce listing sponsor a reçu pour mission d’apporter à l’entreprise candidate au marché alternatif conseil et assistance. Il est également chargé de lui rappeler, chaque fois que cela est nécessaire, ses obligations en matière de publication des états financiers et de transparence. Autre innovation en amont, la création d’un nouveau métier financier, l’activité de teneur de marché (market maker) exercée par des sociétés d’intermédiation en Bourse, dont la mission consiste en l’achat et la vente des titres des entreprises cotées qui souffrent de problèmes de liquidités.

2007-09-10

La LAAICO l'emporte face à Al Walid Ibn Talel ! / LAAICO versus Al Walid !

Le groupe Lybien Libyan Arab africa investiment Company (LAAICO) a réussi à remporter l'offre de privatisation de l'hotel Abou Nawas Tunis (59.99% détenue par la STC, Société Tunisienne de Congrès). Le dit groupe est connu par ses investissements dans plusieurs pays de l'Afrique subsaharienne, notamment en télécommunication, hôtellerie, immobilier et en industrie. On apprend de sources digne de fois que le Prince Saoudien Al Walid Ibn Talel (le nouveau propriétaire du prestigieux George V Paris) a exprimé son interressement pour le dit bien; toutefois, au moment où il préférait une action en gré à gré l'option retenue fut l'offre publique.
http://www.abounawas-tunis.com
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The Lybian investiment group LAAICO (Libyan Arab africa investiment Company) has recently gaigned the Abou Nawas Tunis privatisation hotel (59.99% of the hotel assest had been the property of Société Tunisienne de Congrès, STC). The LAAICO Group is very actif in the Sub-Saharan Africa region especially in telecommunication, hotels, building and industry. Althought the saoudian billionaire Prince Al Walid Ibn Talel, the owner of the pretigious George V Paris Hotel,had been very interested in the transaction, he failed to go until the "finish line" : he prefred a "private contract" business and the retained method was the "public offer"
http://www.abounawas-tunis.com

2007-09-07

God Bless Luciano / Ciao maestro

Luciano Pavarotti, the Italian Opera singer whose ringing, pristine sound set a standard for operatic tenors of the postwar era, died Thursday at his home near Modena, in northern Italy. He was 71. His death was announced by his manager, Terri Robson. The cause was pancreatic cancer. In July 2006 he underwent surgery for the cancer in New York, and he had made no public appearances since then. He was hospitalized again this summer and released on Aug. 25.
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Luciano Pavarotti n'est plus ! Le ténor Italien de l'Opera dont le parcours et la façon de chanter ont servi de modèles pour les pratiquant du chant Opéra de l'après guerre s'éteint chez lui à Modena et ce suite à un combat avec le cancer du pancréas. Hier, son manager Terri Robson a annoncé la nouvelle. Outre l'opéra, Luciano a essayé d'autres genres musicaux dans le cadre de duo qui lui ont réuni à Sting, Celine Dion, James Brown... Ses concerts les plus célèbres restent ceux de New York, des champs de Mars à Paris et de Rome... A l'âge de 71 ans, on perd la voix la plus forte au monde (dès sa naissance, le médecin prévenait ses parents qu'il criait plus fort que les nouveaux né); son patrimoine nous aidera à supporter l'ampleur du vide qu'il a laissé.
Ciao maestro !

2007-08-29

Reconnaissance des diplômes

Etudier en Tunisie et obtenir un diplôme reconnu en Europe et en Italie ainsi qu’en Tunisie est, désormais, une réalité : accord signé le 24 août à Tunis par le recteur de l’Université télématique internationale Uninettuno, Maria Amata Garito, et le recteur de l’Université virtuelle de Tunis, M. Houcine Chebli.
Les universités tunisiennes traditionnelles coordonnées par l’Université virtuelle de Tunis et Uninettuno partageront plans d’études, enseignants et méthodes d’enseignement qui permettront la reconnaissance mutuelle des diplômes. Les étudiants couronneront leurs études par un diplôme reconnu en Italie et en Europe qui leur ouvrira les portes du marché du travail mondial.
La Tunisie est l’un des 11 pays partenaires du projet Med Net’U, coordonné par le consortium Nettuno, où les professeurs de 31 universités et institutions de formation professionnelle de la Méditerranée ont créé les contenus des cours universitaires à distance et de la formation professionnelle.
«Grâce à l’Université télématique internationale Uninettuno, a indiqué Mme Maria Amata Garito, les universités des différents pays sont en train de mettre en œuvre un ensemble de réseaux de connaissance communs. Outre la mobilité physique, par les nouvelles technologies, on assiste la mobilité des idées, on dépasse les frontières, on internationalise la culture et la connaissance. Les universités bougent à ciel ouvert, sans frontières, déterminent de nouveaux équilibres entre unité et diversité, l’unité des valeurs et des traditions que la mémoire nous confie et la diversité des cultures et des langues qui diffusent de nouvelles connaissances et créent des valeurs nouvelles».
Pour résumer ces nouveaux concepts, Mme Garito assure qu’il s’agit "d’une opération culturelle qui permet la démocratisation de la connaissance et ouvre les portes du dialogue entre les nouvelles générations européennes et du monde arabe».

2007-08-09

No Comment !

Le premier jour de la Cotation de TPR / The TPR first Trading day

2007-08-03

Finance Tunisie : Hit the Jackpot !

Emission obligataire sur le marché Samouraï
Dans le cadre de la couverture des besoins en ressources extérieures sur le marché international de capitaux au titre du budget 2007, la Banque centrale de Tunisie a finalisé le 1er août pour le compte du Trésor une émission obligataire sur le marché domestique japonais Samouraï pour un montant de 30 milliards de yens (soit environ 320 millions de dinars) échéant le 9 août 2027.
Assortie d’un coupon de 3,28% l’an, l’émission a eu un accueil favorable, comme en témoigne la participation de plusieurs investisseurs internationaux de qualité couvrant les fonds de pension, les compagnies d’assurance, les banques spécialisées, les fonds d’investissement, ainsi que divers investisseurs. La marge de 75 points de base obtenue dans des conditions de marché devenues brusquement difficiles est la marge la plus faible jamais réalisée par la Tunisie. Il s’agit, de surcroît, de la première fois où cette marge descend au-dessous de 100 points de base et, à titre de rappel, la dernière émission en euros de 2005 pour une maturité de 15 ans était de 107 points de base. L’émission en yens de 1997, de maturité similaire à cette nouvelle émission (20 ans), a été contractée à une marge de 118 points de base, la baisse de 43 pb de marge reflète l’appréciation de plus en plus favorable du risque tunisien par les investisseurs.
Cette émission représente également une nouvelle performance de la Tunisie sur le marché international des capitaux en termes de maturité. En effet, la Tunisie a réussi à émettre sur une maturité aussi longue (20 ans), rarement obtenue par d’autres émetteurs similaires de l’avis des analystes, surtout que le marché connaît depuis la fin de la semaine dernière un changement important qui s’est traduit par une forte baisse de tous ses compartiments et par un élargissement des marges de crédit, allant jusqu’à rendre difficile la finalisation de certaines émissions en cours. Cette émission a permis également d’élargir la base d’investisseurs et d’avoir de nouvelles références pour le crédit tunisien.
De l’avis des banques mandatées (Nikko Citigroup et Daiwa Securities SMBC), des investisseurs et de la communauté financière internationale, les conditions financières obtenues par la Tunisie traduisent la crédibilité croissante et la confiance dans les performances et les perspectives d’évolution positive de l’économie tunisienne, sa persévérance dans les réformes, ainsi que sa stabilité politique et sociale.
La délégation tunisienne a pu apprécier au cours des entretiens qu’elle a eus avec plusieurs investisseurs à Singapour, Hong Kong et, surtout, à Tokyo (Roadshow) leurs réactions positives vis-à-vis du risque de crédit tunisien à travers les commentaires et les questions sur les différents aspects de la politique économique et financière de la Tunisie.

