2010-05-07

Le monde de la Bourse en Rouge / The red spread the Financial Map





ça fait mal de jeter de l'argent de la fenêtre...
Mais ce n'est pas fini; la crise grecque n'est qu'un début pour la m...

Wait and See.

15 comments:

  1. Les traders ont cédé à l'euphorie lundi. Les places boursières mondiales se sont envolées, la communauté financière ayant applaudi les 750 milliards d'euros mis sur la table pour éviter la propagation de la crise de la dette au sein de la zone euro. Le CAC 40 ( 3720.29 +9.66%) , après une chute de 11,12% la semaine dernière, a décollé de 9,66%, à 3.720 points. C'est son gain journalier le plus important depuis le 24 novembre 2008. A Madrid, l'IBEX 35 a fait encore mieux en prenant 14,43%, un record depuis la création de l'indice espagnol en 1992.

    Ce week-end, les ministres des Finances des Vingt-Sept se sont accordés sur la création d'un fonds communautaire de 60 milliards d'euros, mobilisable très rapidement afin de venir en aide à un pays membre en difficulté. A cela s'ajoute 440 milliards d'euros qui serviront de garantie afin de constituer une nouvelle entité capable de lever des fonds sur les marchés financiers pour ensuite aider un pays incapable de se refinancer à un prix raisonnable. Enfin, le Fonds monétaire international s'est engagé à participer à hauteur de 250 milliards d'euros. "Ces mesures vont permettre de gagner du temps et de faire disparaître les risques de défaut dans la région", a commenté un analyste londonien interrogé par Bloomberg.

    D'autant que la Banque centrale européenne (BCE) va accompagner cet effort en rachetant des titres de dettes publiques et privées de la zone euro. Une mesure historique que l'institution se refusait encore à prendre il y a quelques jours, car elle porte un coup à l'indépendance de l'autorité monétaire vis-à-vis des gouvernements. "La décision de la BCE d'intervenir sur le marché secondaire dissipe les craintes liées au temps nécessaire pour déployer ce fonds de stabilisation", a expliqué un chef économiste d'Unicredit à Marketwatch.

    A la Bourse de Paris, les investisseurs se sont arrachés les valeurs financières, qui ont toutes affiché des gains à deux chiffres. Société générale, qui avait plongé de 18,89% la semaine dernière, a regagné tout le terrain perdu en bondissant de 23,89%. Dans son sillage, Axa a grimpé de 21,87%, BNP Paribas 20,90% et Crédit agricole 18,65%.

    Les actions des entreprises les plus exposées à la conjoncture ont aussi été recherchées, à l'image de Vallourec et de Saint-Gobain qui ont gagné plus de 10%. A l'inverse, les défensives sont apparues logiquement en retrait. La plus mauvaise performance du CAC 40 est à mettre au crédit d'EDF : +2,41% tout de même...

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  2. A Paris, le CAC 40 a bondi de 9,66 %, à 3.720,29 points, sa plus forte hausse depuis novembre 2008. Il était porté par la hausse de près de 20 % de la plupart des valeurs financières. Les gains étaient encore plus spectaculaires sur les places les plus attaquées au cours des derniers jours : Athènes a gagné 9,13 %, Lisbonne 10,73 %, Milan 11,28 % et Madrid 14,43 %, une hausse historique pour l'Ibex 35 ! Des rebonds très vifs, les plus importants depuis dix-sept mois, sans doute amplifiés par des rachats de positions vendeuses à découvert. « Même si beaucoup étaient convaincus que les autorités européennes, BCE en tête, feraient tout ce qui est nécessaire pour calmer le jeu, peu imaginaient un plan aussi large à la fois dans ses montants et dans l'innovation de ses mécanismes », estime Philippe-Henri Burlisson, chez Groupama Asset Management. A Wall Street, l'heure était également à l'enthousiasme. Le Dow Jones s'inscrivait ainsi en hausse de 3,90 % à la clôture, la plus forte progression jounalière depuis mars 2009.