2007-07-10

Sarkozy aujourd'hui au Maghreb

Nicolas Sarkozy se rend aujourd'hui et demain en Algérie et en Tunisie pour réaffirmer "l'amitié profonde" de la France pour ces pays et présenter son projet d'Union méditerranéenne. Mais, l'étape prévue au Maroc a été reportée, a annoncé depuis vendredi l'Elysée. "Une troisième étape était prévue au Maroc mais elle a dû être reportée à la demande des autorités marocaines pour des raisons de calendrier", a dit le porte-parole de la présidence David Martinon en présentant à la presse ce déplacement. De source autorisée marocaine, on a affirmé vendredi qu'en "raison de l'excellence" des relations entre les deux pays et "de l'amitié entre le roi Mohammed VI et Nicolas Sarkozy", le Maroc souhaite qu'il s'agisse d'une visite d'Etat et qu'elle dure plus longtemps que quelques heures, comme prévue initialement. En fait, les diplomates affirment que Rabat se serait irrité de ce que le président de la République Française entame par l'Algérie une visite par ailleurs jugée trop courte. Nicolas Sarkozy ira finalement en visite d'État au Maroc en octobre. Il devrait aussi retourner en Algérie à l'automne.
Toujours selon l'Ellysée, le but principal est de présenter le projet de l'Union Mediterranienes. Le président Français croit que « l'avenir de l'Europe et de la France se joue aussi et peut-être d'abord en Méditerranée». l'Union Mediterranienes est sujette de faire naitre « un espace de solidarité et de coopération » axé sur une meilleure maitrise des flux émmigratoire, le développement durable, le codéveloppement et l'énergie. Dès le soir de son élection, Nicolas Sarkozy lança un vibrant « appel à tous les peuples de la Méditerranée », « Le temps est venu de bâtir ensemble une Union méditerranéenne qui sera un trait d'union entre l'Europe et l'Afrique », dit-t-il (voir l'article Sarkozy Président publié quelques heures après l'annonce du résultat du scrutin électoral). Le porte-parole a, également, affirmé que "l'intérêt de Nicolas Sarkozy pour le Maghreb est ancien", rappelant les nombreuses visites qu'il a effectuées dans la région en tant que ministre de l'Intérieur, des Finances ou président de l'UMP.
Il s'agit du premier déplacement hors d'Europe de Nicolas Sarkozy depuis son accession à l'Elysée le 16 mai.
D'autres part, Nicolas Sarkozy a accordé une interview au quoditien Tunisien "Lapresse de Tunisie" (ndlr. propos recueillis par Mohamed GONTARA); on lit particulièrement : «La Tunisie joue un rôle positif dans la région parce qu’elle y mène une politique pacifique et consensuelle… Elle porte la voix de la modération et contribue largement à promouvoir la paix», «Au cœur de la relation entre la France et la Tunisie, il y a les Tunisiens de France et les Français de Tunisie… Ils sont les premiers ambassadeurs de l’amitié entre nos deux pays», «Par la position centrale qu’elle occupe en Méditerranée, à la jonction des deux bassins de notre mer commune, mais aussi parce qu’elle s’est toujours impliquée avec beaucoup de dynamisme dans les instances méditerranéennes, la Tunisie a un rôle déterminant à jouer dans la construction de cette union. Et je ne doute pas qu’elle le fera», «En tournant le dos à la Méditerranée, l’Europe a cru tourner le dos à son passé, elle a en fait tourné le dos à son avenir. L’avenir de l’Europe et de la France, j’en suis convaincu, se joue aussi et peut-être, d’abord, en Méditerranée».
En France, tout comme au Maghreb on compte déjà des gens très motivés pour le concept :
" Sarkozy voudrait circonscrire le dialogue avec les pays européens riverains de la Mare Nostrum (en y ajoutant le Portugal). L'Union méditerranéenne s'articulerait autour de sommets (G-Med), type G8 auquel serait associé un Conseil de la Méditerranée, analogue au Conseil de l'Europe. Un système de sécurité collective serait mis en place, le codéveloppement étant la base du contrat entre les signataires. Le dialogue politique mené au sein d'Euromed serait poursuivi parallèlement. « C'est une idée gagnant-gagnant, qui peut redonner sa puissance à l'Europe », s'enthousiasme Jean-Louis Guigou, délégué général d'IPEMed, un think tank regroupant experts, industriels et politiques du monde méditerranéen"

2007-06-30

Maghreb News 2

TUNISIA / TUNISIE

The food and drink consortium made up of Generale Industrielle Alimentaire du Nord (GIAN) and the Poulina group (the bayahi family group and the Abdelwaheb Ben Ayed Group) won the tender for a 76% Magasin Général SuperMarket Chain company. It was a surprise because the majority of the finance anlystes had predicted the win of Group Mabrouk (the Monoprix chain owner had declared his aim to gain the privatisation offer).

Contrairement aux attentes des analystes de la finance, le consortium agroalimentaire composé de la Générale industrie alimentaire du Nord (GIAN) et du groupe Poulina (le groupe de la famille Bayahi et de Abdelawahab Ben Ayed) a remporté l'appel d'offre national pour la cession de 76% du capital de la chaine des supermarchés Magasin Général. Les spécialistes attendaient la victoire du Groupe Mabrouk (le déteneur de la chaine Monoprix a annoncé auparavant son intérêt au rachat de la part de l'état au Magasin Général).
The energy Britain Company, British Gas will invest in new important energy projects in Tunisia. The British Gas is the most important British investor in Tunisia.
De nouveaux projets de la compagnie britannique British Gas en Tunisie. Notons que British Gas est l'investisseur anglais le plus important en Tunisie. D'autre part, le Comité Consultatif des Hydrocarbures (CCH) a attribué au pétrollierVietnamien PIDC (Petrovietnam Investment and Development Company) deux permis offshore d'exploitation des champs Tanit et Guellala.
The Canadian electronic B2B solutions specialized group, Dalcom International Group has set up operations in Tunisia. We mention that the Tunisian government encourages the e-administration and the e-commerce development.
Dalcom International Group, le spécialiste Canadien en solutions B2B s'est implanté en Tunisie. Et ce au momment où le gouvernement encourage le commerce électronique et l'administration à distance.
In order to renew its companies fleet, the airlines Tunisair group will buy seven to eleven new planes until 2011. Some small planes will be devoted to the internal flies.
La direction générale de Tunisair a décidé de renouveler une partie des flottes de ses compagnies. Nous apprenons l'intention d'acheter entre sept et dix appareils d'ici 2011 dont quatre à cinq petits appareils pour les vols internes.
The Business man Tarek Cherif, who had broken off his relation with the UTICA since the 2001 congress, has recently bring back with Hedi Djilani the president of the employers organisation.
L'homme d'affaire Tarek Cherif qui a rompu tout lien avec l'UTICA (Union Tunisienne de l'Industrie du Commerce et de l'Artisanat) depuis 2001 vient de se réconcilier avec son président Hédi Djilani.
Trois groupe Tunisiens et deux Italiens (dont le géant Barilla) ont manifesté leur souhait de reprendre le Groupe Affes lequel est mis depuis Avril 2007 sous administration judiciaire. Son fondateur, Abdessalem Affes, a perdu tout espoir de reprendre le contrôle.
Three Tunisian groups and two Italian behemoths (among them Barilla) are locked in battle to acquire the Affes group that has been put into receivership since April 2007. The group founder, Abdessalem Affes, has lost all hope of retaining ownership.
The Russian automotive group GAZ has declared his ambition to establish an assembling unit of its Gazelle vans in Tunisia.
L'industriel russe de l'automobile a déclaré son intention d'implanter une unité d'assemblage des camionnettes Gazelle en Tunisie.
The Morocco’s leading private group, Omnium North African (ONA) that is controlled royal family, is seeking a bigger footprint in Tunisia. It is associated to the Hamila Tunisian group.
Le groupe premier groupe privé au Maroc ONA (Omnium North African), lequel est contrôlé par la famille royale est en train de réaliser de beaux percés sur le marché Tunisien. Parmi ses associés sur le marché Tunisien, nous citons le groupe Hamila.
The South Africain Investec Africa Fund has build up an important stake in the state-owned Tunisian bank Banque de l’Habitat.
Le fond Sud Africain South Africain Investec Africa Fund a renforcé sa part dans le capital de banque publique la Banque de l'Habitat.
Twelve candidates including two Tunisian group (the cable manufacturer Chakira group and the SFBT brewer) are bidding to acquire the 78% stake that the government owns in Banque Franco Tunisienne (BFT).
Douze candidats dont L'industriel Chakira Câbles Groupe et le brasseur SFBT Groupe ont déclaré leur intéressement au rachat de la part de l'Etat (78%) à la BFT (Banque Franco Tunisienne)
The Steria vice president and the Tunisian committee Medef International president, Eric Hayet, will be in the a head of a french businessmen trip to Tunisia.
Eric Hayet, le vice président de Steria et le président du Comité Tunisie de Medef International a conduit une délégation d'hommes d'affaires français en Tunisie.

MOROCCO / MAROC
The United Arab Emirates has already invested USD 5 billion in Morocco and a new delegation from the country turned up in the kingdom to examine several new projects.


Les Emirats Arabes Unies ont investit un montant de 5 billion de Dollars au Maroc. Entre autres, une délégation officielle est attendue prochainement au royaume chérifien afin d'étudier d'autres opportunités.
Several French aeronautics concerns, including Segula Technologie , Auvergne Aeronautique and Groupe ARM, were due to sign agreements at the Paris Air Show to outsource part of their production to Morocco.

Plusieurs compagnies Françaises opérant dans l'aéronautique, dont Segula Technologie, Auvergne Aeronautique et le groupe ARM s'apprêtent à signer des contrats d'outsourcing au Maroc et ce à l'occasion du Salon Paris Air Show.
Qatari Diar, a real estate investment concern, has inaugurated its first project in Morocco, “Al Houara-Tanger,” a tourist complex that cost USD 660 million to build.
Le Qatari Diar vient d'inaugurer son premier investissement au royaume : la "Al Houara-Tanger" st un complexe touristique dont le coût a atteint les 660 million de Dollar.
ALGERIA / ALGERIE
A Highly Coveted Marina in Algiers The Arcofina group that controls the 2A insurance company, the Hilton Hotel and Ardis, has just started work on the “Algiers Medina” Marina project near the Hilton in Algiers.
Le groupe Arcofina qui détient la compagnie d'assurance 2A, l'hôtel Hilton et Ardis vient de commencer la construction d'une Marina à Alger.
Alstom and General Electric won contracts worth 570 million EUR from Algeria’s Sonelgaz for the construction of power stations.
Les groupes Alstom et General Electrique ont gagné des contrats d'une valeur de 570 millions d'euro pour la construction de stations d'énergie électrique.
France’s Societe Generale and Credit Agricole, the latter is advised by Deutsche Bank, are pouring through documents on the privatisation of Credit Populaire Algerien .
Les Français Société Générale et Crédit Agricole sont intéressé à la privatisation du Crédit Populaire Algérien.

2007-06-25

"Kahloucha VHS" à Paris

Dimanche 24 Juin à l'ENST Paris, projection de "Kahloucha VHS" en présence de Najib belkadhi et Imed Marzouk... (à suivre)

Link to : Quand la simplicité crée l'Art

2007-06-12

Forum de l'Atuge : Mokhtar Latiri, la patrie aux grands hommes reconnaissante...

Samedi le 14 Avril 2007,le symbole de l'ingéniosité du tunisien s'éteint : A l'âge de 81 ans, si Mokhtar Latiri nous quitte. L'Atuge, qui s'est vue privée de sa présence le 14 Avril (date qu'elle a choisie pour rendre hommage à trois prometteurs prionier du développement de la Tunisie; à savoire Mokhtar Latiri, Lassad Ben Osman et AbdelAziz Zenaidi) lui a rendu hommage lors de son Forum annuel à Paris (9 Juin 2007) : Une grande affiche portant sa photos et l'expression "Aux grands hommes la patrie reconnaissantes" fut placée à l'entrée de l'espace qui a habrité l'évènement et sa fille fut présente. En outre,
on annonçait la création de la fondation Mokhtar Latiri (www.mokhtarlatiri.org). Revenons sur le parcours de cet honnête homme qui a eu l'appui de Bourghiba et la confiance de Ben Ali :
- 1926 : naissance à Hamem Sousse
- 1944 : Obtention du prix du Résident Général à Tunis et Départ à Paris
- 1949 : Obtention du diplôme de l'Ecole Polytechnique de Paris (avec AbdelAziz Zenaidi, le père du ministre Mondher Zenaidi, il fut parmi les premiers tunisiens à décrocher le diplôme le plus prestigieux de l'ingénierie en France, le X de Paris)
- 1951 : Diplôme des Ponts et Chaussées
- 1958 : A peine à 32 ans, il fut nommé ingénieur en Chef des travaux publiques. Durant 11 ans, il a esquissé avec beaucoup de talent et d'ingéniosité plusieurs oeuvres qui ont tracé le paysage moderne du pays. Nous citons l'aéroport Tunis Carthage, le port de Gabes, le complexe touristique d'El Kantaoui et de Jerba, les barrages hydroélectriques autour de la vallée de Medjerda,...
- 1961 : Directeur et Fondateur de l'ENIT (la première école d'ingénierie en Tunisie), Fondateur de la Filière A et l'architecte d'un accord avec les autorités Françaises garantissant à l'élite Tunisienne la réservation annuelle d'une centaine de place aux meilleurs grandes écoles Françaises. Résultat direct : 179 tunisiens et tunisiennes ont été acceptés à X de Paris entre 1965 et 2000.
- 1977 : nommée PDG de la STEG (la Société Tunisienne d'électricité et de Gaz).
- 1989 : nommée conseillé spécial du président. Avec beaucoup d'amour et de reconnaissance à la patrie, il participent à des projets qui évoquent la gloire et l'admiration : le complexe sportif de Rades, la station touristique Yasmine El Hammamet, la grande Mousquet de Carthage,...
Que Dieu, le Tout puissant lui accorde son infinie miséricorde...