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  3. A la clôture, Santander et BBVA en Espagne, BNP Paribas en France et KBC en Belgique ont même réussi à rester au-dessus de la barre des 20 % de hausse, la palme allant à la Société Générale, à Paris (23,89 %). Parmi les autres bénéficiaires de cette séance hors norme, on trouve, en France, Crédit Agricole SA (18,65 %), Dexia (17,27 %), Natixis (18,49 %) et, en Italie, UniCredit (17,12 %). Du côté des assureurs, AXA a repris près de 22 % hier à Paris ; après avoir cédé 21 % la semaine dernière.

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  4. EUPHORIE !!!!

    Bourses, elles se sont envolées, certaines enregistrant des rebonds historiques, regagnant le terrain perdu la semaine dernière: plus de 9% à Paris et Bruxelles, autour de 5% à Francfort, Zurich et Londres, cette dernière pourtant confrontée aux incertitudes de politique intérieure.
    Le rebond le plus spectaculaire a été enregistré dans les pays fortement attaqués la semaine dernière: autour de 11% à Lisbonne et Milan, 9% à Athènes, 14% à Madrid, la plus forte hausse de son histoire.
    L'euphorie a même gagné le continent américain avec +3,90% à Wall Street, 4,11+% à Sao Paulo, +7,16% à Buenos Aires.

    Les principales places financières européennes, Wall Street et Tokyo
    © AFP/Infographie
    Pendant tout le week-end, les dirigeants européens avaient travaillé d'arrache-pied pour présenter avant l'ouverture des Bourses les "mesures énergiques pour redonner confiance aux marchés" demandées par Barack Obama. Le président américain était intervenu face au risque d'extension mondiale de la crise, partie de craintes d'un défaut de paiement de la Grèce.
    Au final, c'est un plan de sauvetage d'une ampleur inédite qui a été annoncé quelques heures avant l'ouverture des Bourses. Jusqu'à 60 milliards d'euros de prêts de la Commission européenne; jusqu'à 440 milliards en prêts et garanties via un organisme spécial; jusqu'à 250 milliards du Fonds monétaire international.

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  5. Les marchés ont de nouveau fortement chuté mercredi, au diapason de l'affaiblissement persistant de l'euro et affolés par la décision soudaine de l'Allemagne d'interdire la vente à découvert sur certains produits financiers extrêmement spéculatifs.
    Alors qu'elles s'étaient reprises mardi, les Bourses européennes ont clôturé en forte baisse dans des marchés toujours en proie à la nervosité. Paris a lâché 2,92%, Londres 2,81% et Francfort 2,72%. Madrid a reculé de 2,61%, Lisbonne de 1,92% et Milan de 3,45%.
    Seule la Bourse d'Athènes a su limiter ses pertes, finissant sur une hausse de 0,44% après avoir dégringolé de 3,76% en cours de séance.
    Les inquiétudes des investisseurs pesaient lourdement, après la décision annoncée mardi de l'Autorité allemande des marchés financiers (Bafin) d'interdire certaines ventes à découvert (technique de spéculation à la baisse), et ce jusqu'au 31 mars 2011.
    La Bourse de New York, qui avait été la première à réagir mardi soir à cette annonce, a prolongé son recul: le Dow Jones a perdu 0,63% et le Nasdaq 0,82%.
    Selon des analystes de la Commerzbank interrogés à Londres, les incertitudes sur le plan de sauvetage européen adopté il y a dix jours amènent les marchés à conclure que cette interdiction "est un acte désespéré et que la crise de la dette en Europe pourrait encore s'aggraver".

    Les indices boursiers le 19 mai.
    © AFP/infographie
    Cette annonce unilatérale intervient "à un moment où le marché attend de la solidarité dans la réponse de l'UE à la crise budgétaire", a de son côté estimé Patrick O'Hare, du site financier Briefing.com. "En outre, les opérateurs ont mal pris cette attaque contre le libre fonctionnement des marchés".
    La décision de l'Allemagne ne faisait d'ailleurs pas l'unanimité chez ses partenaires européens.
    La ministre française de l'Economie Christine Lagarde a ainsi estimé qu'il n'était "pas inutile" que certaines transactions "puisse continuer sans que soit interdite la vente à découvert", notamment "pour des besoins de liquidités".
    En revanche, le président de la Commission européenne, José Manuel Durao Barroso, a soutenu cette interdiction et invité les régulateurs européens à étudier une action concertée sur ce thème.
    "Des actions adoptées par d'autres autorités nationales, coordonnées au niveau européen, renforceraient les actions de chaque nation et ajouteraient de la valeur et du poids au message transmis aux marchés", a-t-il affirmé.
    Ces différentes réactions n'ont pas été de nature à conforter les marchés, alors que la monnaie unique européenne poursuivait sa dégringolade.