2007-05-06

Sarkozy Président / Sarkozy has been elected President

A 20h, le candidat UMP est crédité de 53% à 53,5% des voix. Sa rivale Ségolène Royal de 46,5% à 47%. L'écart serait donc de 6 points. A titre de comparaison, il était de 8 points en 1988 lors du duel Mitterrand-Chirac (54%-46%) et de 5,2 points lors de la confrontation Chirac-Jospin en 1995 (52,6%-47,4%). Les Français se sont déplacés en masse pour ce scrutin. Le taux d'abstention est historiquement bas: entre 14% et 16%, selon les différents instituts. Le taux de participation pourrait donc atteindre les 86%. Un chiffre proche des élections de 1974 (87,33%) et légèrement plus élevé qu'en 1981 (85,85%). Peu avant l'annonce des estimations, des cris de victoire fusaient déjà salle Gaveau à Paris, le lieu où sont prévues les festivités de ce soir. Plusieurs centaines de militants et sympathisant UMP, ballons bleus à la main, scandaient: "on a gagné !". Depuis 19h, de nombreuses personnalités se pressent au QG de campagne de Nicolas Sarkozy, rue d'Enghien: Jean Reno, Johnny Hallyday, Christian Clavier...Lors de sa première intervention devant les Français, juste après l'annonce de sa victoire, Nicolas a déclaré son respect à la candidate du gauche et a dévoilé son intention de promouvoir la coopération méditerranéenne. Le Maghreb, qualifié de coeur de la Méditerranée, peut jouer un rôle fondamental dans cet objectif. Wait and see !
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Sunday, May 6 at 8 pm, the UMP campaigner Nicolas Sarkozy has been elected president by 53% to 53.5%of voices. Ségolène Royal score has been estimated around 46,5% to 47%. Six points separates the twocandidates. The gap was 8 points in 1988 (Mitterrand-Chirac election) and 5.2 in 1995 (Chirac-Jospin election). The election rate is historically high, we talk about 14% to 16% as participation rate.Since 7 pm, many celebrities had reached the Sarkozy compagny general district at the Enghien Street :Jean Reno, Johnny Hallyday, Christian Clavier... In his first address to the french people after his success, Nicolas Sarkozy has affirmed his esteem to Madam Royale and he declared his intention to promotethe Mediterranean Union idea. Qualified as the center of the Mediterranean sea, the Maghreb may play a centralrole. Wait and see !

2007-03-24

Paris SUN TECH Days : James Gosling was present !

James Gosling, the father of Java, was present in the Paris SUN Tech Days. I promise you a detailed coverage of the event (James Gosling video, an interview, dispatches, News, photos, and more... )

PS : James Gosling received a BSc in Computer Science from the University of Calgary, Canada in 1977. He received a Ph.D. in Computer Science from Carnegie-Mellon University in 1983. The title of his thesis was "The Algebraic Manipulation of Constraints". He has built satellite data acquisition systems, a multiprocessor version of Unix, several compilers, mail systems and window managers. He has also built a WYSIWYG text editor, a constraint based drawing editor and a text editor called 'Emacs' for Unix systems. At Sun his early activity was as lead engineer of the NeWS window system. He did the original design of the Java programming language and implemented its original compiler and virtual machine. In February 2007, James was named an officer of the Order of Canada.
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James Gosling, en Chair et en Os, était présent au Paris SUN TechDays (Espace la Gde Arche, 19 20 et 21 Mars). Je vous promet de revenir sur l'évènement avec plus de détails (une vidéo de James Gosling, une interview, des dépêches, des nouveautés, des photos, et pleins d'autres surprises)... Chose Promise, Chose due !

2007-02-06

Innovation Please ! / Innovation SVP !

Innovation is dead, says conventional wisdom, no new gadgets are coming to us from the technogeeks, no big ideas that will shift the way we live and work in the same way the Internet or the cellular phone did, just to name a couple. So we are facing a time when mature companies in mature industries have no recourse other than to gobble up competitors, both large and small. But, what if it is our definition of innovation that is at fault? What if it is not necessarily about the next big thing or the newest toy ? Perhaps it is time for innovation to be redefined, simplified, and expanded so that we are focusing in what companies really need from technology and how they can use technology to move closer to their customers, better respond to customer needs, and resolve customer problems more quickly.
Talking about innovation, Geoffrey Moore, a best-selling author and business-strategy consultant, say “ People like to innovate spontaneously, which tends to diffuse innovation’s overall impact, so I think the most important thing that companies can do is to help people focus their innovation efforts on a single vector so that they get really extraordinary differentiation from them. When that happens, customers set the company’s offerings apart and give them preference in selling cycles and in price negotiation. That is the economics of innovation”. But, if some companies, like Google, succeeded to innovate (the blogoSphere and the best Internet platform proves it), many others has failed. The second Microsoft big boss, Steve Ballmer (the embalmer), has failed to dominate the Internet Market : he insult their Internet working collaborators by saying “Son of Google”!
On the other hand, we believe that they are many innovation ideas to explore. According to TechCast, IT experts, has dressed the following IT innovation maturity calendar :