    Evolution de l'euro face au dollar depuis 2006, alors que la monnaie est descendue à son plus bas niveau depuis avril 2006, à 1,2144 dollar le 18 mai à 23H55 GMT
    © AFP/Infographie
    L'euro a chuté à son plus bas niveau depuis quatre ans à 1,2144 dollar, dans la nuit de mardi à mercredi. Il est ensuite remonté, s'échangeant à 1,2412 dollar vers 20H45 GMT sur fond de rumeurs d'intervention de la Banque centrale européenne sur le marché des changes pour soutenir la devise.
    "Une fois de plus, on assiste à un manque de discours coordonné de la part de l'Eurogroupe. Or, dans la période actuelle, ce n'est pas bon", a estimé Franklin Pichard, directeur de Barclays Bourse.
    Pour ce gérant, l'arrêt des ventes à découvert est une "bonne décision" et la réaction des places financières est "une aberration" d'un marché qui regarde chaque nouvelle "sous l'angle du verre à moitié vide".
    Sur le marché obligataire, le rendement des obligations d'Etat grecques à 10 ans remontait nettement, ressortant à 7,819% à 20H45 GMT, contre 7,528% la veille, preuve de la défiance toujours vive des investisseurs.

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  6. 20 MAI :

    Les valeurs américaines ont fini en forte baisse jeudi, les investisseurs craignant les conséquences négatives de la crise de la dette de la zone euro sur la reprise économique mondiale.
    L'indice Dow Jones des 30 industrielles < DOW INDUSTRIALS > a perdu 3,6% ou 376,36 points, à 10.068,01 points. Le Standard & Poor's 500 < S&P 500 INDEX >, référence des gérants de fonds, a cédé 3,9% ou 43,46 points, à 1.071,59 points tandis que le Nasdaq Composite < NASDAQ Composite > chutait de 4,11% ou 94,36 points à 2.204,01 points.
    Par rapport à sa clôture du 23 avril, le S&P 500 a perdu 12%. C'est son plus mauvais jour depuis la fin avril 2009.
    L'indice a également fini sous sa moyenne mobile à 200 jours, ce qui signifie que la baisse pourrait se poursuivre.
    Le vote par le Sénat pour mettre fin aux débats sur la réforme financière et permettre ainsi un vote définitif jeudi dans la soirée ou vendredi, a également pesé sur la tendance. "Le facteur principal vient d'Europe. On craint toujours une crise de la dette là-bas et le fait qu'elle puisse se propager au système bancaire", commente Bernie McSherry, trader chez Cuttone & Co à New York.
    De multiples faits en provenance d'Europe inquiètent les marchés : crise de la dette grecque, une possible contagion, mais aussi de la décision unilatérale de l'Allemagne d'interdire certaines ventes à découvert.
    L'indice de volatilité du Chicago Board Options Exchange (CBOE) , surnommé indice de la peur, a un moment bondi de 31,3% à 46,37, son plus haut niveau en séance depuis plus d'un an. Il a fini en hausse de 29,6% à 45,79.
    Les valeurs bancaires ont été parmi les titres les plus attaqués, l'indice du secteur KBW chutant de 5,1%. Les groupes énergétiques, dont l'indice sectoriel de S&P a perdu 4,4%, ont répercuté la chute des cours du pétrole.
    Les grandes valeurs industrielles ont particulièrement souffert. Caterpillar a perdu 4,5% à 58,67 dollars tandis que 3M < 3M CO > reculait de 3,5% à 79,62 dollars. Apple < APPLE INC > a perdu 4,26% à 237,76 dollars.
    Les indicateurs macroéconomiques n'ont pas aidé les investisseurs à calmer leurs inquiétudes, puisque l'indice des indicateurs avancés américains a subi en avril sa première baisse depuis mars 2009 et que le nombre des inscriptions hebdomadaires au chômage a augmenté contre toute attente

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  7. les Bourses européennes ont terminé in extremis à l'équilibre vendredi, au terme d'une semaine d'angoisse, grâce à un rebond de Wall Street, alors que l'Europe planche sur des stratégies pour résorber ses déficits.
    A Wall Street, le Dow Jones, au lendemain de sa pire séance en plus d'un an (-3,60%), a rebondi de 1,25% et la Nasdaq de 1,14%.
    Paris a terminé à l'équilibre (-0,05%), Londres a cédé 0,20%, Francfort 0,66% et Amsterdam 0,46%.
    Madrid et Milan, les plus en recul depuis janvier, ont rebondi de respectivement 1,48% et 1,32%. Au final l'Eurostoxx 50 a terminé à +0,18%.
    "C'est une meilleure journée pour le marché", a jugé Lindsey Piegza, de FTN Financial. Mais "il reste un fort risque de baisse, surtout si on ne voit pas de nouvelles positives quant aux premiers résultats du plan" de l'Union européenne pour aider les pays en difficulté budgétaire. Les places européennes ont ensuite traversé une nouvelle séance en net recul, toujours aussi inquiètes des déficits budgétaires en zone euro et des dissensions en Europe sur la gestion de la crise, alors que les ministres européens des Finances se réunissaient dans l'après-midi à Bruxelles.
    A Paris, dans un marché très volatil, le CAC 40 a testé à plusieurs reprises des points bas.
    Puis Wall Street a également ouvert en baisse: le Dow Jones a plongé d'entrée sous les 10.000 points pour la première fois depuis le krach-éclair du 6 mai.
    Mais l'après-midi a apporté une nouvelle rassurante: le feu vert des députés allemands à la participation du pays au colossal plan de soutien de la zone euro, auquel l'Allemagne pourrait apporter jusqu'à 148 milliards d'euros.
    A Bruxelles, les ministres des Finances de l'UE sont tombés d'accord pour renforcer la discipline budgétaire en appliquant le cas échéant des sanctions aux pays mauvais élèves qui ne respecteraient pas les règles européennes.
    "Il est apparu très clairement qu'il existait un large consensus sur des sanctions financières et non financières" en cas de non respect des règles budgétaires européennes, a déclaré le président de l'UE Herman Van Rompuy.
    Il s'exprimait à l'issue d'une première réunion d'un groupe de travail chargé d'explorer les moyens de renforcer le Pacte de stabilité, censé limiter les déficits. Ce groupe de travail compte rendre ses conclusions en octobre.
    "Cette saga de la zone euro tourne au film d'horreur de série B. Vous pensez que le monstre est mort, mais il revient à chaque fois!", a ironisé Joshua Tan, économiste à Phillip Securities cité par Dow Jones Newswires. Il a ajouté que les banques commençaient "à hésiter à se prêter de l'argent entre elles".
    Berlin avait semé le trouble sur les marchés en annonçant mardi soir une interdiction surprise et unilatérale de certaines ventes à découvert à nu, notamment sur les emprunts d'Etat de la zone euro, pour lutter contre la spéculation.
    Cette décision avait provoqué une véritable cacophonie, plusieurs dirigeants européens reprochant à l'Allemagne d'avoir agi sans concertation.
    En outre, Angela Merkel avait estimé mercredi que l'euro, en franche dégringolade depuis plusieurs semaines, était "en danger", ce que des responsables français se sont empressés de démentir.
    Le ministre du Budget François Baroin a ainsi assuré vendredi que "l'euro n'était pas en danger parce qu'il y a cette détermination très forte de la part des pays de la zone euro" à le défendre.
    Le directeur-général du Fonds monétaire international, Dominique Strauss-Kahn, s'est également voulu rassurant. "Je ne crois pas que la zone euro soit en risque d'exploser, en revanche je pense que le risque c'est qu'elle tourne mal, qu'elle fonctionne mal", en raison des problèmes de croissance, a-t-il souligné.
    Sur le marché des changes, l'euro se redressait à 1,2558 dollar, vers 20H30 GMT.