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L’innovation n’est plus ! stipule un ancien proverbe anglais. Il n’y a plus de gadgets et d’idées qui risquent de métamorphoser notre vie de la même façon que le portable et l’Internet, pour ne citer que ces deux exemples, ont réussi à le faire. Nous nous trouvons dans une situation où les entreprises, grandes qu’elles soient ou petites, sont désarmées de moyens et d’ingéniosité ou à la limite devant l’obligation de glouglouter leurs concurrents pour prospérer. Mais notre perception de l’innovation est elle vraiment correcte ? Est elle vraiment efficace ? Et si l’innovation n’est nécessairement pas liée à la prochaine invention de génie ? Avons nous encore besoin de chercheurs isolés dans leurs tours d’ivoire et d’inventeurs qui bâtissent des châteaux en Espagne qui risquent de chuter comme des édifices de sables ?
Qu’est ce que l’innovation ?
« Demandez à cents personnes de définir l’innovation et vous aurez au moins cent cinq réponses différentes » tels étaient les propos de James P. Andrew, le coauteur (avec Harold L. Sirkin) du livre « Reaping the awards of innovation ». En effet, l’innovation est un processus qui se base sur des connaissances pour générer un retour sur investissement. C’est un processus plutôt qu’un événement ou une grande invention. De plus, sans retour sur investissement, l’innovation reste dans le stade idée. L’innovation en tant que processus est intrinsèquement liée à une stratégie économique et à un contexte favorisant son enfantement. Ceci dit, l’innovation est un moyen pour l’atteinte des objectifs tracés par l’entreprise et pour servir une stratégie dont le but est de satisfaire les clients ou d’acquérir d’autres. En outre, l’innovation est de trois types. L’innovation incrémentale qui permet de maintenir la position de l’entreprise et de conserver sa part de marché. L’innovation expansionniste qui permet d’engendrer un accroissement significatif du chiffre d’affaire suite au lancement d’un nouveau produit ou à l’adoption d’un nouveau modèle business qui attire de nouveaux clients. L’innovation de percée se manifeste par l’investigation de nouveaux créneaux et métiers. A noter que plusieurs holding pratiquent les trois types d’innovation au même temps.
Dans un environnement régi par la mondialisation et l’économie de marché, l’innovation est désormais l’ordre du jour des directeurs des entreprises internationales : D’après le « BCG Senior Management Survey on Innovation », 90% des directeurs classent l’innovation parmi les trois premières priorités stratégiques de leurs entreprises. De plus, ils appuient fortement l’appel à redéfinir l’innovation et sa considération comme un processus plutôt qu’une « grande idée ». Leur source d’inspiration est incontestablement les entreprises qui ont réussi à se positionner au top du classement des entreprises hyper innovantes, à savoire General Electric (GE), Google et Toyota.
L’exemple GE
Depuis 2003, GE (ndlr : 316.000 employés, 150 billions $ US de revenu en 2005) applique le programme « Le progrès de l’imagination » (imagination Breakthrough). Le résultat est ahurissant : concrétisation de 120 idées innovantes, faire profiter GE de 3 billions de dollars supplémentaires par an et positionnement à la tête du classement des entreprises hyper innovantes. Le dit programme consiste à l’étude mensuelle de 8 à 12 propositions d’idées de projets à caractère innovant et au financement des projets retenus par capital risque. Le filtrage est effectué par le PDG en personne (Phil Ameen) et le seul critère de sélection est la capacité de l’idée de générer des revenus de l’ordre de 100 millions de dollars US par an. Si vous avez une idée, dirigez cous directement au PDG !
L’exemple Google
Google (ndlr : 9378 employés, 7,4 billions $ US de revenu en 2006) a réussi à gagner le pari de l’innovation. Mieux, c’est grâce à l’innovation que Google a réussi à dominer le marché Internet et à écarter des concurrents qui se valent : le bigboss effectif de Microsoft, Paul Balmer, frustré, il qualifie ses collaborateurs responsables du développement de l’investissement Internet par les « Son of Google » (fils de Google) ! Les pratiques innovantes de Google ne sont plus des secrets, ils se basent sur le renforcement des acquis, notamment le gMail et Google Search, et l’octroie de nouveaux services tels que Adsense, Adwords, Blogger, Google Code, Google Earth, Goolge Maps, Google Talk, Google Translate et Picasa. George Reyes, le second homme à Google, affirme que « l’investissement continu à l’amélioration de la qualité des recherches, des annonces et de l’expérience navigatoire des Internautes constitue une priorité suprême de l’entreprise ». Les résultats d’une telle culture hyper innovante sont prodigieux : 90% de croissance en 2005 et 70% de croissance durant les trois premiers quart de l’année 2006. Google doit la réussite de sa politique innovante à des actions de franchise multiples, au recrutement immédiat de talents les plus subtiles et les plus outstanding et au développement d’une solution de publicité hyperciblée (Google Adsense permet d’afficher des annonces dont le contenu change automatiquement selon le thème auquel appartient le document web consulté). Entre autres, en accentuant l’action innovation autour de l’Internet et en associant les Internautes au travail de recherche et d’innovation Google s’est aligné à la perception de Geoffrey Moore de l’innovation. Geoffrey Moore, le best selling auteur et le stratège consultant, affirme que « les individus aiment innover de nature. Ceci étant, la chose la plus importante que les entreprises doivent développer consiste à aider les gens à canaliser leurs efforts d’innovation autour d’un thème ou d’une idée toute en conservant l’empreinte individuelle de tout un chacun ».
L’exemple Toyota
Toyota (ndlr : 39000 employés, 65 billions $ US de revenu en 2006) est considérée parmi les entreprises les plus innovantes de la planète. Tracey Doi, la responsable numéro deux à Toyota Motor Sales aux Etats Unis assure que la politique innovante de l’entreprise s’appuie sur deux piliers fortement couplés ; il s’agit du respect des gens et de la croissance continue. Elle ajoute « Si vous respectez les gens et vous écoutez leurs voix et leurs pensées vous aurez certainement des idées innovantes ». De plus, Toyota récompense chaque année les individus les plus innovants et les « têtes créatives » qui ont participé à l’amélioration du service client, l’augmentation des revenues, la compression des coûts ou le développement humain au sein de l’entreprise. D’ailleurs, l’image du PDG distribuant des « chèques généreux » aux inventeurs ne fait qu’encourager ces derniers et exciter l’ingéniosité du reste du personnel.
En définitif, nous pensons que l’innovation est un processus complexe lié intrinsèquement à une stratégie qui vise la préservation des acquis de l’entreprise et la maintenir dans une logique de croissance continue. Ceci passe, indéniablement, par la valorisation des idées, le respect des têtes innovantes et l’incarnation d’une culture d’innovation dans l’entreprise. Dans un contexte marqué farouchement par la mondialisation et l’économie du marché, le Maghreb qui a la tête en Europe, le cœur à l’Orient et les pieds en Afrique dispose d’un potentiel humain important capable d’innover. Dans ce sens, une prise de conscience générale de la part des chefs des entreprises Maghrébines apparaît impérative. Les triangularisations Orient-Magreb-Europe et Orient-Maghreb-Afrique présentent un environnement fécondateur favorisant l’innovation.
Innovation SVP ! A bon entendeur Salut !

WiMAX will conquer Africa / Le WiMax va conquerir l’Afrique

Fixed WiMAX will find its best uses in the third world while mobile WiMAX will become the broadband of choice in the developed world, according to a new report from West Technology Research Solutions (WTRS). The study says the technology will have 31m subscribers globally by 2010 with Africa accounting for 12 per cent of this. Given its ease of use and less stringent power requirements, fixed WiMAX will show the greatest growth in Africa. The report says that opportuinities for fixed WiMAX are much brighter as it offers a lower coast infrastructure than wired equivalents. “WiMAX is especially well suited to applications found in emerging country markets, driven by a requirement to provide communications capability to the population in spite of limited existing infrastructure” says Kirsten West, founder and principal analyst with WTRS.After the Edge and experimental UMTS, that had been deployed, the WiMAX deployment is planned for this year in Tunisia.

Why Web Services ?

What is about Web services that is driving its popularity and adoption ? First, and perhaps most important, Web services are based on widely accepted industry standards (many of which are XML-based). In this way, the Web services model is fundamentally different from previous distributed computing models such as the Common Object Request Broker Architecture (CORBA) standard and Microsoft’s Compound Object Model (COM) programming, which each essentially required that users on both ends of a distributed system run the same programs. Web services, in contrast, have no such requirements and are better suited for connecting heterogeneous systems. This means, quite simply, that Web services are well equipped to solve some of the most perplexing and expensive technology issues confronting businesses today. David Smith, vice president and research fellow at Gartner (an American research institution) said that “Enterprises that haven’t acquired Web services experience by 2009 could find themselves at a competitive disadvantage”. Furthermore, IDC estimates the Web services market by 2007 at US$21 billion.

Qu’est ce qu’un Architecte Logiciels?/The Software Architecture Job

En déchiffrant les registres de l’histoire informatique, on note l’évolution des architectures logicielles du modèle « Single Tier » vers le modèle « 2-Tiers » et de ce dernier vers le modèle « n-Tiers ».
Si l’évolution vers l’architecture « 2-Tiers » (dite encore client/serveur) fut imposée par le développement spectaculaire des réseaux et de l’interconnexion et par le souci d’isoler la couche données, le passage vers les architectures « n-Tiers » a été exigé par l’explosion de la bulle Internet et la volonté de séparer la couche métier de la couche présentation.
Ces mutations, qualifiées de métamorphoses, ont eu des retombées directes sur les ressources humaines nécessaires pour la réalisation d’un projet informatique. D’ailleurs, afin d’assurer la bonne conduite d’un projet J2EE ou dotNET (les deux plateformes qui implémentent l’architecture « n-Tiers »), pas moins de onze profils sont nécessaires. Il s’agit de : un Architecte Logiciels, un chef de projet, un analyste métier, un layout designer, un développeur de la couche présentation, un développeur des composants métier, un concepteur de données, un administrateur de base de données, un spécialiste en migration des données, un spécialiste d’infrastructure et un spécialiste de tests et de benchmarking.
Intéressons nous à l’Architecte Logiciels. Définissons le à travers ses fonctions et ses tâches.
Dans la suite, nous restreindrons notre discours à la plate-forme J2EE et nous tâcherons d’énumérer les différentes attributions d’un Architecte Logiciels.
Primo, un architecte logiciel identifie les technologies susceptibles d’être utilisées pour un projet. Il s’avère intéressant de signaler que plusieurs sont les organisations où les choix techniques sont pris au niveau décisionnel (ou pilotage). Nous citons, le choix du matériel, du système d’exploitation et du vendeur du conteneur J2EE et du langage de programmation. De ce fait, le choix du Java comme langage de programmation peut être pris au niveau décisionnel pour assurer l’hétérogénéité des plate-formes et la simplicité de l’interopérabilité entre les applications communicantes ; mais, le choix du parseur XML à utiliser est du ressort des architectes logiciels de chacune des applications à développer.
Secondo, c’est à l’architecte logiciel de recommander l’adoption d’une telle méthode de développement et l’utilisation d’un tel framework J2EE. Ces choix sont d’une importance cruciale dans le sens qu’ils agissent directement sur les délais, le coût et la qualité de l’application à développer. A ce stade, un prototypage réfléchi et ciblé est exigé.
Tertio, l’architecte logiciel fixe la conception générale de l’application, cerne sa structure et veille à son homogénéité. D’ailleurs, les habitudes, les opinions et les préférences des développeurs sont à capitaliser et à canaliser de façon à aboutir à un travail complémentaire.
En outre, l’architecte logiciel coordonne avec le chef de projet et l’analyste métier (le business analyst) pour déterminer les traitements métier à implémenter. Il vérifie, également, que la conception de l’application est correctement documentée et que le code écrit par les développeurs est conforme aux guides de codage qu’il a établis.
D’autres part, étant plus expérimenté que l’ensemble des développeurs, c’est à l’architecte d’aider ces derniers à résoudre les difficultés d’implémentation qu’ils rencontrent.
Last but not Least, l’architecte logiciel identifie les tâches à implémenter et les présente au chef de projet tout en lui assistant à la planification et à l’estimation des délais. Ce rôle est capital pour le cas des projets J2EE du fait que cette plate-forme regroupe un nombre élevé de technologies et de moyens (protocoles, langages, composants, utilitaires et règles) que le chef de projet y est, généralement, ignorant ou peu familier.
Toujours côté managérat, l’avis de l’architecte logiciel lors de l’affectation des ressources humaines à consacrer à un projet J2EE est aussi important, voire plus important, que l’avis du chef de projet. En effet, l’architecte logiciel est la personne la mieux placée pour attester le niveau technique d’un développeur ou estimer les marges d’évolution d’un potentiel à caractère technocrate. Il est évident qu’une erreur d’affectation porte de sérieux préjudices à l’ensemble du projet : un projet J2EE est une chaîne dont la faiblesse au niveau d’un maillon influe sur le reste.La complexité technique qu’impose un projet J2EE, qualifiée d’ores et déjà d’usine à gaz, nous donne l’illusion de croire que le chef de projet a perdu son poids au sein du projet en faveur de l’architecte logiciel. Ceci est, totalement, erroné du fait que le chef de projet reste le premier responsable de la coordination entre les différentes parties intervenantes au projet et de la planification des tâches. Il est, également, responsable du suivi et de la communication de l’état d’avancement du projet à la comité de pilotage aussi bien qu’aux utilisateurs finaux de l’application à développer. De plus, il est de son ressort d’ordonner l’acquisition de toute ressource matérielle ou logicielle nécessaire pour la réalisation du projet qu’il chapeaute. En définitive, la collaboration entre chef de projet et architecte logiciels est cruciale. C’est à l’architecte d’assister, de conseiller et de guider le chef de projet sur toutes les questions d’ordre technique et c’est au chef de projet d’orchestrer l’ensemble.

Réussir ses Conversations...

ORACLE Open World San Francisco (du 22 au 26 octobre 2006), GITEX Dubaï (du 18 au 22 novembre 2006), Med IT Tunisie (1 et 2 novembre 2006), Med IT Alger (2 et 3 avril 2007), Med IT Dakar (4 et 5 décembre 2007), Nova Tech Bamako (du 7 au 9 novembre 2006) ; ceci pour ne citer que le secteur NTIC. Ces manifestations, salons et foires figurent d’ores et déjà sur les agendas des chefs des entreprises tunisiennes. Qu’ils soient soucieux d’être en veille technologique continue, désireux de vendre leurs produits, intéressés à étendre leur s réseaux de relations où à la recherche de partenaires dans le cadre du dialogue Nord Sud et Est Ouest, ils préparent d’arrache pieds leurs participations et leurs interventions : impression de brochures, relookage de sites web, design de stand, sensibilisation d’hôtesses et de commerciaux, préparation de speechs… Basé sur l’organisation de conférences, de tables rondes et d’expositions en stands, le but de ces manifestations est de favoriser les rencontres lesquelles requièrent des bravoures communicationnelles avancées notamment la maîtrise du « savoir questionner » et du « savoir écouter ». Les coachs spécialistes préconisent le « Modèle OPEN » pour la faculté questionner et le « Modèle LEARN » pour la faculté écouter.