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  8. Le siège de la Banque centrale européenne (BCE).
    © AFP Dominique Faget
    L'euro baissait toujours face au billet vert lundi, les cambistes fuyant les investissements à risque dans un regain d'inquiétudes sur la reprise en zone euro, alimenté notamment par le sauvetage d'une caisse d'épargne régionale par la Banque d'Espagne.
    Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), l'euro valait 1,2405 dollar contre 1,2563 dollar vendredi vers 21H00 GMT.
    La monnaie unique européenne baissait également face à la devise nippone à 112,23 yens contre 113,03 yens vendredi dernier.
    Le billet vert progressait face au yen à 90,48 yens contre 89,93 yens vendredi soir.
    "L'escalade des inquiétudes sur les dettes souveraines en zone euro a conduit les investisseurs à évaluer plus sérieusement les risques de voir se matérialiser une récession à double creux dans les économies avancées", commentait Lee Hardman, analyste chez Bank of Tokyo-Mitsubishi.
    Ainsi "l'euro devrait continuer sa contre-performance (...) tant que les inquiétudes sur les dettes souveraines saperont la demande pour les actifs de la zone euro", prévenait l'analyste.

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  9. Le gouvernement italien de Silvio Berlusconi a approuvé à son tour mardi soir une sévère cure d'austérité de 24 milliards d'euros afin d'assainir les finances publiques du pays et de rassurer les marchés.
    Entre les réductions des dépenses publiques et les recettes fiscales supplémentaires, la correction budgétaire s'élèvera à "24 milliards d'euros" sur les années 2011-2012, a annoncé le gouvernement dans un communiqué publié à l'issue du conseil des ministres
    M. Berlusconi et son ministre de l'Economie Giulio Tremonti devraient donner une conférence de presse mercredi afin de détailler ces mesures qui devront ensuite être approuvées par le Parlement.
    Alors que le gouvernement italien n'avait de cesse de répéter depuis des mois que l'Italie était à l'abri d'une contagion de la crise grecque, le bras droit du Cavaliere, Gianni Letta, a averti lundi les Italiens de la nécessité de "sacrifices très lourds, très difficiles (...) pour sauver notre pays du risque Grèce".
    Les fonctionnaires vont payer un prix élevé: leurs salaires seront gelés pendant trois ans.
    Le gouvernement va par ailleurs imposer aux ministères une réduction de leurs dépenses tandis que les collectivités locales vont subir une lourde diminution des transferts de l'Etat, ce qui sera "insoutenable" et aura "des retombées sur les services" apportés aux Italiens, a dénoncé Vasco Errani, le président de la conférence des régions.
    Parmi les autres mesures, les salaires des ministres et des hauts fonctionnaires les mieux payés seront réduits.
    Le gouvernement va également modifier les périodes de départs à la retraite, ce qui entraînera des décalages de quelques mois pour une partie des salariés.
    Du côté des recettes, le gouvernement a promis de ne pas toucher au portefeuille des Italiens et mise donc sur un renforcement de la lutte contre l'évasion fiscale, à laquelle il associera les communes pour plus d'efficacité.
    Il devrait par ailleurs augmenter la fiscalité sur les stock options et les bonus des hauts dirigeants du secteur privé.

    Guglielmo Epifani (C), lors d'une manifestation le 11 décembre 2009 à Rome
    © AFP/Archives Alberto Pizzoli
    Cette cure doit permettre à Rome de tenir son engagement de ramener son déficit public à 2,7% du Produit intérieur brut (PIB) en 2012.
    Si l'Italie a réussi à limiter la progression du déficit public à 5,3% du PIB en 2009, le gouvernement n'ayant pas engagé de plan massif de relance durant la crise, sa dette reste l'une des plus élevées du monde et a atteint 115,8% du PIB l'an dernier.
    La Péninsule est jugée par les économistes plus solide que l'Espagne ou le Portugal, qui ont annoncé il y a deux semaines de rudes cures d'austérité, mais elle reste tout de même un des "maillons faibles" de la zone euro.
    L'adoption des mesures par le gouvernement, qui était prévue en juin, a d'ailleurs été avancée afin de rassurer les marchés.
    Sur le plan politique, il s'agira pour le Cavaliere de convaincre du bien fondé de ce plan alors que sa cote de popularité vient de tomber à 41%, son plus bas niveau depuis son retour au pouvoir en 2008.
    L'opposition de gauche, par la voix de Pier Luigi Bersani, le chef du Parti Démocrate, a vivement attaqué une cure d'austérité qui "n'affronte rien de structurel" et se contente "de coupes (budgétaires) indiscriminées".