Le « modèle OPEN »
On parle de « OPEN Questions » (questions ouvertes) par opposition aux « Closed Questions » (questions fermées). Les « Closed Questions » sont celles qui ne supportent qu’un « oui » ou un « non » comme réponse ; « Voulez-vous un café ? », « Etes-vous bien installé dans votre siège ? ». Ce type de questions n’encourage pas l’auditeur à mener une conversation et elles sont, souvent, suivies d’autres questions. A l’inverse, les questions OPEN suscitent l’auditeur à parler plus librement. Elles commencent par des mots tels que « Quel », « Où », « Comment » et « Pourquoi ». « Comment jugez-vous le meeting ? », « Quels stéréotypes portiez-vous avant d’avoir visiter le pays? » sont deux exemples de questions OPEN. Ces questions se rapportent, généralement, aux occupations, aux relations personnelles (familles, amis, partenaires), à l’environnement (foyer, travail) et aux activités hors travail (hobbies, centres d’intérêts). D’ailleurs, le mot OPEN est un acronyme anglo-saxon composé qui fait référence à
Occupations, Personal relationships, Environment, Non work time.
Que ce soit à la pause café ou lors d’un repas, les questions OPEN permettent de forger un premier contact timide. Encore, si vous participez à une tournée touristique organisée en l’honneur des participants à un meeting, faites recours aux questions de type OPEN pour approcher quelqu’un auquel vous êtes intéressé. « Quel beau paysage ! » est en mesure d’exciter la personne en question et de provoquer une conversation. A Sidi Bou Said ce ne sont pas les paysages qui manquent… Notons que cette exclamation cache réellement une question Open : « Que pensez-vous du paysage ? ».

Le « modèle LEARN »
Réussir ses conversations dépend, en grande partie de l’acquisition de capacités d’écoute active. La bonne écoute conjuguée à l’empathie vous aide à connaître la personne avec laquelle vous mener la conversation et à maîtriser les règles du relationnel. Les coachs spécialistes de la communication préconisent le « modèle LEARN » qui se base, essentiellement, sur l’écoute, l’évaluation et la réponse. Il s’agit d’un acronyme Anglo-Saxon : Listen, Evaluate, And, Respond, Now.
La composante « Listen » fait référence à l’écoute active laquelle est basée sur l’analyse de ce qui est dit et le feedback instantané. Entre autres, faites de façon à ce que vous utilisez votre « propre langage » et ne compliquez pas l’existence par l’emprunt d’un comportement d’un profil modèle incarné dans votre tête : ce genre de comportement finirait par être dévoilé par votre interlocuteur. Par contre, le recours aux questions OPEN est vivement conseillé : « ça apparaît intéressent », « il est clair que vous appréciez la conférence de tout à l’heure». De plus, à l’écoute, faites recours à des clichés de confirmation de type « absolument », « bien dit », « je suis tout à fait d’accord » ; et dulcifiez les négations en adoptant des expressions de types « peu être » et « je pense que c’est relatif ».
Toujours dans le cadre du modèle LEARN, la composante « Evaluate » fait référence au déchiffrement de ce qui a été dit et à la prise de position à propos du discours. C’est à ce niveau, qu’une contradiction pourrait être remarquée ou une bonne appréciation serait tirée. « Vous avez avancé que le choix des techniques utilisées au développement de l’application informatique dont nous parlions était soigneusement réfléchi. A l’absence d’interactivité et de traitement en temps réel, je vois mal l’intérêt du recours aux Applets dont les limites sont nombreuses ».
La composante « Respond » stipule qu’une écoute subtile permet de « lire les pensées » de l’interlocuteur et d’anticiper le dénouement de la conversation. Ainsi, un bon auditeur est en mesure de guider la conversation vers les objectifs qu’il a tracés. D’ailleurs, c’est à ce niveau qu’une interruption ou une rupture est envisageable.
La dernière composante du modèle LEARN (la composante « Now ») reconnaît qu’être compétent en écoute est une tâche difficile qui requiert du temps et de la pratique. L’écoute active exige des compétences en mémorisation et en concentration. On parle de compétences et pas de capacités du fait que les capacités se développent en compétences grâce aux exercices.
En définitive, je devise que la perfection en conversation (notamment la question et l’écoute active) est une faculté réservée aux gourous du management et du marketing. La maîtrise de ses règles et de ses secrets se développe pragmatiquement avec l’expérience professionnelle et la confrontation sociale qui s’acquiert par la pratique.

Peu importe la quantité du travail, c’est la qualité qui l’emporte !

« Lève toi, nous avons l’éternité pour dormir » dit Omar El Kayem ; « L'oisiveté est mère de tous les vices » affirma Alain Emile-Auguste Chartier quelques siècles plus tard. Deux maximes, une appartient au registre arabo-musulman, l’autre au registre occidental. Un exemple de nos jours : Steve Ballmer, le « vrai » manager de Microsoft déclare avoir passer, à l’âge de 25 ans, des semaines de quatre vingt dix heures de travail; et ce n’est pas tout, il brisait les cordes vocales et venait d’être opéré lors d’un meeting au Japon… Il criait « Windows ! ». Ce même Ballmer (nommé « The Embalmer »), réuni à ses quelques 10 000 cadres et ingénieurs jugés en défaut de créativité et d’imagination, gesticulait, hurlait et vociférait « Pensez en Milliards ! ».
Côté science, les médecins suggèrent huit heures de sommeil par jour : les quatre premières sont indispensables pour le repos du cerveau et le reste est nécessaire pour le repos du corps. Ceci étant, tout technocrate et intellectuel peut se contenter des quatre premières. A la rigueur, cinq ou six restent acceptables voire même suffisantes.
Stop ! La quantité de travail n’est nul suffisante ; c’est la qualité qui l’emporte !
Tout loin des normes de la qualité et des paradigmes gelés, la qualité du travail fait référence à la concentration, à l’organisation et aux méthodologies permettant d’optimiser le temps : si jamais, une tâche requiert une demi heure, n’y passez pas trois quart d’heures. Autrement dit, l’atteinte des objectifs professionnels les plus optimistes ne passe guerre par l’augmentation des heures de travail, mais plutôt par l’organisation, la concentration et l’amélioration des méthodologies adoptées. Le travail étant bâti sur le principe de refoulement et du défoulement, passez le quart d’heure gagné à l’écoute d’un morceau Hard Rock ou à traîner une boule de Bounce; et si le tas refoulement est loin d’être effondré, profitez pour passer à la tâche suivante.
Il s’avère intéressant d’ajouter que l’atteinte d’une qualité meilleure passe incontestablement par l’amélioration des conditions de travail et l’injection d’idées motrices. Dans ce sens, plusieurs sont les agglomérations qui se sont intéressées à améliorer les conditions matérielles et les moyens de travail au sein de leurs locaux et à suivre les recommandations des coachs spécialistes de la psychopathologie du travail. Elles définissaient un espace minimal pour tout bureau de tout un chacun de leur personnel, multipliaient les espaces verts, « exterminaient » les odeurs acerbes et âpres, alternaient entre symphonie, aria et motet et multipliaient les visites des clowns, des psychanalystes, des kinésithérapeutes et des professeurs de yoga. D’aucunes, optaient pour les manifestations, les festivités et les colonies en collective. Outre la bonne humeur incarnée, les activités en collective permettent de faire comprendre aux participant que le but est de s’entraider et de communiquer mieux (plutôt que d’être le meilleur). Le seul risque est d’aboutir à des conclusions trop hâtives sur la personnalité de quelqu’un. Lors du dernier mondial de Foot, plusieurs chefs d’entreprises ont organisé des séances de visionnent en groupe sur des écrans géants. Cette action leur a permis de souder des équipes, de distinguer les leaders et les exécutants et de noter les profils à caractère cauteleux (un crazy de foot ne peut être qu’émotionnel devant un match de l’équipe de Tunisie au mondial).
Toutefois, ces méthodes adaptées aux cultures Américaines et Européennes sont -t- elles injectables dans les entreprises tunisiennes ? Et bien, Oui ! Les entreprises tunisiennes sont, depuis des décennies, décemment structurées et hiérarchisées et les cadres tunisiens ont fait preuve de souplesse et d’ouverture envers toute action visant la modernisation des méthodes et des procédures.
D’autre part, l’atteinte d’une qualité meilleure passe manifestement par la conscience des exigences imposées par les facettes du contexte géopolitique, notamment l’économie de marché. En effet, tout dirigent d’entreprise doit comprendre que l’internationalisation de l’entreprise tunisienne est devenue nécessité et tout cadre technocrate est appelé à enrichir le background cognitif qu’il a accumulé, voire le valoriser par des diplômes de renommée internationale. D’ailleurs, les travaux du dernier rassemblement du CJD tunisien (Centre des Jeunes Dirigeants) ne vient qu’a approuvé ces propos.
Telles sont les ingrédients de l’entreprise moderne, laquelle est lucide des exigences de l’environnement où elle évolue et consciente de l’importance d’avoir des troupes « bien dans leurs têtes » et « bien dans leurs corps ». En définitive, C’est la bonne humeur qui favorise la qualité et pousse la quantité qui reste, tout de même, nécessaire. Peu importe la quantité du travail, c’est la qualité qui l’emporte. Mais ceci n’exclue guerre l’importance de la quantité.

La Relation entre employé et employeur vue autrement...

La relation entre employé et employeur, chef de projet et subalterne, gérant et collaborateur est certainement complexe. Elle a réussi à faire couler de l’encre, à mobiliser les esprits et à drainer la foule des écrivains et des analystes.
Si les doctrines Tayloriennes s’adaptaient au contexte qu’il les a enfantées (la révolution industrielle), les théorie modernes apparaissent comme un résultat légitime de l’évolution qu’a connue la législation du travail et le niveau de conscience et le background cognitif atteint par subalternes et big boss.
Les doctrines modernes stipulent que chaque entreprise est formée de personnel hors sujet, de personnel bosseur et motivé, de personnel obéissant et compétent et de personnel tendant vers l’excellence. Tout type de personnel, parmi ceux cités, requiert une attention particulière.
Le personnel hors sujet est formé, généralement, par des profils ayant des problèmes sociaux séri
eux, des profils dépassés par l’évolution des évènements et des mutations qu’a connues l’entreprise ou des profils censurés par l’hiérarchie et « classés » par leurs chefs pour une raison ou une autre. Quelque soit la raison pour laquelle ces profils été classés et marginalisés, ils peuvent présenter un danger pour l’entreprise surtout s’ils prétendent d’élargir leur popularité et d’attirer d’autres éléments vers leur « monde ». Ceci étant, tout manager est soucié de consacrer une méfiance et une vigilance particulière à ce type de personnel afin d’éviter le mal qu’il peut engendrer. Les directeurs accordent, généralement, à ces profils des tâches répétitives, non critiques et dont les préjudices sont limités et récupérables en cas d’abus (les tâches de maintenance par exemple).
Quant aux profils bosseurs et motivés, il s’agit dans la plupart des temps de jeunes potentiels dotés d’un background cognitifs intéressant et d’une volonté remarquable d’évolution. Intégrant des métiers complexes qui requiert de l’expérience, ces potentiels ne se disposent pas de connaissances suffisantes qui leur permettent d’accomplir parfaitement leurs boulots. Ils sont, également, sujet d’erreurs, de gaffes et de crack. Toutefois, il faut indéniablement les encadrer techniquement et psychiquement, les encourager et les pousser vers l’avant : ils présentent un élément productif et ils sont les big boss de demain.
Le profil obéissant et compétent est une évolution naturelle du profil bosseur et motivé. Si la qualité bosseur est reliée l’euphorie de jeunesse, la qualité compétent est le résultat de l’expérience. Ce profil est très intéressant dans la mesure où il s’est mûrit et il accomplit parfaitement son boulot. En un mot, c’est un profil sur lequel on peut compter.
Le profil tendant vers l’excellence est un profil très particulier et assez rare. Il présente une ressource autodidacte, créative, autonome et capable de voler de ses propres ailes pour atteindre des objectifs ambitieux. Il dispose, également, d’un esprit avant-gardiste et d’un charisme affiché. S’attachant à ses petites folies, un profil tendant vers l’excellence risque de critiquer les choix des autres et de nager contre le courant. Une telle situation coûte cher à l’entreprise dans le sens où elle représente une déviation d’une ressource active des objectifs tracés par l’entreprise et un gâchis d’une compétence susceptible d’innover et de restructurer. D’ailleurs, on se demande, souvent, comment le fruit d’une chasse tête puisse se transformer en une ressource passive. Seules deux mots restent valables face à profil tendant vers l’excellence : rationaliser et responsabiliser. Si rationaliser vise à anéantir le côté rêveur du profil tendant vers l’excellence, responsabiliser vise à lui faire subir les conséquences de ses petites folies (les mauvaises et les bonnes). Avoir la tête entre les nuages, c’est bon ; mais, il faut toujours garder les pieds sur terre !En définitive, la complexité de la relation entre employeur et employé ne peut être dissoute que par un suivi jounalier des subalternes, une identification subtiles de leurs capacités, leurs limites et leurs marges d’évolution. Aussi, un recrutement réussi vaut beaucoup mieux qu’un coaching délicat d’une ressource mal placée.