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  10. La Chine jette un coup de froid aux marchés

    Selon le Financial Times, la Chine serait en train de revoir le montant de ses réserves en obligations souveraines de la zone euro. Les marchés américains ont immédiatement basculé dans le rouge. L'euro est repassé sous 1,22.

    La Chine s'interrogerait sur le montant de ses réserves en obligations souveraines de la zone euro. C'est ce que révèle le Financiel Times ce mercredi soir dans son édition en ligne.

    Selon le quotidien, qui ne cite aucune source, des représentants de l'Administration d'Etat des changes (Safe), qui gère les réserves du pays, ont rencontré des banquiers étrangers à Pékin ces derniers jours pour discuter de cette question.

    Il aura suffi de cette information pour doucher à nouveau les marchés financiers. L'euro s'est remis à trembler un peu plus fort, et est repassé sous 1,22 dollar. La monnaie européenne cote vers 22h45, 1,2173 dollar, revenant tout près de son plus bas de quatre ans touché le 18 mai dernier, à 1,2144.

    Tandis que les marchés boursiers américains, qui évoluaient en hausse confortable, ont soudainement basculé dans le rouge. Le Dow Jones a même fléchi sous les 10.000 points.

    Les dettes européennes inquiètent
    La Safe, qui détiendrait environ 630 milliards de dollars d'obligations européennes aurait ainsi exprimé des inquiétudes quant à son exposition aux-dits pays périphériques de la zone euro, que sont la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Portugal et l'Espagne.

    Si la Safe réduisait le montant de ses réserves de changes en euro, il s'agirait d'un énorme changement d'attitude de la part de la Chine, qui réduisait depuis un an son exposition au dollar.

    Pour autant, impossible de savoir exactement dans quelle proportion, puisque la composition des 2.400 milliards de dollars de réserves est gardée secrète. Mais les analystes estiment qu'elles sont constituées pour les deux-tiers d'actifs libellés en dollars et pour le reste d'actifs en euro, en yens et livres sterling.

    Les craintes de turbulences sur les marchés financiers rendent très improbable une initiative rapide des autorités chinoises, visant par exemple à réduire leurs réserves en euros, ce qui pourrait effectivement réduire leur exposition mais provoquer des dommages collatéraux bien plus graves.

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  11. Wall Street : +2%, c'est le rallye de juillet qui continue ?


    (CercleFinance.com) - Wall Street a suivi le bel exemple de places européennes qui affichent leur 3ème plus forte hausse de l'année alors que rien ne préfigurait un tel scénario sur la base de 'l'actualité du jour' (ou du week-end)... même en chaussant des 'lunettes roses'.

    le Dow Jones a gagné 2% à 10.675Pts (son zénith depuis le 13 mai, avec 100% de ses composantes dans le vert), le Nasdaq +1,80% et le Standard & Poor's +2,20% à 1.125Pts (pulvérisant la résistance des 1.118/1.120Pts.

    Aucune donnée économique réellement nouvelle (qui contredirait brutalement les précédentes indications) n'explique l'explosion de hausse qui a emporté l'ensemble des indices occidentaux vers des sommets vieux de 3 mois.

    Les 'bons chiffres' du jour, ne soyons pas naïfs, ne sont que des prétextes pour justifier une hausse parfaitement orchestrée (et qui n'a certainement rien de 'spontané') dans un marché creux en l'absence de très nombreux opérateurs partis en vacances ce week-end.

    En réalité, les statistiques du jour publiées en Europe comme aux Etats Unis ne plaidaient pas plus en faveur de la hausse ou de la baisse que ceux publiés vendredi et qui avaient laissé les marchés US de marbre.

    Mieux: les commentateurs nous ressortent le 'vieux truc' de l'été 2009 avec le 'moins mauvais que prévu' ! Les chiffres ne sont pas bons objectivement, mais ils auraient pu être pire... et cela donnerait du +2% à la sortie !

    De même, les bons résultats de BNP-Paribas expliqueraient l'envolée des valeurs bancaires américaines (Bank Of America, Wells Fargo affichent +3%... lesquelles n'avaient pas profité de l'occasion lorsque JP-Morgan (+3,4% ce soir) avait publié des bénéfices canons une semaine auparavant.

    BNP-Paribas est naturellement le 'mètre étalon' dont Wall Street avait besoin pour jauger de la santé du secteur financier aux Etats Unis !

    Il ne manque plus pour expliquer la hausse que la couleur des chaussettes de Ben Bernanke lors de sa dernière intervention devant les médias. Chaussettes vertes: achetez quelle que soit la conjoncture, nous allons inonder le marché de liquidités !
    Et que dire de l'envol du pétrole au-delà des 81$ ? Quelle nouvelle 'bouleversante' concernant l'activité industrielle mondiale a donc fait passer le baril de 78,8$ à 81,5$ en quelques heures ?

    Cela a littéralement dopé les parapétrolières avec des gains de +4,2% sur Conoco-Philips, +5% sur National Oilwell, +7,2%% sur Peabody Energy et enfin +8,3% sur Anadarko.
    Et à ceux qui se demandent véritablement sur quelles bases les marchés réalisent en une séance une performance supérieure à la moyenne du mois d'août, les optimises répondent: 'c'est le rallye de juilllet qui continue'.
    Et pourquoi le Nasdaq et le Dow Jones se payent t-il 15% de plus que début août 2009 ? Les opérateurs pariaient alors (il suffit de vérifier) sur une hausse du PIB 50% supérieure à ce qu'elle s'avère en réalité aux Etats Unis en ce milieu d'année !

    Pour résumer, il y a moins de croissance que prévu... mais c'est plus cher !

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  12. Le Conseil scientifique des indices, qui décide des entrées et sorties au sein du CAC 40, retire de l'indice vedette de la Bourse de Paris les titres Dexia et Lagardère, qui seront remplacés par Natixis et Publicis, a annoncé vendredi Nyse Euronext dans un communiqué.
    Dexia et Lagardère vont rejoindre le Next 20, antichambre du CAC 40, regroupant vingt valeurs, indice où évoluaient jusqu'à présent Natixis et Publicis, ce dernier étant un ancien membre de l'indice vedette.
    Les décisions de ce jour "prendront effet à compter de la séance de Bourse du lundi 20 septembre 2010", a précisé l'opérateur boursier dans le communiqué.
    Le Conseil scientifique des indices, composé de huit membres et d'un président se réunissant chaque trimestre, se fonde sur deux critères majeurs, la taille du capital flottant (placé en Bourse) et le nombre d'échanges enregistrés sur les titres.
    Le CAC 40 n'avait plus connu de changements depuis septembre 2009, quand Technip avait remplacé Air France-KLM.

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  13. http://www.jdf.com/indices/2010/09/20/02003-20100920ARTJDF00004-le-cac-accueille-natixis-et-publicis.php

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  14. La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré jeudi avoir "plus confiance qu'au printemps" en la stabilité de la zone euro, alors que les marchés financiers restent agités, en particulier à cause de la volonté allemande de les faire payer à l'avenir en cas de crise.
    "J'ai plus confiance qu'au printemps (pendant la crise grecque, ndlr) que l'Union européenne va sortir renforcée des turbulences actuelles", a déclaré Mme Merkel lors d'un colloque économique organisé à Berlin par le quotidien Süddeutsche Zeitung.
    En début de semaine, Mme Merkel avait au contraire jugé que la zone euro était "dans une situation extrêmement sérieuse", une dramatisation qui avait déplu à Bruxelles.
    "Nous sommes tous prêts à dire qu'il faut un mécanisme de crise permanent", a-t-elle souligné jeudi avant de réclamer de "faire attention à ce que la situation des marchés financiers ne soit pas totalement occultée" dans son élaboration.
    Mme Merkel, vivement critiquée par certains membres de l'Union européenne et la Banque centrale européenne pour avoir contribué à l'affolemment des marchés en insistant pour que les détenteurs privés d'obligations d'Etat soient mis à contribution en cas de défaillance, a voulu rassurer sur ce point aussi.
    "En ce moment, il y a une haute nervosité sur les marchés c'est pourquoi je répète qu'il ne s'agit pas de changer quoi que ce soit avant 2013", a-t-elle dit, affirmant en outre qu'il ne s'agissait "pas du tout" de mettre en place une procédure de "faillite d'Etat."

    La chancelière allemande Angela Merkel au milieu des députés allemands au parlement à Berlin le 24 novembre 2010
    © afp.com John Macdougall
    Selon Mme Merkel, l'un des moyens d'impliquer les investisseurs privés dans le sauvetage d'un Etat qui serait en cessation de paiement serait d'utiliser les clauses d'action collective.
    Il s'agirait d'attacher aux obligations souveraines émises en zone euro à partir de 2013 des clauses spéciales. Une majorité qualifiée de créanciers pourrait imposer un rééchelonnement des paiements, une baisse des taux ou une décote.
    "Mais je ne vois pas d'Etat qui soit dans cette situation aujourd'hui", a tempéré la chancelière.
    S'exprimant lors du même colloque, le président de la banque centrale allemande Axel Weber a reconnu l'existence de "problèmes" au sein de la zone euro, tout en n'imaginant pas une solution sans l'euro pour l'avenir.
    "Bien sûr, nous rencontrons des problèmes mais quelle est l'alternative? Je ne peux pas m'imaginer une alternative sans l'euro", a-t-il déclaré, appelant à juger cette monnaie non à court terme, mais à long terme.
    "Je crois que l'on ne peut pas juger des défauts à long terme de l'euro à l'aune des événements de cette année. Nous devons envisager l'euro comme un projet à long terme. Et je crois que nous Allemands, comme noyau de cette union monétaire, faisons bien de nous y tenir", a-t-il jugé.
    "Ce n'est pas l'euro qui est en danger. Ce sont les politiques budgétaires de certains Etats membres qui ont dérapé", a-t-il encore ajouté.
    Mme Merkel doit s'entretenir en début de soirée au téléphone avec le président français Nicolas Sarkozy "des problèmes actuels de la zone euro", selon le porte-parole de la chancelière.
    Dans la matinée, la nouvelle ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a souligné à Berlin "l'étroitesse des relations" franco-allemandes et "la force de leur alliance" notamment lors de la crise financière.
    Son homologue allemand, Guido Westerwelle a déclaré pour sa part que le moteur franco-allemand était "le pilier le plus stable" de l'Union européenne.
    Les deux responsables ont consacré une partie de leur entretien à la gestion de la crise en Irlande.

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  15. La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré jeudi avoir "plus confiance qu'au printemps" en la stabilité de la zone euro, alors que les marchés financiers restent agités, en particulier à cause de la volonté allemande de les faire payer à l'avenir en cas de crise.
    "J'ai plus confiance qu'au printemps (pendant la crise grecque, ndlr) que l'Union européenne va sortir renforcée des turbulences actuelles", a déclaré Mme Merkel lors d'un colloque économique organisé à Berlin par le quotidien Süddeutsche Zeitung.
    En début de semaine, Mme Merkel avait au contraire jugé que la zone euro était "dans une situation extrêmement sérieuse", une dramatisation qui avait déplu à Bruxelles.
    "Nous sommes tous prêts à dire qu'il faut un mécanisme de crise permanent", a-t-elle souligné jeudi avant de réclamer de "faire attention à ce que la situation des marchés financiers ne soit pas totalement occultée" dans son élaboration.
    Mme Merkel, vivement critiquée par certains membres de l'Union européenne et la Banque centrale européenne pour avoir contribué à l'affolemment des marchés en insistant pour que les détenteurs privés d'obligations d'Etat soient mis à contribution en cas de défaillance, a voulu rassurer sur ce point aussi.
    "En ce moment, il y a une haute nervosité sur les marchés c'est pourquoi je répète qu'il ne s'agit pas de changer quoi que ce soit avant 2013", a-t-elle dit, affirmant en outre qu'il ne s'agissait "pas du tout" de mettre en place une procédure de "faillite d'Etat."

    La chancelière allemande Angela Merkel au milieu des députés allemands au parlement à Berlin le 24 novembre 2010
    © afp.com John Macdougall
    Selon Mme Merkel, l'un des moyens d'impliquer les investisseurs privés dans le sauvetage d'un Etat qui serait en cessation de paiement serait d'utiliser les clauses d'action collective.
    Il s'agirait d'attacher aux obligations souveraines émises en zone euro à partir de 2013 des clauses spéciales. Une majorité qualifiée de créanciers pourrait imposer un rééchelonnement des paiements, une baisse des taux ou une décote.

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